Depuis de nombreuses années, la Société de l’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) tente de plusieurs façons de sensibiliser les jeunes à une conduite plus responsable. En effet, il est démontré que tous les nouveaux acquéreurs d’un permis de conduire sont plus à risque d’un écart de conduite, pendant les premières années de pratique.

Ainsi, la période où se donnent les cours théoriques a été prolongée. Cette révision était totalement nécessaire, selon moi, puisque les jeunes devront se concentrer davantage sur l’anticipation des risques et les comportements dangereux sur la route.

De mon point de vue, cette procédure était nécessaire, afin que les apprentis mesurent les dangers de la conduite. D’ailleurs, les jeunes des 16 à 24 ans sont ceux les plus présents sur la scène des infractions routières et des accidents de la route. En outre, la période transitoire entre le permis d’apprenti conducteur et le permis probatoire a été prolongée de quelques mois. Etant ainsi passée de 8 à 12 mois, les jeunes bénéficieront de plus de temps pour pratiquer, que ce soit avec leurs parents ou l’accompagnateur de leur école de conduite. Selon moi, cette période est l’une des plus importantes, puisque l’apprenti assimile plusieurs astuces provenant de son mentor.

Lorsque les jeunes ont complété la phase du permis temporaire, ceux-ci se voient octroyer le droit de conduire seul, par le billet d’un permis probatoire qu’ils auront pendant 2 ans. Lors de cette deuxième étape, les apprentis disposent de seulement 4 points d’inaptitude et une tolérance zéro concernant l’alcool. De mon point de vue, cette méthode est totalement justifiable. Apparemment, les jeunes détenteurs de permis sont ceux qui s’écartent le plus du code de la route. Ainsi, le nombre restreint de points qui leur est alloué les contraindra dans leurs excès ou leur permis leur sera retiré. Finalement, après une période de deux ans, les apprentis pourront accéder aux permis de conduire régulier. Auparavant, ce type de permis allouait 15 points d’inaptitude aux détenteurs. Par contre, la Société de l’Assurance Automobile du Québec a maintenant changé le processus, afin qu’ils obtiennent graduellement le total des points. D’abord, les titulaires de moins de 23 ans auront 8 points, ceux de 23 ou 24 ans auront 12 points et ceux de 25 ans ou plus en auront 15. De mon point de vue, cette nouvelle méthode fera en sorte que les titulaires de permis de conduire seront davantage conscients de leur implication sur la route et des risques qu’ils peuvent courir s’il ne serait responsable. En obtenant graduellement leurs points, les jeunes de la tranche de 16 à 24 ans sauront enfin la valeur réelle d’un permis de conduire et à quel point il est facile à perdre. Pourtant, la SAAQ n’a pas toujours eu de bonnes solutions concernant la sensibilisation aux infractions du code de la route chez les jeunes. En effet, elle a voulu instauré un couvre-feu, chez les titulaires de 16 à 24 ans, les empêchant de prendre le volant entre minuit et 5h, sauf pour se rendre à leur lieu de travail ou d’étude. Par contre, cette méthode aurait pour effet, selon moi, de brimer certains jeunes qui sont responsables, ainsi qu’en révolter d’autres. Par ailleurs, cette procédure entrainerait une gestion immesurable de la route lors des périodes visées. Finalement, l’obtention graduelle du permis de conduire régulier est un des remarquables moyens de sensibilisation mis en branle par la Société de l’Assurance Automobile du Québec. En effet, les jeunes en sortiront plus matures et davantage responsables concernant les dangers de la route.