Un accord de compétitivité a reçu la signature de trois organisations syndicales. Les signataires sont le SPI-GSEA, la CFE-CGC et Force ouvrière. Cet accord de compétitivité a été proposé par la direction du constructeur automobile PSA et a été signé ce jeudi 26 juillet lors d’un comité d’entreprise.

Cet accord a fait l’objet de négociations avant l’annonce du plan de PSA qui prévoyait la suppression de 8 000 postes et la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. 

Il s’agit d’un accord visant à assurer la sauvegarde des emplois sur le site de Sevelnord d’Hordain dans le Nord de l’Italie. Cet accord dure trois ans et il est reconductible pour deux ans. La direction s’est engagée à ne procéder à aucun licenciement économique pendant la durée de cet accord. Par ailleurs, elle a décidé d’augmenter le pourcentage de l’intéressement et à verser une prime de 350 euros aux salariés en contrepartie du gel des salaries. Cet accord porte enfin sur une gestion plus flexible des RTT et du temps de travail des salariés.

 

 Cet accord, majoritairement approuvé par les syndicats, a été refusé par la CGT. Ludovic Bouvier, représentant de la CGT, a affirmé que son syndicat était farouchement opposé à cet accord. Il a précisé que cet accord remettait en cause la vie de famille, les conditions de travail et le pouvoir d’achat des salariés. il a considéré que l’ensemble des mesures prises aux termes de cet accord de compétitivité nécessitait un référendum. D’ailleurs, selon lui, son syndicat va appeler à un référendum à la rentrée. 

La CGT critique sévèrement cet accord puisqu’elle assimile cet accord à du chantage. En effet, Ludovic Bouvier a affirmé que cet accord "est un véritable chantage pour nous faire partir dans d’autres entreprises sous peine d’avoir 40% de salaire en moins".