La télévision, une boite à image qui a heurté le monde et ses piètres habitudes. Un bond technologique révolutionnaire octroyant à la masse communication, divertissement et émotions diverses.

Equipant les foyers en série au même titre qu’une installation sanitaire, ce loisir gratuit par excellence et véritable miroir de la société, cette boite est devenue l’addiction préférée des plébéiens, mais derrière cette ingénieuse invention se dissimule un laboratoire.

Un laboratoire dont les fonctions principales sont de sonder, éduquer, manipuler ou orienter les masses ; une incontestable machine de guerre conférant une position dominante aux politiques et gros bonnets de la consommation.

Trois grands thèmes seront abordés : Les médias, la télé – réalité et l’illusion de la consommation.

 


Les médias.

 

Ce sont les voix des cieux, les créateurs d’émotions et les variateurs d’opinions. Ces soldats de l’information aux services des plus grands mentalistes de la politique et de la consommation.

 

La crise.

 

Prenons quelques sujets qui couvrent encore l’actualité de nos jours, comme « La crise », grand séisme économique étasunien dont la France n’a répercutée quelques dommages collatéraux.

 

Les médias français ont transfigurés ces dommages collatéraux en dommages critiques d’une façon magistrale entraînant forcément la consommation des ménages à la baisse, et une chute du recrutement professionnel.

 

Les ménages français ne se sont pas ruinés du jour au lendemain, quand l’actualité alimente la peur et la misère, l’argent ne sort plus du porte-feuille, il hiberne et ceci, à titre préventif. (Crise des subprimes et non des ménages…)

 

En ce qui concerne la crise de l’emploi, mais de qui se moque t – on ? Depuis 1997 que la France subit des délocalisations et des fermetures sévères ! La crise étasunienne n’a en rien envenimée le malaise de l’emploi français. Les médias remuants sans cesse cette marmelade de peur et d’angoisse, ont permis des manœuvres de licenciements économiques les plus scandaleuses, ôtez les œillères ! Si désormais les grandes entreprises réduisent leurs effectifs intérimaires et recrutement à temps plein, ce n’est pas par dépit, mais bel et bien par profit (Et ne voyez pas là des affirmations d’un gaucho n’ayant pas prit sa pilule d’exomil..).

 

N’oublions surtout pas la crise de l’automobile, énorme farce médiatico-politique. Tous les deux ans environ apparaît une nouvelle version de Clio, 207+, Megane, Punto ou autres. Le citoyen lambda doit – il impérativement changer de véhicule à chaque nouvelle version ?!

 

 

L’épidémie du virus H1N1.

 

Autre sujet surmédiatisé, l’épidémie du virus H1N1. Les médias ont transformé cette épidémie en véritable catastrophe sanitaire avec toujours ce même délicieux cocktail, de peur, d’angoisse et de politique.

 

Jour après jour, les médias annoncèrent de nouveaux cas, tout en oubliant une précision de taille : Si ils étaient « avérés » ou « probables ». 85% des cas ont été recenser uniquement avec des symptômes, crédible n’est ce pas ?! Pour qu’un cas de virus H1N1 soit à 100% avéré, il faut obligatoirement passer par une analyse sanguine, urgentistes et généralistes privilégiant la prévention via une belle ordonnance de tamiflu, il est alors difficile de savoir avec exactitude si il s’agit bien du virus H1N1.

 

Citons également que la grippe saisonnière et la grippe H1N1 ont un taux de mortalité « voisin » de 0,1 à 1% d’après les virologues.

 

Mais alors pourquoi ce séisme médiatique ? La réponse penche fortement vers une pression « gouvernementale ». Pourquoi cette pression ? Les mouvements alternatifs (Des abrutis pour la plupart) dénoncent un complot mondial visant une réduction de population via une compagne d’empoisonnement des masses avec comme principal venin un vaccin élaborer à la « VasYCommeJeTePousse ».. Mais où donc ces imbéciles vont – ils cherchés leurs inspirations ? Bien évident dans le 7ème art et ses grosses productions de science fiction fusants la médiocrité absolue. Ces mouvements alternatifs et la plèbe dans toute sa globalité devraient impérativement comprendre que le système politique et la société de consommation ont besoin de beaucoup de bétail pour exister avec pérennité et après cela ils arriveront peut être à une réflexion constructive.

