Le Tour de France est cette fois serieusement dans le collimateur de la Commision Européenne. Il ne s'agit pas cette fois d'une affaire liée au dopage….
Non, depuis des années les critères de sélection des équipes sélectionnées au Tour de France est sujet à polémique. Ce qu'on reproche aux directeurs successifs du Tour, c'est de sélectionner préferentiellement des équipes françaises……
La société du Tour de France depuis des décennies dit privilégier les aspects sportifs….les spécialistes étrangers à force d'avaler des couleuvres apprecient très peu ce genre de commentaires ….
Un observateur un peu averti remarque par exemple que le prix de la combativité est presque systématiquement remis à des coureurs français.
L'affaire Unibet en 2007
Cette année en vertu des accords signés avec l'uci , les équipes pro-tour sont invitées de droit à participer à la course par étapes Et bien non dit la Société du Tour de France, pas Unibet au prétexte que s'est une société de pari .
Loin de défendre Unibet; société suedoise qui au niveau du droit social est loin d'être une société sans taches …c'est le moins que l'on puisse dire! Loin de moi l'idée de défendre les sociétés de paris et les paradis fiscaux……..mais Unibet en vertu du droit européen a le droit de courir le Tour point à la ligne.
Une chose m'interpelle, à la tête de la Société du tour le nouveau directeur est un ancien journaliste sportif Monsieur Christian Preud'homme.
Ce Monsieur connaissait les dérives régaliennes de la société du Tour avant de passer de l'autre côté. Dès qu'il a endossé son nouveau costume, il s'est empressé de retourner sa veste. L'esprit critique est à géométrie variable.
Il parle d'éthique sportive de lutte contre le dopage. Bien, bon le dopage est une pratique détestable, la cooptation en est une autre….
En vérité de très gros intérêts sont en jeux …Le monopole de la française des jeux par exemple……en France est menacé par les sociétés de paris comme Unibet….qui chaque jour gagne des parts de marché.
Comme par hasard l'équipe Unibet s'est vu refusée dans d'autres courses, à priori elle ne pourra pas courir le Tour d'Espagne….comme par hasard…
La Commission Européene accuse donc les organisateurs du Tour de violer les lois de libre concurrence dans l'Union.
La société du Tour de france va elle être condamnée à payer des astreintes et ces astreintes seront-elles au prorata de sommes gigantesques en jeu ?
Le 25 juin 2007
La société de paris Unibet s'apprête à attaquer en justice Amaury Sport Organisation (ASO), organisateur du 94e Tour de France cycliste, pour tenter de participer à l'épreuve qui partira le 7 juillet de Londres, a annoncé ce lundi le manager-général de l'équipe, Koen Terryn, disposé à courir sous les couleurs de Canyon.com.
"Boule d'Or avait autrefois été admis dans la course malgré l'interdiction de la publicité pour le tabac, en devenant l'équipe Sunair", rappelle M. Terryn. "Pourquoi ne pas suivre cet exemple? On l'a déjà proposé à ASO, qui est demeuré sourd".
Affaire à suivre
le 29 -6-2007
On apprenait que l'éviction d'Unibet serait dûe à des raisons sportives!?Lesquelles on l'ignore! D'un point de vue sportif l'equipe Unibet a quand même réussi à placer deux coureurs dans le top 10 du Tour de Suisse, épreuve de préparation la plus consistante avant le Tour ……Combien d'équipes peuvent en dire autant?
Fançaise des jeux contre Unibet
STOCKHOLM (Reuters) – La société suédoise de paris en ligne Unibet annonce que son directeur général, Petter Nylander, est en garde à vue à Amsterdam en application d’un mandat d’arrêt pour infraction à la législation française sur les jeux.
Petter Nylander a été appréhendé lundi par les autorités néerlandaises alors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un avion à destination de la Grande-Bretagne pour rentrer chez lui, précise Unibet.
« L’origine de cette arrestation se trouve dans les poursuites engagées en 2006 en France contre Unibet par le monopole de la loterie Française des Jeux et le monopole des paris hippiques PMU pour violation des lois nationales françaises de 1836 et 1891 protégeant ces monopoles d’Etat », explique la société dans un communiqué.
