" Mon bel amour s’en est allé, une fois de plus. Mais celui-ci fait plus mal que le précédent et pire encore que celui d’avant. Mon coeur souffre et je souffre avec lui, mon esprit me torture, mon moral et ma chance ont fait leur valise.
Avec lui c’était bien mieux qu’avec les autres. Trop géant. A chaque fois que j’y repense mes yeux se mouillent et inondent mes joues devenues trop creuses. On se disputait, on se divertissait, on s’engueulait, on se jalousait, on se séparait et puis on revenait mais comme des fous on s’aimait. "

 

Shéma typique des tous ces êtres qui pensent avoir perdu leur moitié. Et en plus, ils souffrent. Parce qu’ils le veulent bien… Non, parce qu’ils le pensent et que c’est traditionnel.
C’est comme la mort: dans d’autres peuples avec d’autres moeurs, on fête et on rigole quand un personnage s’en va. Ici, on pleure. Après une rupture, on voit ça chez nos parents, nos amis, nos films et nos livres: il faut pleurer. Alors on pleure, et on est triste.

L’Amour a shopé la grosse tête, on en parle et il est derrirèe tout. Livres et films et séries, qu’ils parlent d’aventure ou de comédie, une histoire d’amour se cache derrière (twilight, harry potter, prison break,…). Il est représenté comme beau et merveilleux mais vous vous le sentez si froid.

 

 

Et bien tant pis pour vous, il faudra bien l’endurer. La déception amoureuse est aussi inévitable que le passage à l’école (pour certain aussi difficile à encaisser).

Donc on s’entartre dans une romance puérile et dégoutante, en parfaite fusion et à l’écart des autres. Ou bien, pour les moins stupides, une relation avec un semblant d’espace et de ‘liberté’, de quoi la divertir et dans les deux cas, l’afficher avec des sourires jusqu’au oreilles. On s’envoi des tonnes de sms, on parle des autres filles et garçons pour augmenter la jalousie de l’autre, on essaye de se faire désirer et on en parle à tout le monde.
Heureusement après tout ça, il y a un vaste courant d’air qui désinfecte de toutes les bactéries que Cupidon a inoculé en nous. Cet air glacial c’est la fameuse phrase "toi et moi c’est fini" suivit pour les plus salauds de "mais on peut rester amis". Et pourquoi? Par manque de liberté, à cause d’une augmentation d’ennui, à cause d’une autre rencontre ou de lassitude. . .

Comment réagir face à cette situation?

Contrairement aux vaines recherches des "plaqués", la réponse ne se trouve pas dans les forum féminins dont chaque thème parle d’amour. Elle ne se trouve pas non plus dans le "plaqueur" (il est donc inutile de le poursuivre et le harceler sans cesse). Peut être que la réponse se trouve dans le suicide, ça je ne saurai pas: dire je n’ai pas essayé (Allais, pour la question morale, disons que ce n’est pas une bonne idée).

De toute façon, avant de penser aux nombreuses options anti douleur de coeur, vous allez réagir à l’instinct. Mais quand même, pour éloignez les plus violentes pulsions, enfermez vous chez vous. Seul. Et videz une bouteille entière de Get, c’est votre seule amie par les temps qui courent. Ne laissez pas votre téléphone débranché, de toute façon il ne risque pas de sonner (par sécurité, vous pouvez toujours bloquer toute votre liste d’amis). Mattez plutôt un des épisodes de secret story que vous avez enregistré l’année dernière et qui vous rapellera que tous les adeptes de cette émission sont comme vous mais qu’ils ne s’en rendent même pas compte.
Le lendemain si tout va bien vous aurez très mal au crâne et vous vous réveillerez encore plus déprimé. En fait, répétez cette situation pendant plusieurs jours. Ce n’est qu’après que vous sortirez en boite avec vos amis et sauterez sur tout ce qui bouge.

Attention, vous ne pourrez pas arrêter de penser à cet ex. Laissez tomber les conseils à 3 sous de vos amis genre "passe à autre chose" ou "change toi les idées" . Non, ce n’est pas assez. Durant tout ce temps vous étiez sous l’emprise d’une drogue, qui vous a subitement été retirée. Pour s’en défaire, choquez vous. Faites vous peur (partez sans prévenir, dépensez tout votre salaire en 1 demi heure, écrivez un livre et rêvez de le vendre,  n’importe quoi, à vous de trouver votre propre solution tant que vous vous sentez plus léger après utilisation. Moins stressé peut être).
Ceci n’est pas un conseil, non, beurk. Soyons honnête une minute, je n’ai pas de conseils à donner et je me fiche de votre état d’humeur autant que vous de la mienne. Mais si vous vous choquez, vous allez vous prendre pour quelqu’un d’autre et vous sentir plus fort(e) même si c’est pas le cas. On s’en bra*** tant que ça vous ‘répare’.
(Et enfin vous allez découvrir que ces problèmes sont des futilités, mais c’est pas gagné).