L’Afrique subit depuis des décennies la dictature de ses dirigeants et certains pays tentent d’instaurer une démocratie mais une démocratie à l’africaine avec des élections présentant des candidats uniques ou presque et des « Présidents » qui refusent de quitter le pouvoir et leur niveau de vie démesuré. La corruption et la tricherie dirigent les scrutins et une faible population excédée prend le courage nécessaire pour lancer des mouvements de contestation très vite et très fortement réprimés. 


 Faisant suite à la « Cote d’ivoire » et au « Congo » c’est maintenant le « Mali » qui bouge avec une contestation qui se met en place sur fond de guerre civile possible. Le nord du pays où sont établit les « touaregs » est divisé entre deux groupes principaux, les loyalistes et les rebelles.

Les rebelles touaregs qui forment le MNLA : Mouvement national de libération de l’Azawad organisent une guérilla contre les forces loyalistes, touaregs également. Tout cela sur fond d’élection, prévu le 29 avril et que le président « Amadou Toumani Touré », qui termine un second mandat, voudrait organiser dans le calme.

Les rebelles qui semblent avoir pris en otage le ministre des affaires étrangères « Monsieur  Soumaila Boubèye Maiga » ont pris le contrôle de « ORTM » (office national de radio télévision). Les derniers jours ont vu le rattachement aux mutins de quelques membres de la police et l’armée nationale qui manque d’armes et de munitions pour réprimer la rébellion commence elle aussi à se rebeller contre le pouvoir en place. Bamako, la capitale du Mali qui craint un coup d’état, semble redouter un début de guerre civile. Le Mali, territoire en forme de nœud papillon voit ses deux ailes séparées par une étroite bande de terre qui semble devenir zone de séparation. 

Ce pays, aux multiples ethnies, aux frontières communes avec l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, la cote d’ivoire, la guinée est une ancienne colonie Française indépendante depuis 1960 et comme la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest, a beaucoup de mal à obtenir un régime véritablement démocratique.