« Unibet est outré par le mépris total de la France vis-à-vis de la réglementation de la Communauté européenne, mépris qui vise à protéger un monopole intérieur commercial des paris que conteste la Commission européenne. »
Un représentant d’Unibet a précisé à Reuters que Nylander se trouvait toujours en garde à vue mardi matin à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol.
On a par la suite appris auprès de la Commission européenne que la France allait renoncer aux poursuites.
« Des instructions ont été données pour arrêter la procédure », a-t-on déclaré à Reuters sous condition d’anonymat.
Un porte-parole de la Commission européenne a souligné la non conformité de la législation française à la législation européenne. Un innocent a peut-être été arrêté, a-t-il dit.
Les paris en ligne sont interdits en France. La Commission européenne a donné à la France jusqu’au 31 octobre pour répondre à sa demande de lever l’interdiction.
Selon la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, citée par Le Parisien la semaine dernière, le gouvernement doit réfléchir à l’avenir « sans tabou » pour trouver un moyen le laisser les opérateurs de casinos se développer sur internet.
Mais le ministre chargé des Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet a déclaré que l’arrestation du dirigeant suédois était conforme aux règles du marché intérieur européen.
« C’est parfaitement normal à ce stade puisqu’il n’y a pas de marché intérieur pour les paris », a-t-il déclaré.
Patrick Partouche, patron du Groupe Partouche, a été condamné à une amende et à de la prison avec sursis cette année pour avoir prêté son nom à un site de jeux de poker.
La française des jeux touchée coulée?
C’est un jour à marquer d’une pierre blanche pour tous les opérateurs de jeux d’argent en ligne prêts à fondre sur la toile française et ses millions de cyberparieurs potentiels. Comme prévu, la France s’est engagée en début d’après-midi -et pour la première fois- auprès de la Commission européenne à ouvrir son système de paris sportifs en ligne à la concurrence.
Une ouverture au monopole établi par deux lois de 1891 et 1907 mais de manière maîtrisée a bien précisé le ministre du Budget Eric Wœrth à la sortie de la réunion avec le très libéral -et grand joueur- commissaire irlandais au Marché intérieur Charlie McCreevy.
Concrètement, la France, qui fait l’objet, comme une petite dizaine d’autres pays membres de l’Union, d’une procédure en infraction pour entrave aux règles européennes, présentera fin janvier ou début février une proposition à la Commission afin d’éviter un recours devant la Cour de justice de l’UE.
Ce nouveau cadre du jeu d’argent, dont la définition reviendra à une mission composée de l’inspection des Finances et de l’inspection générale de l’Agriculture, devra trouver le moyen de concilier à la fois l’ouverture des marchés du PMU et de la Française des jeux exigé par Bruxelles et le respect de certains principes auxquels sont attachés la France. Autrement dit, l’exécutif européen laisse à la France jusqu’au milieu de l’hiver pour peaufiner son projet de libéralisation et attendra cette période pour décider ou pas de traîner le pays d’Ourasi et du Rapido devant la cour de justice de Luxembourg.
«Ce serait de bon augure avant la présidence française de l’Union parce qu’il n’est pas sain que les contentieux perdurent», a reconnu le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.
Depuis près de deux ans, la France subit les foudres de l’exécutif européen parce qu’elle refuse d’octroyer des licences à des opérateurs privés cotés à Londres (Betfair), Stockholm (Unibet) ou Vienne (Bwin) en avançant divers prétextes : la protection des jeunes et des consommateurs et la nécessité d’une offre «modérée» de jeux dans un pays qui joue moins que la moyenne européenne; la lutte contre la fraude sur Internet, le blanchiment d’argent et les manipulations éventuelles de bookmakers pour «orienter» à leur avantage le résultat de tel ou tel compétition sportive; enfin, la défense d’un système original de financement d’une filière hippique qui fait vivre 62.000 personnes en France via une ponction de plus de 600 millions d’euros sur les recettes annuelles du PMU. «Aujourd’hui, c’est le début d’un processus», a dit Jean-Pierre Jouyet, qui ne craint cependant pas l’idée d’aller devant les juges de Luxembourg si une solution négociée n’est pas trouvée. La France dispose, a-t-il dit, de «bons arguments» pour se défendre.
