Non ce n’est pas de Brest dont j’ai envie de vous parler mais de Cherbourg. Cette ville a pourtant plein de similitude avec Brest. Je ne vous parlerai pas du temps qu’il y fait mais plutôt de positionnement géographique. Cherbourg est une ville où on y vient mais on n’y passe pas. Il faut un but, un objectif pour y venir.

 

J’y suis arrivée, il y a 10 ans déjà et je m’y sens comme chez moi. Pourtant pas facile les premiers temps de laisser sa Bretagne, ses amis, sa famille, mais bon il faut bien un jour quitter son cocon et découvrir d’autres horizons. Et j’ai découvert Cherbourg, ville maritime et militaire, ville pleine de lumières au gré du temps qui change. Beaucoup de personnes se moquent de Cherbourg : il y pleut tout le temps, il y a du vent, il n’y a rien à faire. Et alors qu’importe le temps qu’il fait, s’il y a du vent, l’essentiel c’est d’être heureux non ? Il n’y a rien à faire, cela me fait rire, il n’y a que les personnes sans imagination et sans imaginaire qui le pense. Car à Cherbourg et surtout ses alentours il y a des multitudes de choses à faire, à voir. Pouvoir profiter d’un environnement encore préservé du bétonnage, faire des kilomètres à pied au milieu de la lande avec comme seuls bruits, celui des oiseaux ou des vagues qui se fracassent sur les rochers.

C’est cela le Nord Cotentin, une liberté encore préservée de se promener, de sentir, de voir et d’écouter ce paysage changeant à la lumière d’un soleil couchant. J’aime cette région qui me fait encore rêver, et laisser mon imaginaire se développer. Imaginer vivre dans cette ancienne ferme, se lever le matin ouvrir les volets et ne découvrir que la mer à perte de vue. Pas de yacht luxueux, pas de lumières tapantes ou de musiques extravagantes. Juste la nature et moi. Cela fait du bien de s’évader des bruits de la ville pour retrouver ceux de la nature. Voilà Cherbourg c’est cela, pour certain elle apparaitra comme une ville de plouc, eh bien moi je l’aime comme ca et comme elle est.