On sait tous que les Etats Unis sont à l’origine de la Crise de 2008. La spéculation menée par les institutions financières de ce pays était trop laxiste. Aujourd’hui, on assiste à la même chose : on a un retour de la spéculation. Pire, les Etats Unis alimentent la spéculation !

 On sent l’agitation des marchés à la spéculation et cela se ressent notamment sur le court des matières premières…. « L’argent coule à flot ! » ; «  On ouvre les vannes du crédit » ; « on arrose le pays de crédits pour sauver l’économie »…Mais l’argent tombe sur l’économie de marché et non sur  l’économie réelle. Les Etats Unis lancent encore une vague qui ne peut pas contrôler et l’Histoire se répète encore ! En effet une ambiance de spéculation se sent  au sein des marchés financiers.

On est dans une situation étrangère: tous les marchés s’emballent. On revient à un mécanisme des années 2000.C’et à dire qu’on a une hausse des marchés et cela continue alors que tout le monde souhaite une consolidation des marchés et non une hausse continue et spéculative.

 

On avait une hausse qui était due au rattrapage de la baisse des marchés de la crise de 2008.

Aujourd’hui on a une spéculation comme il y a eu il y a quelques mois. L’argument avancée est de dire que les résultats des entreprises sont meilleurs que prévu. Mais il faut savoir que les analystes ont tellement peurs, qu’ils ont réduit leurs anticipations. On a la possibilité d’emprunter à 0% et de spéculer avec l’or, l’euro, le pétrole…: Ensuite on se retrouve dans une nouvelle bulle spéculative.

Il faut savoir qu’il y a dans le monde beaucoup de bulles spéculatives:

 Au Brésil, il y a un rebond de plus de 100% des marchés.

 En Inde, c’est plus de 74% depuis le début d’année… En plus, il y a toujours la bulle spéculative sur l’or et cela commence sur certaines matières premières comme le pétrole. Soit on considère qu’il y a un retour à la normal de l’économie ; ou alors on est dans une phase d’euphorie où on prend en compte que les bonnes nouvelles et ne prenant pas en compte la situation économique réelle. Ce qui est paradoxale dans les marchés maintenant, c’est que le dollar est un indicateur de la spéculation :

 

En matière de parité entre l’euro et le dollar, cela devrait être simple :

_ Si on a de bonnes nouvelles dans l’économie, le dollar augmente.

_ Si on a des mauvaises nouvelles, le dollar baisse.

Mais ce n’est pas le cas le plus souvent ! En effet, on a assisté à une hausse du dollar alors qu’on annonçait  des chiffres du chômage calamiteux fin 2009. C’est le monde à l’envers ! Mais il y a un autre facteur à prendre en compte : le Gary Trent :

 Le fait d’emprunter du dollar ne coute pas grand-chose vu les taux bas des Banques Centrales. Par ailleurs, la politique de la Banque Centrale Américaine ne change pas (politique de taux zéro). Tous les fonds spéculatifs empruntent du dollar pour le vendre et acheter d’autres monnaies comme l’euro.

 

Auparavant le dollar devenait un indicateur de la bonne santé de l’économie Américaine. Maintenant le dollar est un indicateur de la spéculation.

 C’est-à-dire que quand le dollar baisse, cela implique une hausse des indices boursiers ; une augmentation des matières premières (l’or) ou de pétrole.

On a un énorme paradoxe : plus il y aura de bonnes nouvelles pour l’économie Américaine et plus le dollar baissera. Par contre, l’économie Mondiale en pâtira !

Le dollar au plus bas niveau depuis 1 an en fin 2009, maintenant elle reprend des couleurs et c’est l’euro qui baisse mais pendant combien de temps?

La croissance est de retour!, la croissance revient!, la bourse ne cesse de progresser mais le dollar avait reculé de 1,30 pour 1 euro à 1,47.Ceci était due à une pratique dans les salles de marchés: la pratique du Gary Trent. C’est à dire que si j’emprunte des dollars en payant 0,25%, et immédiatement avec cette somme, je vais la placer vers des placements mieux rémunérés comme le dollar Australien où les taux sont à 2,4%. Donc si j’emprunte à 0,25%, je place à 2,4% et j’empoche la différence. Cette technique a fait chuter le dollar.

Mais plus généralement, il y avait une défiance du billet vert comme  » monnaie mondiale ». Les Chinois qui ont 2000 milliards de dollars dans leur caisse. Ainsi il est plus sage pour les Chinois de diversifier leurs réserves. Le problème c’est pour les Européens : « Qui dit dollar faible, dit Euro fort »donc encore des problèmes pour les exportateurs Européens.

Mais on a pu observer dans une période de 6 mois une hausse de 20% de l’euro. Un euro dont l’impact aurait pour conséquences une diminution de la croissance Européenne d’au moins 1%.

D’où une certaine inquiétude qui prévalait, et maintenant c’est le contraire l’Euro se fragilise !

C’était surtout la faiblesse du Dollar qui était le problème. En effet, l’euro devenait une monnaie de réserve ; une monnaie de référence pour un pays comme la Chine…

 Il y a 3 façons de lutter contre la hausse d’une devise :

 

            -En baissant les taux intérêts  mais la Banque Centrale Européenne l’a déjà fait sans compter que les taux intérêts sont au plus bas.

            -Par des déclarations mais cela provoque peu d’effet.

            -Par l’intervention directe de la Banque Centrale Européenne sur les marchés des changes. Il y a aussi peu d’impact avec cette méthode si cette intervention n’est pas concertée. Or le problème c’est que les Etats Unis se contentaient de la situation de la baisse du dollar pour booster leurs exportations et réduire leur dette extérieure.

 

En tous cas tous les analystes et économistes nous disent : 2009 est l’année où il fallait investir en Bourse.

 

La Bourse de Paris, depuis la date du 3 mars 2009, a rebondi de 41%. Faite la comparaison avec le livret A ! Malheureusement cela ne donne pas le gout des actions au Français. Même sur le long terme, on peut se poser des questions sur la rentabilité de la bourse du fait du « yoyo » observé en ce temps de Crise. Tout dépend du moment où vous êtes entrés en Bourse. Si vous êtes rentré il y a 9 ans justes avant le "crack" Internet : vous êtes toujours perdant (- 40%). Pour échapper à ce scénario et éviter le « yoyo » et gagner sur le long terme : il faut acheter des actions en permanence par des placements collectifs du type Assurance-vie: c’est à dire achetez tous les mois par exemple. Mais encore faut-il le pouvoir !