Les services secrets français étaient totalement à côté de la plaque dans l'affaire Bétancourt.

On comprend mieux pourquoi ni les Colombiens, ni les Américains et ni les Israéliens ne voulaient la coopération française pour l'opération "échec et mat"….

La veille de l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt, les services secrets français ont failli diffuser une note annonçant son décès. Le document, provenant de la cellule chargée de suivre l’affaire de l’otage des FARC, est resté dans un coffre selon le site de journalisme d'investigation Bakchich..

A le croire, un haut cadre de la DGSE a reçu, dans la nuit du 1er au 2 juillet, une note de service en provenance du SER (Service d'Exploitation du Renseignement), qui s'occupe de collecter les informations sur le sort des otages de Colombie. Le SER était formel : Ingrid Bétancourt était morte suite aux mauvais traitements qu'elle avait subi.

Immédiatement, ce haut fonctionnaire de la Piscine (surnom du QG de la DGSE) s'interroge : faut-il diffuser l'information ? Dix ans plus tôt, un chef de service de la DGSE avait diffusé une note de service annonçant la mort du roi de l'Arabie Saoudite, lequel était finalement décédé… sept ans plus tard.

La fameuse note sur la libération de Bétancourt a été rangée dans un coffre. Dix-sept heures plus tard, la Colombie annonçait la libération d'une Ingrid Bétancourt bien vivante.