Il était une fois, dans une île de la Méditerranée, en Corse, un coutelier passionné Jean Pierre BARILLET.
Après avoir été l’un des derniers spécialistes en France dans les années 80 de la canne fusil et de la canne épée, il se consacra à l’art du montage de couteaux avec son entreprise familiale, en créant sa propre marque « Le berger ».
L’art du monteur consiste à imbriquer avec précision, comme dans un jeu de Lego, les différentes pièces du couteau, l’ajustage en étant la partie la plus difficile. Bien que ce travail soit artisanal, il n’en comporte pas moins une partie artistique en réalisant des objets à la demande.
Après avoir beaucoup travaillé et créé une boutique à Porto-Vecchio vitrine de son savoir faire et de celui hérité par ses deux filles, il eut envie non seulement de transmettre son savoir, mais surtout que celui-ci soit pour des personnes handicapées ou en situation de rupture dans leur parcours de vie (sortie de prison, etc.…) un tremplin pour rebondir dans la vie active. Il propose don un projet de formation en direction de ces publics en difficulté. En partenariat avec Pôle emploi et les organismes d’insertion l’entreprise Barillet propose d’accueillir dans ses ateliers pour des périodes de six mois à un an des groupes de quatre stagiaires maximum rémunérés. La première session devrait débuter d’ci le mois d’avril.
Jean Pierre Barillet souhaite ainsi consacrer les dernières années de sa vie professionnelle au service des autres, à « ceux qui méritent une seconde chance ».
Ce genre de proposition pourrait donner des idées à d’autres artisans voulant transmettre leur savoir.
Alors n’hésitez pas, si le cœur vous en dit, et faites passer le message !
source: Nadia AMAR dans corse matin 07/03/2011
[b]Chère Corail,
La transmission du « savoir faire », par les « anciens », est une pratique qui devrait se généraliser, quand on arrive à l’âge de la retraite.
Cela peut se faire dans tous les corps de métiers.
Un « ancien », parrainant un jeune en manque d’expérience, voila un beau challenge pour tous.
Un acte de solidarité, envers la jeunesse en bonne santé, handicapée, ou ayant purgé sa peine après un délit.
Une insertion facilitée, ou une réinsertion réussie, c’est ce qui manque le plus à notre jeunesse trop souvent à la recherche d’un emploi qu’elle aura bien du mal à trouver seule.
Rien ne vaut la recommandation de celui qui l’a formée. [/b]
Merci Sophy de votre passage.
Je suis convaincue que dans chaque région ce type d’initiative pourrait se développer, relayée par la télévision et le journal du coin.
L’amélioration de notre société est le travail de chacun.