La violence conjugale Étant moi-même une femme, j’ai pu remarquer à quel point certains hommes considéraient encore aujourd’hui la femme comme une moins que rien.

Au Canada, la violence conjugale est présente dans beaucoup de foyers.

Selon les statistiques, il semblerait que dans une classe de niveau primaire, 3 à 5 enfants sont ou ont déjà été témoins de mauvais traitements infligés à leur mère.

De plus 30 à 40 % de ces enfants subiraient le même traitement que celle-ci.

e me demande sérieusement pourquoi encore aujourd’hui en 2010 les femmes ne dénoncent pas leur mari violent. J’aurais pu comprendre dans les années 1970, car dans ce temps la violence conjugale n’était pas perçue comme un crime. Mais depuis 1980 c’est puni et c’est un crime très grave. Le cycle de la violence…La violence s’installe progressivement. Cette période peut durer plus ou moins longtemps, parfois même des années avec la seule violence verbale et que la violence physique arrive.

Ce n’est pas toujours évident de s’en rendre compte. De plus la violence s’exerce par des épisodes plus ou moins rapprochées.

Celle-ci se divise en 3 phases cycliques.· La première phase : Stress, menaces, tensions, il y a une monté progressive de la tension entre les partenaires, une accumulation de frustration. Ex : Perte d’emploi, grossesse non désirés, conflit… · La deuxième phase : Hostilité, agression, crise. Cette période peut durer quelques minutes ou quelques heures. La plupart du temps, c’est le soir et la fin de semaine. Après la crise survient la réconciliation. On l’appelle la nouvelle lune de miel. La troisième phase :   Réconciliation, soulagementLe mari exprime ses regrets en étant chaleureux, plus attentif, achète pleins de cadeaux. C’est làque la victime croit qu’.il a changé qu’il ne recommencera plus. Malheureusement, c’est souvent très long avant que la femme se rende compte de ce qui se passe. Comme on dit souvent l’amour rend aveugle.Pourquoi reste-t-elle?

Ont elles peur, honte ou gardent- elles toujours espoir?

Je me le demande bien.