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Il est de bon ton de parler de ‘’transparence’’, il est de bon ton de parler de ‘’moralisation’’, surtout lorsqu’on parle de la vie politique !

 

Des idées sont bonnes, qui pourraient être mises en applications, d’autres sont moins bonnes, qui sont à éviter.

 

Quoiqu’il en soit, il est urgent de légiférer, ce, de manière à éviter l’arrivée des Extrêmes dans notre Pays !

« La moralisation de la vie politique passe par la réduction des dépenses. Y compris dans les communes… », écrit Claude Garrec, Président de Contribuables Associés, dans son édito paru dans Le Cri du Contribuable(*).

Au vu de ces différents scandales impliquant le monde politique et le monde financier, on ne peut que donner raison à Claude Garrec, d’autant quel’Affaire Cahuzac continue à défrayer la chronique médiatico-politique !

 

Il faut dire que, depuis 23 ans, Contribuables Associés œuvre pour la moralisation de la vie politique française. Pour cette Association, il convient de « dénoncer sans cesse l’excès de la dépense à tous les niveaux ». Pour elle, « il y a un lien entre le montant de la corruption ». « Si l’Etat est modeste, les fonctionnaires le sont, et les citoyens sont honnêtes », estime Claude Garrec dans son édito !« Ce sont toujours les dépense inutiles ou superflues qui font l’objet de commissions, puis de rétro-commissions. », continue-t-il.

Cependant, et je ne tiens pas à défendre Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du Budget du Gouvernement Ayrault, qui a lamentablement menti face à notre Représentation nationale, ne conviendrait-il pas, bien entendu, de réduire le montant excessif des impôts et taxes, et, en même temps, les dépenses ‘’somptuaires’’ et ‘’inutiles’’ de l’Etat et des collectivités territoriales ?

Face à cette crise économique, qui nous frappe, il faudrait, de toute urgence, mettre en place une politique de consommation, réinstaurer la confiance, baisser les charges dues par les entreprises et les salariés.

 

La modernisation de l’Etat s’impose, d’autant qu’elle est souhaitée, mais très mal ou peu appliquée, par le Président François Hollande et son équipe gouvernementale. Aussi, en tout premier lieu, il conviendrait, par mesure de saine économie, de supprimer purement et simplement les Conseils généraux pour ne garder que les Conseils régionaux : mais, pour cela, un Projet de Loi Constitutionnelle s’impose.

 

Comme le préconise Contribuables Associés, il faudrait que le Statut de l’Elu soit mis en place, mais, uniquement par le biais d’un Projet de Loi Constitutionnelle. Chaque Elu doit pouvoir percevoir une indemnité de mandat de manière à le mettre à l’abri de tout souci financier, donc, de toute tentation malhonnête.

 

« La réduction du nombre des élus et des strates des collectivités locales », souhaite Claude Garrec. On ne peut que lui donner raison dans son idée, d’autant que Contribuables Associés se montre « résolument méfiant à l’égard des regroupements et communautés de communes, sans contrôle démocratique direct. ».

Mais, tout ceci doit être fait dans la concertation, dans le débat, et, faire l’objet d’un Projet de Loi Constitutionnelle.

 

Contribuables Associés est farouchement opposé à tout cumul de mandat électif. Je suis en partie de son avis. En effet, il est anormal que les parlementaires de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Parlement Européen soient, dans le même temps, titulaires d’un mandat de Conseiller Général ou de Conseiller Régional, beaucoup d’entre eux assurant la présidence d’un Département ou celle d’une Région. Cependant, je trouve tout à fait normal que des parlementaires de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Parlement Européen, puissent gérer une ville dont ils seraient les maires !

Par ailleurs, je trouve sain cette règle imposée par le Gouvernement Ayrault, interdisant, comme le fit par le passé, le Gouvernement Jospin, tout cumul entre une fonction gouvernemental et un mandat local. Il est à souhaiter que cette règle ‘’non écrite’’ continue à exister, ce, quelle que soit la majorité en place !

 

Contribuables Associés est hostile au renouvellement sans limite des mandats électifs. Si cette idée semble séduisante, elle nous interdit, à nous Citoyens-électeurs, d’assumer notre libre arbitre en toute conscience, ce, de manière à mettre en ‘’retraite forcée’’ tout Elu qui n’aura pas donné satisfaction.

Un projet de Loi Constitutionnelle est nécessaire pour éviter ces cumuls. Malheureusement, des résistances sont à craindre, tant dans les rangs de la Gauche que dans les rangs de la Droite et du Centre ! Ce qui est vraiment dommage pour notre Démocratie.

 

« … En cette période de crise économique, nous proposons le retour du bénévolat dans les fonctions électives », prône Claude Garrec en conclusion de son édito !

Attention, cependant, de ne pas tomber dans le piège du bénévolat : en effet, peu de personnes se bousculeraient au portillon pour se faire élire ; d’autres, qui accepteraient ce bénévolat, seraient tentés de se faire élire pour pouvoir s’en mettre plein leurs poches, ce, de manière malhonnête ; pire encore, ils seraient aussi tentés par le clientélisme, par l’abus de pouvoir… !

 

Au lieu de réclamer ce retour du bénévolat, il conviendrait, comme le prône fort justement Claude Garrec dans son édito, et je suis de son avis, d’imposer que l’Indemnité Représentative de Frais de Mandat (IRFM), que touche chaque parlementaire, soit désormais assortie de la production de justificatifs.

 

Par mesure de saine économie, et c’est également le souhait de Contribuable Associés, avec qui je suis d’accord, l’Etat ne devrait plus subventionner les syndicats, les partis politiques, et certaines ‘’fausses’’ associations. Il conviendrait également de faire en sorte que l’Etat cesse de verser des subventions à la Presse audiovisuelle et écrite.

 

Mais, et ce n’est que mon avis, il conviendrait, pour le respect de la Démocratie, tant territoriale, nationale, qu’européenne, que tout ‘’parachutage’’ de ‘’poids-lourds’’ soit formellement interdit : en effet, j’estime que, pour être élu dans un territoire, dans une ville, dans un village, il faut prouver qu’on y vit, qu’on y est bien ‘’ancré’’, et qu’on y paie des impôts ! Par ailleurs, il n’est pas normal qu’un ministre, qui quitte le Gouvernement, retrouve automatiquement son mandat de parlementaire national, européen ou local.

 

Mais, notre intelligentsia politique, aura-t-elle le courage de réfléchir à la moralisation de notre vie politique ? J’en  doute ! Et c’est dommage, fort dommage, pour notre Démocratie, et pour bon nombre de nos Elus parfaitement intègres, honnêtes, totalement dévoués dans le service du bien commun et ayant le sens de l’Etat !

 

En tous les cas, si rien n’est fait, ce, de manière urgente, le divorce sans consentement mutuel entre le peuple français et sa classe politique continuera, s’aggravant de plus en plus, au risque d’amener les extrêmes, de Droite comme de Gauche, aux portes du pouvoir et aux portes de l’Exécutif !

 

(*)L’édito de Claude Garrec : « la moralisation de la vie politique passe par la réduction des dépenses. Y compris dans les communes… », in Le Cri du Contribuable, n° 109 – mai 2013 [ http://www.lecri.fr , http://www.contribuables.org ]