L’AOC VA T IL SAUVER L’EXPORT VINICOLE FRANCAIS?

AOC : Appelation d’Origine Contrôlée. C’est un label officiel français ou suisse d’indication géographique protégée qui garantit l’origine des produits traditionnels français ou suisse. C’est une certification officielle qui est garante des qualités et des caractéristiques des produits, de leurs terroirs d’origine, du savoir-faire du producteur (vins, cidres, fromages, fruits et légumes, produits laitiers, miels).

Avec la crise et la concurrence internationale, le vin français à vu ses ventes chuter à l’étranger de 18 %. L’export représente en 2009, près de 10 % du chiffre d’affaire d’une exploitation viticole.

Corinne Laurent, patronne des Vignerons indépendants explique "Avec l’AOC, des marchés qui peinaient à se concretiser ont abouti." C’est grâce à ce label que de nouveaux marchés ce sont ouverts aux Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni.

L’impact de l’Appelation d’Origine Contrôlée est indéniable pour les vignerons. Grâce à sa médiatisation, ce label apporte de la crédibilité aux vins, ce qui favorise les ventes.

Un vigneron auvergnat, du retour du Salon des Vins de Loire précise : " L’AOC c’est un déclic pour les acheteurs. Pour les viticulteurs. C’est un peu comme un diplôme. On se sent plus fort en le possédant."

Cet acquis, va permettre aux viticulteurs de s’investir et de créer de nouveaux projets. Ils souhaitent, par exemple, développer la Route des vins avec de nouvelles signalétiques et animations.

Cela va leur permettre aussi de remonter le positionnement de leurs produits notamment dans les grandes et moyennes surfaces et auprès des chaînes d’hôtellerie et de restauration.

Certaines boutiques verront le jour sur des sites touristiques.

Cependant, les viticulteurs gardent certains doutes. Si le développement du à l’AOC risque d’être important, ils leur reste tout de même leurs vignobles à restructurer pour être aux normes.

25 % de l’encépagement doit être conforme sur chaque exploitation d’ici 2015 et la totalité d’ici 2045.

Une grosse contrainte pour les viticulteurs qui doivent, aussi, écouler leurs stocks de 2008 car les clients refusent d’acheter, maintenant, autre chose qu’un vin AOC.