Le Président Tchadien Idriss Déby n’a pas eu le sommeil depuis une semaine que les rebelles sont entrés dans la capitale, N’djamena. Des rebelles déterminer à chasser Déby du pouvoir. Les rebelles qui avaient pris plus de 70% de la capitale n’étaient plus loin de la Présidence. Les Hélicoptères de Déby par l’appui des troupes françaises présentes sur le terrain ont pu décoller de l’aéroport et tirer des sommations sur les rebelles. Une attitude d’intervention mal appréciée par les rebelles. La France qui s’est retrouvée dans une situation complexe exactement comme celle de la Côte d’Ivoire devait s’en sortir de la plus bonne manière afin de nettoyer son blason. C’est ainsi qu’elle a eu le soutien international de défendre le pouvoir en cas de nouvelles attaques. Cette nouvelle position de la France a donné un coup de souffle et réconfort au Président Tchadien. Afin de bénéficier toujours de cette confiance de la France, le Président Tchadien n’a pas eu d’autre choix que de proposer la libération des prisonniers français condamnés à huit années de prison ferme à condition que le Président français lui en formule la demande.

 

Nous nous rappelons il y a peu de temps, l’affaire de l’arche de zoé faisait coulée beaucoup d’encre. Les six français avaient été entendus par la cour de N’djamena pour l’enlèvement de 103 enfants en destination de la France. D’après ces derniers, les enfants étaient orphelins et ils comptaient leur donner une chance de se faire une place au soleil. La cour de N’djamena qui a tranché avait condamné les six français à huit années de travaux forcés. Après concertation des deux homologues Présidents français et Tchadien, Nicolas Sarkozy a demandé l’extradition des six prisonniers français pour y purger leur peine. Cette peine qui s’est avérée inexistante dans les textes juridiques françaises, a été remplacée par une peine d’emprisonnement ferme. Cependant le Président français n’a pu rien faire car la justice française avait tranché.