La voiture électrique Avec le taux de Co2 dans l’atmosphère qui augmente d’années en années et le réchauffement climatique qui empire, on peut se demander si le point de non-retour est franchi et s’il n’est pas trop tard pour agir. Néanmoins, on peut espérer certains changements drastiques qui amélioreraient la qualité de l’air et procureraient aux générations futures un monde plus vivable.  L’idée de la voiture électrique a vu le jour au début du XXe siècle. La «jamais contente» fut le premier véhicule à franchir le cap des 100km/h et aussi le premier véhicule électrique routier fonctionnel. Les progrès du moteur à essence furent cependant plus rapides et la combustion pris le dessus sur le moteur électrique.  L’industrie du transport automobile recommence cependant à s’intéresser aux véhicules électriques à cause de leurs propriétés non-polluantes. En effet, si l’on remplaçait tous les véhicules utilisant la combustion du pétrole pour des voitures électriques, les problèmes de pollution atmosphérique seraient en partie réglés. En matière d’efficacité énergétique, les voitures électriques sont beaucoup plus efficaces que les voitures à essence : «La charge d’une batterie peut atteindre un rendement de 93%, idem pour la décharge. L’utilisation de l’énergie dans un moteur électrique est de 97%, d’où un rendement de la prise à la roue de 83%. De plus, l’électricité peut être produite localement et proprement (micro-éoliennes, panneaux solaires), ce qui réduit considérablement les pertes sur le réseau et les émissions indirectes comparativement aux énergies issues des combustibles fossiles qui voyagent loin et longtemps. Rappelons que le rendement d’un moteur thermique conventionnel est inférieur à 20% en usage normal, ce qui signifie que 80% de l’énergie produite est perdue.» Le problème avec le commerce des voitures électriques vient du fait que les constructeurs automobiles n’y voient pas une assez grande source de profit. Étant donné la grande durée de vie du moteur (celui-ci peut rouler jusqu’à 1 million de km !), l’industrie des pièces d’automobiles s’en voit grandement affectée. L’autonomie des voitures électriques est cependant beaucoup moins grande que celle des voitures à essence, elle n’atteint que 200 à 480 km.  Au Québec, le gouvernement Charest a mis en place des mesures pour que d’ici 2020, 25% des voitures traditionnelles soient remplacées par des véhicules électriques. Le budget alloué à ce projet est de 166 millions répartis sur… 5 ans. C’est peu, mais c’est un début. Espérons que plus d’importance soit accordée à ce projet et que l’objectif en soit atteint.