L’espion Jonathan Pollard accusé d’espionnage au profit d’Israël et condamné à la prison à vie le 4 mars 1987 par les Etats-Unis fait l’objet d’une enquête du contrôleur d’Etat à la demande de la Knesset sur les actions entreprises par le gouvernement israélien pour obtenir sa la libération.

Dans un rapport publié lundi dernier, de nombreux hauts représentants de la Défense et politiciens israéliens soutiennent que cette enquête « compromet les efforts déployés pour obtenir la libération de Jonathan Pollard« .

L’un d’entre eux a même été jusqu’à qualifier cette décision « d’outrageante… Seul un Etat devenu fou permettrait à un contrôleur d’Etat, qui se conduit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, d’enquêter sur un sujet si sensible qui ne relève pas de son autorité« .

Le regain d’intérêt pour cette affaire après 20 ans de son jugement, semble lié aux tentatives de trouver une issue au blocage que connaît la situation au proche orient aggravé par les clivages palestiniens internes entre l’autorité palestinienne et le Hamas. Marwan Bargouthi serait l’homme providentiel pour beaucoup dans l’ébauche d’une telle solution. Pressé par les perspectives des pressions pour sa libération le gouvernement Israélien serait à la recherche d’un scénario pour un compromis en vue d’échanger sa libération avec celle de son espion.

Rappelons que Jonathan Pollard, officier dans les services de renseignements US de la Navy, constatant qu’un tri était effectué dans les informations sur les pays arabes communiquées aux Israéliens, a pris contact avec un service particulier de l’ambassade, dépendant directement du Ministère israélien de la Défense. Pendant plus d’un an, il a alimenté ce service d’informations de première main : photos satellites de bases militaires arabes, de la Libye à l’Iran. Les photos du quartier général de l’OLP à Tunis ont, par exemple, permis le raid israélien sur la Tunisie du 1er octobre 1985 qui a fait 68 morts (50 Palestiniens et 18 Tunisiens).

TUNISIA Watch – 30 Mars2007

L’espion Jonathan Pollard accusé d’espionnage au profit d’Israël et condamné à la prison à vie le 4 mars 1987 par les Etats-Unis fait l’objet d’une enquête du contrôleur d’Etat à la demande de la Knesset sur les actions entreprises par le gouvernement israélien pour obtenir sa la libération.

Dans un rapport publié lundi dernier, de nombreux hauts représentants de la Défense et politiciens israéliens soutiennent que cette enquête « compromet les efforts déployés pour obtenir la libération de Jonathan Pollard« .

L’un d’entre eux a même été jusqu’à qualifier cette décision « d’outrageante… Seul un Etat devenu fou permettrait à un contrôleur d’Etat, qui se conduit comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, d’enquêter sur un sujet si sensible qui ne relève pas de son autorité« .

Le regain d’intérêt pour cette affaire après 20 ans de son jugement, semble lié aux tentatives de trouver une issue au blocage que connaît la situation au proche orient aggravé par les clivages palestiniens internes entre l’autorité palestinienne et le Hamas. Marwan Bargouthi serait l’homme providentiel pour beaucoup dans l’ébauche d’une telle solution. Pressé par les perspectives des pressions pour sa libération le gouvernement Israélien serait à la recherche d’un scénario pour un compromis en vue d’échanger sa libération avec celle de son espion.

Rappelons que Jonathan Pollard, officier dans les services de renseignements US de la Navy, constatant qu’un tri était effectué dans les informations sur les pays arabes communiquées aux Israéliens, a pris contact avec un service particulier de l’ambassade, dépendant directement du Ministère israélien de la Défense. Pendant plus d’un an, il a alimenté ce service d’informations de première main : photos satellites de bases militaires arabes, de la Libye à l’Iran. Les photos du quartier général de l’OLP à Tunis ont, par exemple, permis le raid israélien sur la Tunisie du 1er octobre 1985 qui a fait 68 morts (50 Palestiniens et 18 Tunisiens).

TUNISIA Watch – 30 Mars2007

Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/03/30/l-affaire-pollard-remonte-en-surface-20-ans-apres-sa-condamn.html.