Une nouvelle alerte sanitaire vient d’être signalée, concernant une bactérie virulente identifiée dans des concombres venant d’Espagne. Le risque est majeur dans la mesure où en Allemagne, cette bactérie  a déjà été mortelle pour certaines personnes et très grave pour près de 300 individus qui ont eux aussi été contaminés.  Quel comportement adopter face à de telles épidémies qui mettent gravement en jeu notre santé ?


 

Cela devient malheureusement banal dans notre société, mais le nombre d’informations de ce genre augmente de plus en plus.

Après les dangers de la vache folle, les kebabs toxiques, le parabène des biberons, nocif pour la santé des bébés, les PCB qui polluent l’air et les nappes souterraines, le mercure dans certains poissons, voilà que l’on nous annonce une bactérie mortelle « Escherichia coli entrerohémorragique » qui infecte les concombres espagnols et tue les humains.

A quel moment s’est immiscée cette bactérie ? Est-ce au moment de la production, au cours du transport ou lors du déchargement ? Rien n’est bien précis à l’heure actuelle.

On sait cependant que les productions mises en cause proviennent d’exploitations bios de la région de Malaga et d’Alméria, qui utilisent des engrais organiques faits à partir du fumier d’animaux.

On avance la contamination de concombres, mais il faut quand même savoir que 20 % des personnes atteintes par cette bactérie n’en n’ont pas consommé. Cela pourrait donc concerner l’ensemble de la consommation de légumes crus.

On ne sait plus quoi penser de tout cela et bientôt on ne saura plus quoi manger sans risquer de mettre en péril notre santé.

Tous ces dérapages sont un peu le revers de la mondialisation où certains producteurs peu scrupuleux ne respectent pas correctement les normes mises en place par les différents labels.

En attendant d’y voir un peu plus clair sur ce sujet avec des analyses et des investigations plus poussées, il faut être conscient que de nombreuses vies sont en danger avec parfois des conséquences irréversibles.

Il est grand temps que l’homme avide de rentabilité et de profit, arrête de jouer à l’apprenti sorcier  avec la santé des individus.