On a tous entendu parler de Lady Gaga. En bien ou en mal.

On l’a sans doute tous entendue aussi, sans le savoir peut-être, la soupe se mélangeant à d’autres soupes sans forcément qu’on en distingue la marque.

 Une robe en viande sur scène ou des tenues très légères, c’est à peu près en ces 2 seules choses que tient l’image provocatrice de celle qui s’est faite appeler GAGA plus ou moins en référence à Radio Gaga, tube de Queen. Autre sphère !

La demoiselle sait bien où est son intérêt. Une musique qui n’en est pour ainsi dire pas, et diverses frasques dans les médias pour convaincre une population de jeunes adolescents en mal de repères.

 La recette fonctionne assez souvent depuis plusieurs décennies. Quoi qu’il y a d’habitude quand même une once de talent pour la musique, ce qui n’est indubitablement pas le cas ici.

On en a connu des provocateurs … Gainsbourg en tête du cortège populaire, Sid Vicious et les Pistols du côté de l’Angleterre, bref …

Mais n’y avait-il pas, se fondant avec cette indéniable envie de provoquer, une âme créatrice, un ouragan d’idées, de révolte ou un simple génie artistique ? Bref de la matière ?

Là, nous avons une nana agitant davantage son corps, balbutiant à l’occasion quelques monosyllabes, sans réel fond artistique, ni démarche. Une sorte de néant.

Le néant restera le grand gagnant de ce phénomène dont tout le monde aura sans doute oublié l’existence d’ici quelques années.

C’est d’ailleurs le lot de bon nombre d’artistes médiatisés aujourd’hui. On le regrettera ou non, mais le constat est édifiant.

Puisse Lady GAGA ne pas devenir un exemple trop entêtant pour nos jeunes ados.