Je ne m’étais jamais vraiment aperçue combien j’étais une grand amoureuse. En d’autres temps, d’autres lieux, j’aurais pu être favorite, concubine, maîtresse, enfin, une impératrice de l’amour.
Cet amour prend tant de formes différentes, selon que je sois avec un intellectuel, un rêveur, un terrien, un sanguin, un doux, un maniaque. Il s’adapte. Il revêt mille formes et c’est en cela qu’il est magique. Bien sûr que j’ai cru au "grand amour". Mais le coeur, toujours en émoi, toujours aux aguets, avide de partager avec cet autre, est prêt à donner encore et encore et toujours…
Je sais que je vais faire hurler toutes ces féministes. Personnellement, je ne le suis pas et j’assume pleinement. Je n’ai rien à leur prouver sinon que ma vie entière est basée sur ces rapports amoureux. Les mouvements féministes ont fait leur temps et ont laissé en place une mouvance dans laquelle nous aussi n’avons plus rien à prouver. C’était avant (je ne parle pas des pays en voie de développement). Le travail étant fait, il est temps de mettre fin à cette rivalité entre hommes et femmes. Mon éducation a voulu que hommes et femmes soient des êtres humains avant tout, avec leurs qualités et leurs défauts. Sur cette base, les relations deviennent plus simples.
Nous avons tant à apprendre de l’autre! Il suffit seulement d’accepter les différences. Cette force à mettre un point d’honneur à toujours vouloir avoir raison pour nous-mêmes débouche inévitablement sur une incompréhension mutuelle et un désastre dans la vie personnelle. Les concessions ? J’en fais souvent et elles valent le coup.
Bien sûr que les hommes ont vécu sur des acquis jusqu’à il n’y a pas encore si longtemps. Notre libéralisation féminine elle s’est faite en un peu plus d’un 1/2 siècle. Laissez-leur le temps de s’adapter. A nous d’entamer les discussions, à une époque où la liberté d’expression devrait battre son plein. A croire que plus nous sommes libres, moins nous communiquons. C’est regrettable! Ces rapports de force ne déboucheront pas forcément sur du positif. La preuve !
Nous gérons notre corps à notre guise. Et notre cerveau ? Et notre coeur ? Souvent, il est manipulé par une politique voulue, des images imposées par une société qui gère ses individus.Toujours être conformes à une norme. On en oublierait presque que nous (ne) sommes (que) des humains .
Nous avons tant à partager avec l’autre. Laissons notre coeur parler. Lui parler… et lui permettre de l’aimer. C’est tellement bon!!!!!!!!!
[b]Il est rare, ce plaidoyer! avec tendresse (ça existe encore?)[/b]
Oui, heureusement et j’espère que d’autres pensent et vivent comme moi.
[b]idem[/b]