L’air n’est plus bon à Buenos Aires

Le gouvernement argentin a été obligé de déclarer l'état d'urgence à Buenos Aires à cause des fumées qui ont envahi une grande partie de la capitale.

Les autorités ont dû procéder à la fermeture de plusieurs grands axes routiers où il était devenu dangereux de circuler à cause de l'énorme nuage de fumée provoqué par l'incinération de pâturages qui a réduit la visibilité dans la capitale du pays et ses environs.

Le porte-parole de la Direction des routes nationales, Ernesto Arriaga, a recommandé à la population de ne pas circuler de Buenos Aires vers l'intérieur du pays.

La principale gare d'autocar de Buenos Aires a dû être fermée et même l'aéroport n'autorise plus que le décollage des avions, les appareils désirant atterrir étant détournés vers l'aéroport international d'Ezeiza, situé dans la banlieue de la capitale.

Dans certaines villes de la province de Buenos Aires, comme Pilier, à 60 kilomètres au nord de la capitale, les classes ont été suspendues par mesure de précaution.

Et lorsque l'on traverse les rues de Buenos Aires, les passants ressemblent à des fantômes, marchant courbés pour se protéger les yeux et la bouche couverte par un masque ou un mouchoir.

L'origine du problème se situe dans les îles dans le delta du fleuve Paraná où les agriculteurs ont bouté le feu à soixante-dix mille hectares de pâturage, mais les vents ont dispersé la fumée la transformant en un épais tapis qui a englouti la capitale et a même atteint certains départements de l'Uruguay.

Les autorités s'affairent à présent à éteindre les 300 foyers encore actifs et elles ont promis de faire tomber tout le poids de la justice sur les responsables de cet incendie hors normes.

Ainsi, depuis mardi, Buenos Aires, la ville du Bon Air, disparaît dans un épais brouillard qui prend à la gorge, qui irrite les yeux et qui rappelle aux nostalgiques le célèbre smog du Londres des années cinquante.

Une réflexion sur « L’air n’est plus bon à Buenos Aires »

  1. C’est vrai que c’est ennuyeux pour eux mais soyons réaliste vu d’ici on s’en fout un peu.

    Ce n’est certes pas très élégant mais bon.

    Votre article était interessant d’un point de vue culture générale.

    Amicalement

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