Comme le Canada est un pays bilingue; il est inévitable que des conflits entre les deux langues surviennent. Depuis des centaines d’années, des batailles font surface partout sur le territoire du Québec afin de savoir si la province gardera une majorité de gens utilisant le français comme première langue.

Anciennement, les batailles avaient pour but de décider qui aura le pouvoir; l’Angleterre ou la France. Mais de nos jours, une partie de la population Québécoise craint que le français disparaisse, les souverainistes implantent plusieurs lois concernant la protection du français, mais est-ce vraiment nécessaire ? L’anglais est la langue parlée par la grande majorité du pays et aussi du reste du monde. Aussi, l’économie a de plus en plus d’importance et les immigrants sont nécessaires à la réussite de l’économie provinciale. De plus, l’implantation de lois ayant pour but la conservation de la langue, n’empêchera pas les gens de parler l’une ou l’autre langue à la maison et à leurs enfants.

Premièrement, l’anglais est la langue internationale sur plusieurs plans de la société : l’économie, le voyage, la technologie etc. Ainsi, les jeunes trouvent nécessaire et même non-questionnable de parler cette langue.

Ils ont totalement raison. Les employeurs demandent souvent de parler une autre langue. Les universités ont beaucoup de livres ou de programmes seulement en anglais. Bref, dans notre société, nous n’avons pas le choix d’apprendre un autre langage. De plus, l’une des raisons pour laquelle le pourcentage de non-français au Québec augmente sans cesse est l’augmentation du taux d’immigrants. Leur deuxième langue est beaucoup plus souvent l’anglais que le français. Et, en s’installant dans la grande ville, il n’est pas nécessaire d’apprendre le français et ainsi, ils ne le font pas. La province ne peut pas se permettre de ne plus accepter d’immigrants car ceux-ci sont nécessaires à l’économie. Ils vont travailler dans nos industries et commerces, certains arriveront même avec de l’argent qu’ils placeront dans nos banques. Ainsi, la suppression de l’anglais dans la province aurait des conséquences négatives sur l’économie et donc sur la qualité de vie de tous.

 Finalement, les efforts fait par le gouvernement souverainiste afin d’implanter des lois ayant pour but la conservation du français, ne sont pas nécessaires. Une famille anglaise ne parlera pas français à la maison et aux enfants même s’il y a une loi qui l’y oblige. Pour ce qui est de l’affichage commercial, les commerçants anglais et ceux des plus grandes villes, trouvent toujours moyen d’afficher en anglais.

 Que ce soit pour les touristes ou pour la population non française du Québec, les commerçants n’ont pas  d’avantages à faire des changements. La population émergente du Québec n’est pas prête à changer pour des questions de préservation de la culture, l’ouverture au monde se fait partout et le Québec n’y échappera pas malgré les grands efforts fournis par les souverainistes.