De plus en plus, les gens se rendent compte que la santé est un facteur important dans leur vie. Plus on vieillit, plus on s’aperçoit que notre santé ne tient qu’à un fil. Plusieurs études ont démontré que les bonnes habitudes de vie diminuent les risques de développer des maladies. Donc, les gens désirent bien manger et être actifs pour diminuer les risques. Dans notre société, un problème éthique se fait sentir au sujet des athlètes de pointe et leurs commanditaires. Certains d’entre eux sont commandités par des compagnies qui ne prônent pas la valeur de la santé, ce qui est un peu contradictoire. Les gros évènements tels que les Jeux olympiques possèdent également ce genre de commanditaires. Devrait-on exiger aux athlètes ainsi qu’aux événements sportifs de se trouver des commanditaires qui vont dans le sens des valeurs que transmet l’activité physique?


 

  Il est certain que cette question est très controversée. Pour les athlètes, il est très difficile de refuser de telles offres. C’est déjà une difficulté en soi de trouver des ressources financières. D’un autre côté, la santé dans notre société est très importante, donc nous devons mettre toutes les chances de notre côté pour que les gens fassent de bons choix en ce qui concerne leur santé.

 

  Pour les compagnies, les sportifs représentent une très belle image. La plupart du temps, ce sont des gens de confiance et des idoles pour plusieurs personnes. Par exemple, Alexandre Despatie est commandité par McDonald’s depuis plusieurs années. Ce plongeur est reconnu partout à travers le monde. En étant commandité par eux, ce dernier nous laisse croire qu’il aime bien cette nourriture et que c’est bien d’en manger. Il a déjà déclaré : « J’ai hâte de manger un bon Big Mac ».[1] Les gens peuvent donc se dire : « si un athlète d’élite mange cette nourriture, ça ne doit pas être si pire que ça, car il doit faire attention à son alimentation. » On peut également regarder du côté d’Érik Guay. Ce skieur, qui vient juste de remporter le titre de champion du monde, a également un commanditaire qui ne prône pas la santé. Avec tout ce qu’il a accompli, il est certain qu’il a une grande influence sur plusieurs personnes. Cet athlète de 30 ans est commandité par Red Bull, une boisson énergisante. Ces boissons contiennent énormément de caféine et de sucre. Santé Canada veut réglementer davantage ces boissons en diminuant la dose de caféine et en obligeant les compagnies à respecter les règles d’étiquetage. De trop grosses doses de caféine peuvent causer des effets indésirables et même des problèmes cardiaques. Pour les athlètes, il n’est vraiment pas recommandé d’utiliser de tels produits, que ce soit avant, pendant ou après un effort physique. Érik Guay projette l’image qu’il en consomme pour être à ce niveau. Ces athlètes ne sont que deux exemples parmi tant d’autres. Ils sont plusieurs à être confrontés à ce genre de dilemme.


   En conclusion, on peut se demander si ce serait le rôle des gouvernements de pays de légiférer sur ce sujet et d’établir une réglementation pour les athlètes et les compagnies ou encore celui des athlètes de poser eux-mêmes des limites sur les commanditaires qu’ils devraient accepter. Il reviendrait peut-être aussi aux fédérations de chaque sport de limiter leurs athlètes. Ces trois possibilités ne sont que des suggestions, mais il est certain que des seuils devraient être établis puisque la santé est très importante. De plus, le taux d’obésité augmente sans cesse. L’image que reflètent les athlètes de pointe avec leur commanditaire ne peut faire qu’empirer le problème. Les jeunes sont très faciles à influencer. Nous devons protéger les générations qui vont suivre en leur donnant un meilleur milieu.