La culpabilité pousse à bien des choses.
Dans le meilleur des mondes, un comportement empreint de compassion, de compréhension et de respect serait adopté de façon naturelle et volontaire par l’ensemble de la population. Toutefois, la réalité semble signifier que l’on est encore à des milles de cette utopie.
Les ancêtres des Québécois d’aujourd’hui ont procédé à un ménage de routine, évangélisant de force les amérindiens, prenant leur territoire à l’aide d’armes beaucoup plus évoluées que celles de leurs adversaires et imposant leur mode vie destructeur, peu importe le prix ou le nombre de vies sacrifiées.
À partir de ce moment, la population autochtone s’est décimée à une vitesse fulgurante. Ce n’est que vers 1950 qu’elle a recommencé à croître normalement. Aujourd’hui, il existe dix peuples amérindiens et un peuple inuit au Québec, totalisant 1,4% de la population québécoise, soit environ 110 000 individus. C’est seulement en 1985 qu’ils ont eu l’honneur d’être reconnus comme une nation à part entière par le gouvernement provincial, obtenant, entre autre, le droit à leur langue, leur culture et leur religion ainsi que le droit de participer au développement économique et de légalement en bénéficier.
Vous pouvez donc devinez que qu’avant 1985, les autochtones n’avaient guère le privilège de s’exprimer dans leur langue natale et de publiquement témoigner d’habitudes de vie correspondant à leur religion ou leur culture sur leur propre territoire. Et même aujourd’hui, « Une nouvelle politique du ministère de l’Éducation du Québec empêche les jeunes vivant dans des réserves amérindiennes de fréquenter une école d’une commission scolaire québécoise […]. »1, privant ainsi 60 jeunes de Mashteuiatsh, une réserve située dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean, d’accéder à l’enseignement d’écoles publiques québécoises.
Certains prétendent que la culpabilité dont les Québécois font preuve n’a plus raison d’être, puisqu’une limite devrait être instaurée quant à la responsabilité que nous avons par rapport au comportement de nos ancêtres envers les nations autochtones. Selon moi, culpabilité ou non, il serait légitime de les intégrer, ou du moins leur laisser le choix de l’école qu’ils veulent fréquenter. Sans que cela soit guidé par un sentiment de responsabilité par rapport à la tragédie des siècles passés, mais bien par un sens des valeur qui incite au respect envers tous et chacun, leur démontrer un peu de considération serait la moindre des choses. Je suis fermement convaincue qu’il est possible de faire cohabiter nos deux peuples dans l’harmonie et dans le respect de chacune des cultures. C’est pourquoi je considère cette récente mesure prise par le gouvernement Québécois inutile et profondément irrespectueuse.
1 POTVIN, Louis, Cyberpresse, [En ligne], http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/actualites/201101/21/01-4362566-60-autochtones-prives-de-lecole-publique.php (Page consultée le 30 janvier 2011)
- http://www.gouv.qc.ca/portail/quebec/pgs/commun/portrait/demographie/?lang=fr
- http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/actualites/201101/21/01-4362566-60-autochtones-prives-de-lecole-publique.php
L’Iran, qui a provoqué une levée de boucliers avec la récente pendaison d’une femme néerlando-iranienne, devrait « au rythme actuel » [u]exécuter plus de mille personnes en 2011, ce qui serait un record, selon Human Rights Watch (HRW).
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L’exécution de Sahra Bahrami est le dernier exemple en date « d’un grave manque de transparence » en Iran concernant le recours croissant à la peine capitale, a indiqué dimanche l’organisation de défense des droits de l’homme.
Le chef de la diplomatie néerlandaise, Uri Rosenthal, s’est dit « profondément choqué » par l’exécution de Sahra Bahrami et a dénoncé un « acte commis par un régime barbare ». Les Pays-Bas ont gelé leurs contacts avec l’Iran.
Selon de nombreuses ONG, [u]l’Iran a le plus haut taux d’exécutions par habitant dans le monde.[/u]