Si elle intervient, l’ouverture à la concurrence sera de toute manière très encadrée, ce que la Commission ne conteste d’ailleurs pas sur le principe puisqu’elle demande surtout l’arrêt des discriminations envers les concurrents potentiels du PMU et de la FDJ désireux de s’établir en France.
Bruxelles accepte parfaitement qu’un pays fasse le choix de limiter les occasions de jeux pour «prévenir l’exploitation des jeux de hasard à des fins criminelles ou frauduleuses», mais il faut également, selon les services de Charlie McCreevy, que les moyens soient proportionnés au but poursuivi.
Cela signifie que l’encadrement du système et le refus que la France a longtemps opposé aux demandes de libéralisation, doivent bien servir à protéger la moralité du jeu et non le monopoles d’entreprises d’Etat qui ont connu ces dernières années une forte croissance de leur chiffre d’affaires.
Les lignes rouges non négociables fixées par la France ont été clairement rappelées aujourd’hui à Bruxelles : pas d’activité de paris sportifs sur la base d’une simple reconnaissance mutuelle, ce qui signifie que les entreprises actives sur Internet devront respecter un cahier des charges et obtenir un agrément français et pas seulement une licence maltaise, de Gibraltar ou de l’Angleterre. Pas question, donc, d’autoriser le site Zeturf à prendre des paris sur les courses de chevaux en France uniquement parce qu’elle aurait reçu l’agrément de La Valette.
De même, les recettes fiscales devront en partie revenir à l’Etat – elles y sont parmi les plus élevées de l’union européenne – et à la filière hippique alors que la libéralisation a tué cette activité en Belgique et en Allemagne.
Paris entend également se donner les moyens de lutter contre les sites illégaux de paris sur Internet, qui permettent le blanchiment de l’argent sale et le contrôle du secteur par le crime organisé.
Enfin, et c’est un point capital, les paris devront y rester mutuels, ce qui empêchera les bookmakers de pratiquer les paris à cote fixe devenus la norme en Angleterre où l’on mise sur la couleur de la cravate du premier ministre ou le temps qu’il fera dans un mois.
Pour n’avoir pas respecté la législation française, le directeur général de la société suédoise de paris en ligne Unibet vient de se voir privé pendant une semaine de sa liberté de mouvement.
Arrêté le 22 octobre à Amsterdam sur le fondement d’un mandat d’arrêt européen, il a été mis en examen pour «loteries illicites, prises de paris illicites sur des courses de chevaux et publicité de loteries illicites», ce qui a suscité la colère de la Commission européenne.
Il a été en examen en milieu de semaine dernière pour violation du monopole français sur les jeux de hasard par un juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) sur plainte de la Française des jeux et du PMU.
En septembre 2006, deux dirigeants du géant des paris en ligne autrichien Bwin. com avaient également été arrêtés près de Nice et avaient passé trois jours en cellule avant d’être eux aussi mis en examen pour «tenue illicite de jeux de hasard».
Mais cette législation qualifiée «d’obsolète» par Petter Nylander est également remise en cause par la justice française elle-même! Dans un arrêt rendu le 11 juillet dernier, la Cour de cassation, plus haute juridiction française, avait ainsi annulé la condamnation de la société maltaise de paris en ligne sur des courses hippiques Zeturf au motif que le monopole du PMU ne pouvait se justifier au regard de la politique «d’expansion commerciale» de ce groupement d’intérêt économique à but non lucratif.
Le PMU a rapporté l’an dernier un milliard d’euros à l’Etat et l’on estime que 33% des Français misent en moyenne 5 euros par semaine. Soit un marché hexagonal aujourd’hui évalué à 37 milliards d’euros de mise en 2006 et que les nouveaux opérateurs entendent bien faire croître et prospérer dans les années prochaines.
affaire à suivre