Un pêle-mêle? Non. Un puzzle 10 000 pièces ? Peut-être. Une vérité introuvable?Oui. Un engrenage juridique à s’arracher les cheveux ? Sur ! Une justice à deux mesures, pour deux affaires? Aie, j’ai mis le doigt ou cela fait mal ! OUI …Alors lisez…

    

     Rappel des faits :


    (Oui parce que, l’on à tendance, à oublier la véritable cause, de tout ce raffut médiatisé, pénale-judiciaire, et je pourrais en écrire une tartine.)

      Thorigné sur Dué, petite commune, perdue au fin fond de la Sarthe, ou vit paisiblement, aux premiers abords, une famille somme toute classique, avec père, mère, enfants, petits enfants, terres, société, ferme, bétails… Tous, réunis, à pas moins de quelques mètres les uns des autres. Vous, me direz, rien de plus banal, pour une communauté rurale, ou tous se démènent corps et âmes, pour ramener de quoi faire vivre une patrie. La patrie Leprince, sauf que bien mélangé avec beaucoup de pression, vous obtenez un cocktail détonnant, qui à explosé ce terrible, 4 Septembre 1994.

     5 Septembre 1994, au matin, les sirènes hurlantes dans le village, le drame s’est produit, la veille au soir. Quatre assassinats, deux adultes, deux enfants du clan Leprince,l’un des trois frères, sa femme et ses deux aînées sont cruellement tués, mutilés avec acharnement et sauvagerie, par une arme contondante, je ne citerais bien sur pas de nom, puisque malgré l’opinion publique rien a été prouvé sur cet objet et rien pour avérer que c’était bel et bien une « feuille de boucher ».

     S’en suit, une affaire criminelle, qui dans les années 90, défraie les médias, la cité judiciaire, le monde politique, tout ce petit monde bourgeonne, avec un mot d’ordre, « Faisons vite , faisons MAL ! ». Il leur faut un coupable, à tout prix tellement, la pression médiatique, est forte. La France entière, vit au souffle de l’Affaire Leprince. De ce fait, lourd poids, que pèse sur les épaules, de ces magistrats, gendarmes, reliées à l’affaire !

     L’anarchie judiciaire, totale, ou tout se mêle, de 1997 à Aujourd’hui.


     Dans cette affaire, tout et rien est fait, rappelons quand même, dans ces années la, nous sommes aux prémices de la police scientifique et que les « experts » n’excitaient pas… la scène de crime, a été analysée mais pas comme elle aurait pu l’être de nos jours. Aujourd’hui souiller une scène de crime est pas envisageable à l’époque oui. Sous les feux des projecteurs en  suspect "numéro 1", d’abord, des étrangers, nomades, ensuite la famille, elle même.

 

                                                            -1994-

 

C’est donc le 7 septembre, qu’une « rafle » est faite à Thorigné pour, entendre la clan Leprince, déjà bien décimé par le drame, qui vient de s’abattre sur leur famille. Patriarche et Matriarche, sont emmenés ce soir la, dans les locaux de la gendarmerie, avec Dany l’aîné de la fratrie et son épouse. Dans ces jours la, sera aussi entendue la plus grande des petits enfants, pas majeur à l’époque. Âpres des heures et des heures, d’interrogatoires, de pression, de versions différentes de part et d’autres, avec des pseudos-révélations qui ne tiennent qu’à peine debout, de part les dires de Martine Leprince, (ex-femme de Mr Dany Leprince) de leur fille aînée , dont je vous passe les détails, on arrive à la 46 eme heures de garde à vue pour Dany Leprince. Les aveux, tant attendus ? Non, l aveux attendu, « j’ai tué mon frère » et non pas « je les ai tous tué ».

