Le Modem réintègre ce qu’il a toujours été à droite.

 

Quelle tromperie ce François Bayrou, qui a tant critiqué Sarkozy, il a même été classé le plus anti sarkozyste de l’opposition, et il fait maintenant amende honorable en s’approchant de la majorité actuelle qui, dans un sourire en coin, à droite on a le pardon facile, n’est-ce pas un homme de droite ce Bayrou ? Alors on l’accepte, c’est toujours cela de pris, la droite n’a pas d’état d’âme, seul le résultat compte, il ne nous insulte plus.

François Bayrou par Nadine Morano

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Par contre je plains tous ceux qui ont voté pour lui déçus du socialisme espérant que ce faux cul fasse éclater ce parti pour prendre sa place. Impensable que l’on soit aussi stupide, a moins d’être de droite. Ces sympathisants socialistes déçus par cette guerre des chefs ont espérés en ce Modem ne voulant pas voter à droite ni à gauche et, ils se sont laissés séduire par ce Bayrou qui s’y connais dans l’art du double jeu et qui maintenant devant ses défaites successives affiche la véritable orientation politique qu’il n’aurait jamais dû renier. Rappelez-vous, il avait entendu des voix «tu seras président François», alors droit dans ses bottes le voila parti en croisade contre les socialistes et contre Sarkozy. Un intelligent de première qui critiquant le bi-partisme, mais voulait prendre la place de l’autre le PS, comment a-t-on pu y croire ? Mais, il faut lui rendre hommage, il a presque réussit son pari, les socialistes ont tremblés, et puis, il n’a pas pris la main tendue de Ségolène encore une faute d’orgueil «comment moi sous les ordres d’une cruche !» Allons….

Un article de Libération du 02/06/10 évoque un recentrage de Bayrou après sa déroute aux régionales. Lors d’un tête-à-tête, il y a une dizaine de jours, François Bayrou, a confié à Pierre Méhaignerie, patron des centristes de l’UMP, son intention de se «recentrer» après son échec aux régionales de mars. Il lui a également glissé qu’il serait prêt à se rallier à une future majorité à condition que le candidat à l’Elysée inscrive, dans ses promesses électorales, l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les prochains scrutins et notamment les législatives de 2012. Alors là, encore une fois, il risque une nouvelle déception, comme si l’UMP avait besoin de Bayrou pour son candidat qui sera de toute façon Nicolas Sarkozy. François ne pouvait pas se rendre à l’UMP sans rien, ce serait une capitulation après ses attaques très hostiles envers Sarkozy. N’a-t-il pas accusé le chef de l’État de «bushiste» et son manque de valeurs, avec ses dérives inégalitaires. Or, le 22 avril dernier il a passé une heure à l’Élysée, il en serait ressorti le sourire aux lèvres et le discours changé. Satisfait que Sarkozy veuille inscrire dans la Constitution l’interdiction de voter un budget en déficit, une mesure qu’il avait lui-même proposée en 2007. En outre, il aurait même proposé de voter la réforme des retraites en cours de préparation au gouvernement.

Un vrai virage à 180 degrés quand on pense à la rencontre Vincent Peillon, PS, Daniel Cohn-Bendit, Verts, Marielle de Sarnez n°2 du Modem et Jean-Luc Benhamias, Robert Hue, PCF et Christiane Taubira, PRG, sont arrivés bras dessus bras dessous aux ateliers d’été du courant «L’espoir à gauche» de M. Peillon à Marseille le 22/08/09. «Photo de famille progressiste». Après un déjeuner dans un grand hôtel voisin, ils sont sortis tous ensemble pour poser pour la «photo de famille progressiste», très attendus par de nombreux photographes venus immortaliser cet instant inédit.

Document Libération.fr

Or, dans une lettre adressée aux militants rendue publique vendredi, François Bayrou confirme avoir eu une rencontre privée et «en toute liberté» avec le chef de l’État en avril dernier. Mais il affirme que son entrevue n’était qu’un «échange de points de vue», justifié par «les jours de crise que nous traversons». «Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l’œil», écrit-il. Il précise avoir abordé à cette occasion plusieurs dossiers ouverts par le gouvernement, notamment le projet de loi d’interdiction de la burqa et la réforme des retraites.

Alors François Bayrou dans le giron de l’UMP mais bien sûr, il ne peut en être autrement, c’est sa famille, mais il lui faut un peu de temps pour préparer ses compagnons un peu déboussolés du virage à 180 °