Allemagne-Turquie 3-2
Et encore un match qui s’est révélé fou fou fou dans ses dernières minutes. Décidément, par où passe la Turquie, l’anti-jeu trépasse !!
Pourtant on pu craindre le pire, lors du premier quart d’heure , les deux équipes n’osant pas se livrer. Les Turcs, qui plus est, n’avaient que 14 joueurs sous la main du fait de suspensions et de blessures.
Et puis, à la22e minute, Ugur Boral la Turquie ouvraient le score , montrant qu’elle n’était pas arrivé là par hasard. Elle avait fait plus que résister depuis le début du match et d’un coup, elle portait un coup terrible à la Manshaft , !! Et la sanction aurait pu être encore plus lourde 3 minutes plus tard puisqu’elle manqua le 2-0 sur un corner.
Mais si la Turquie ne renonce jamais, l’Allemagne non plus. La France en sait quelque chose !! Rappelez vous Séville en 1982.
Il ne lui faudra que 4 minutes pour remettre les compteurs à zéro par Schweinsteiger.
Et là le match a vraiment commencé, avec une volonté de plus en plus nette des deux équipes d’assommer l’adversaire, des occasions de part et d’autres mais aussi, encore et toujours, des fautes d’arbitrage inadmissibles comme cette agression turque dans la surface de réparation non sifflée par le myope de service. Décidément, il faut impérativement revoir cet élément du football qui est en train de le ruiner. Vidéo, arbitres de surfaces de réparation, qu'importe !! Il faut une solution.
D’autres soucis attendaient le spectateur . 3 pannes de faisceau nous ont empêché de suivre la 2e mi temps. Si durant la première, il ne s’est rien passé côté offensif, les Allemands ont repris l’avantage durant la deuxième coupure d’une superbe tête de Klose à la 79e minute.
On pense alors le match terminé tant les efforts de part et d’autres ont été violents.
Mais, fidèle à sa réputation, la Turquie égalise à quelques minutes de la fin. Senturk , une fois de plus, redonne l’espoir à tout un peuple dans les ultimes minutes.
Les prolongations sont en vues.
Tac, nouvelle coupure faisceau. Et les Allemands profitent que personne ne les regarde, hormis les spectateurs présents dans le stade pour montrer que réalisme et Allemagne sont synonymes. Lahm envoie son équipe à Vienne à la 90e minute !!
3-2 , score final. Le miracle turc ne s’est pas reproduit. La Manshaft va tenter de décrocher son 4e Euro contre l’Espagne ou la Russie.
Chapeau bas aux deux équipes !!
Si la Turquie avait gagné ce match, je ne pense pas que vous auriez écrit cet article à la gloire des surhommes!
Bonne finale quand-même
Libertus ;D
Fifa
Le Brésilien d’origine liégeoise Joao Havelange, président de la fédération mondiale de football (FIFA) de 1974 à 1998, aujourd’hui âgé de 92 ans, a fait quelques déclarations fracassantes, mais aussi parfois un peu confuses, voire fantaisistes, au quotidien de Sao Paulo Folha. Il évoque ainsi notamment les Mondiaux de 1966, 1974 et 1978, en se plaçant résolument dans le camp sud-américain, et en particulier brésilien, pour s’en prendre vertement aux deux grandes puissances européennes de l’époque: l’Allemagne et l’Angleterre.
Scandale de Rosario
Résumons. Pour Joao Havelange il n’y a pas eu de « scandale de Rosario », la localité où l’Argentine avait gagné sa place en finale du Mondial ’78 au détriment du Brésil, en écrasant le Pérou 6-0, pour se qualifier au goal-average. Un résultat jugé d’autant plus suspect, que le Pérou avait franchi le premier tour en partageant (0-0) avec les Pays-Bas. « Oui, mais les Péruviens étaient très fatigués », objecte Havelange, « et l’Argentine avait une toute bonne équipe, qui allait d’ailleurs battre les Pays-Bas (3-1 a.p, ndlr), en finale. Je suis certain qu’il n’y a eu aucune manipulation »… »
Secrétaire d’Etat accusé
En 1974 par contre, Havelange, qui acccuse pêle-mêle le secrétaire d’Etat américain Henry Kisinger, Sir Stanley Rous, son prédécesseur à la tête de la FIFA, qui voulait lui faire payer son élection, et même la crise pétrolière qui avait frapppé -entre autres- les Pays-Bas, conteste la victoire, 2-0 des Oranges de Johan Cruyff contre le Brésil. « Sir Stanley Rous a fait choisir un arbitre allemand de 50 ans (Kurt Tschenscher, ndlr) pour ce match qui devait désigner un des deux finalistes », raconte Havelange. « Celui-ci a renvoyé le défenseur central Luis Pereira, et cela a même coûté la 3e place au Brésil, à cause de sa suspension pour la petite finale (0-1 contre la Pologne). »
Arbitres complices
Et en 1966? « Les trois matches du Brésil, champion du monde en titre, et qui n’avait pas changé d’équipe depuis le sacre chilien de 1862, contre la Bulgarie (2-0), la Hongrie (1-3) et le Portugal (1-3), ont été dirigés par des arbitres et des juges de ligne anglais ou allemands (déjà Tschenscher contre la Bulgarie, ndlr). Pelé a été massacré (sous-entendu: avec la complicité du corps arbitral), et les deux pays se sont ainsi débarrassés du Brésil. L’Allemagne a affronté l’Uruguay, et l’arbitre était anglais. L’Argentine s’est mesurée à l’Angleterre, et l’arbitre était allemand. Devinez qui a joué la finale: l’Angleterre et l’Allemagne! Cela ne vous étonne pas. Je constate en tout cas que l’Angleterre, dont c’était le premier trophée, attend toujours le deuxième. Ce sera ma conclusion sur ce sujet… »
Successeurs
Pour le Brésilien, le prochain président de la FIFA, celui qui succèdera au Suisse Joseph Blatter, élu en 1998, sera par ailleurs son compatriote Ricardo Teixeira (actuel président de la CBF), et le suivant sera l’ancien capitaine des Bleus Michel Platini, actuel président de l’UEFA. « Je ne serai alors plus de ce monde. Il (Platini) est exceptionnel et intelligent », a estimé M. Havelange. (belga/7sur7)