A partir de ce moment précis, l’engrenage est lancé, plus rien n’arrêtera la machine infernale de la justice. Le coupable idéal, pourtant sur les scènes des crimes, rien ne viendra accabler Mr Leprince, pas d’ADN, pas d’empreinte, pas de sang, rien lui appartenant à proprement parlant. Le 22 septembre 1994, quelques jours après avoir été mis en examen, il se rétracte, en expliquant que les aveux lui avait été extorqués par les forces de l’ordre. Des lors, Dany Leprince clame, son innocence, alors que personne d’autre dans cette affaire n’est inquiété, pas même, les personnes dont les différentes versions divergent. Et on entendra quand même de la bouche de l’accusé n°1 « C’est parce qu’elle m’accuse que je saisis qu’elle est l’auteur des faits. Je savais que j’étais innocent des faits. Comme elle m’accuse, j’en déduis que ma femme connaissait les faits mieux que moi.

 

                                                            -1997-       

 

      Trois ans après les faits, le jugement tant attendu, ou Dany Leprince clamera toujours son innocence, sera reconnu coupable, uniquement avec des aveux, et les accusations son ex-épouse et de sa fille aînée. Il sera alors condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec un peine incompressible de 22 ans de sûreté.

 

                                                            -1997 à 2006-

 

     Impossible de faire appel encore à cette époque de la décision de la justice, donc c’est dans l’ombre de la justice que sera faite une contre-enquête, par des journalistes, action justice, et détective.

 

                                                           -2006-

 

     Un complément d’enquête est demandé par le parquet,Un rapport sur la contre-enquête est déposé à la Commission de révision des condamnations pénales, pour appuyer une demande de révision du procès. En mars 2006, une décision de la Commission admet que des éléments introduisent un doute sérieux quant à la culpabilité de Dany Leprince, un complément d’enquête est bien sur présenté , et cette demande va à l’encontre de l’avis du Parquet.

 

                                                            -2010- 

 

     La cour de révision est sommée par la commission de révision de la Cour de cassation après avoir été saisie par cette dernière , de suspendre la peine de Mr Leprince, alors qu’aucune décision n ‘a été rendue quand à l’annulation de sa peine. C’est une première en terme de Justice Française ! C’est donc le 8 juillet que Dany Leprince sera libéré de Poissy.

 

                                                             -2011-

 

     L’avocat de la cours de cassassions demande l’ouverture d’un nouveau procès, dune nouvelle enquête, visant à inquiéter l’ex- femme de Mr Leprince. C’est la 9eme fois dans l’histoire de la justice Française, qu’une telle décision aboutira. Nous arrivons au 6 avril , pour enfin avoir le délibéré des assesseurs et du juge, requête pour le procès et pour la réouverture du l’enquête rejetées. Dany Leprince sera réincarcéré le jour même.

 

     Refus de la grâce présidentielle de Nicolas Sarkozy, pour Dany Leprince.

 

     Dépôt de plainte de l’association pour les victimes, auprès du CSM (Conseil supérieur de la magistrature), contre le procureur de l’époque, qui faisait partie du procès 97, amenant au verdict final.


 

 

 

 

     Mais quelle Affaire, juridique, judiciaire, humaine! Alors coupable, pas coupable, chacun y va de son avis. Ce qui est sur, aujourd’hui, c’est que 4 victimes directes ont été avec une barbarie sans nom, exécutées, que pour le sur, 2 victimes indirectes, sont parties les rejoindre, Me Renée Leprince ayant mis fin à ses jours en 2007, lasse du combat qu’elle menait pour son fils, et du drame passé. Mr Papillon, papa, d’une victime du 4 septembre 94, s’est laissé mourir de chagrin. Une justice, qui part dans tous les sens, qui va et vient, entre toutes ses décisions, mais qui oublie bien vite que même si elle pense Mr Leprince coupable, tout sur les lieux des crimes indique qu’il n’était pas seul, dans cet atroce tuerie, et que pour la mémoire des victimes, il serait bon que la vérité se sache, et que les assassins paient… Une anarchie totale plane sur cette affaire, qui couvre, qui? quel intérêt a la justice , à ne pas réouvrir d’enquête, ni de procès… Chose est sure, c’est que pour ses petites filles et parents, cruellement assassinés la vérité VRAIE doit être faite, sur cette macabre affaire, et que l’Affaire Dany Leprince, se réglera une fois, l’Affaire Leprince démêlée.