Une étude sur "l’adoption internationale et son influence sur la protection des enfants au Népal" vient d'être publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et la Fondation Terre des hommes. Cette étude révéle que des enlèvements et des ventes d’enfants sont régilièrement commis en l'absence de toute juridiction.

 

En 2006, ce trafic aurait généré près de deux millions de dollars.

 

Les institutions pour enfants, qui ont sous leurs tutelles environ 15 000 jeunes pensionnaires, promettent aux familles en difficultés financières ou sociales de prendre en charge leurs enfants et de leur donner une éducation. Usant de tromperies, des fonctionnaires font signer aux parents analphabètes des documents juridiques autorisant l'adoption.

 

Les clients européens ou américains du nord, plus ou moins dupes, sont prêts à payer, pour les frais d'adoption, des sommes allant jusqu'à 25 ou 30 000 dollars.

 

Suite à ce rapport, le gouvernement s'est engagé à élaborer une loi sur l’adoption internationale, mais on peut douter que cette réforme aille jusqu'à la mise en place d’un mécanisme de contrôle qui permette de démanteler l’industrie de l’adoption.