 

La réponse ne peut qu’être d’ordre financière. Cette épidémie ne représente pas un danger sanitaire globale, mais plutôt un enjeu économique capital pour « certaines » industries pharmaceutiques dont l’OMS et gouvernements coopèrent avec une amicalité exemplaire.

 

(Une réflexion pourrait subvenir, pourquoi la nécessite d’un tel enjeu économique alors que ces dites industries sont bénéficiaires depuis la nuit des temps ? Pour écraser quelques concurrents gênants ? C’est fort possible, et cela peut expliquer cette amicalité politique très équivoque résumant bien le pouvoir parallèle et oligarchique des multinationales, mais c’est un autre sujet.)

 

Ce sujet bouillant pourrait encore s’étaler sur de nombreux chiffres et faits pour jouir de crédit supplémentaire, mais quelques coups d’oeils sur la presse aligné sont largement suffisant.

 

La télé-réalité.

 

Voici le fléau audiovisuel de ces dix dernières années, la télé-réalité est devenue bien plus que le miroir de la société, elle est la digne représentation du matérialisme pur en entretenant et façonnant le côté obscur de l’humanité avec comme résultat, une véritable perversion spirituelle.

 

Que diffuse une émission de télé-réalité ? A première vue, un voyeurisme publique sur une bande d’abrutis divertissant nombreux téléspectateurs par leur incroyable coefficient intellectuel. Cette définition est correcte pour le coté « visuel » du concept, mais au delà ? Les candidats gagnent – ils par leurs grandeurs d’âmes ? Pas vraiment. Manipulation, vice, égoïsme et hypocrisie sont les outils de la réussite et au delà du concept visuel, le spectateur adolescent alors en pleine crise de maturité se façonne une personnalité et une méthodologie pour réussir toutes les épreuves de la vie active. Cela se résume donc à une véritable perte des valeurs et de dignité, gravir les échelons de façon déloyal et avec une pointe d’hautainisme plutôt que par le courage, le rêve et la sueur des efforts.

 

 

Les vendeurs de rêve éphémère.

 

Les concours de chants télévisés sont – ils véritablement un portail pour la gloire et la réussite ? Non, cela reste du business de rêve éphémère, un tremplin médiatique orchestré par des jeunettes de 10-19 ans via un simple SMS ne peut en aucun cas remplacer l’accomplissement de l’effort et la maturité artistique. Pour preuve, au réveil de l’illusion, la plupart des gagnants finissent animateur de supermarché ou de foire avec une grande dépression mentale. Et dire que la jeunesse se bouscule par millier pour participer à ce genre de trappe commerciale.

 

 

La publicité et l’illusion de la consommation.

 

Les nouvelles technologies, la mode, et l’agroalimentaire, ce trio constitue à eux seul les organes vitaux de notre société, cultivant le « m’as – tu vu », les divisions sociales et surtout la perte d’authenticité de chaque être humain.

De nos jours pour être « au top », il faut absolument avoir en sa possession le dernier téléphone tactile de grande marque, les vêtements « tendances » de l’année et consommer des compléments alimentaires pour se donner un pseudo sentiment de bien être, on ne respecte plus un individu par sa grandeur esprit ou par ses actes mais plutôt par « son costume », telle est l’illusion de la consommation..

 

Femmes et hommes aux revenus modestes n’hésitent plus à se mettre en situation financière plus que déplorable pour atteindre cette illusion de respect ou de réussite. Ces femmes et hommes ne perçoivent plus le sentiment de plaisir personnel mais plutôt à une satisfaction totale de l’égo (Oui c’est différent!), une gloire publique n’apportant rien à l’accomplissement personnel.

 

Il est extraordinaire d’apercevoir à quel point TOUTE la plèbe est esclave de ces sociétés, quand l’une vous entraine à boire, à fumer et à la « mal bouffe », une autre vous propose produit alléger, solution minceur, bonbons anti – tabac et compléments alimentaire pour la prévention du cholestérol ou voir même du cancer.

 

Il est difficile de batailler contre la société de consommation, les publicités sont omniprésentes, que cela soit à l’intérieur des foyers comme à l’extérieur, l’esprit d’un individu est constamment confronté à des messages subliminaux et des affiches enchanteresses, et la meilleur arme pour résister reste la maturité d’esprit.

 

Pour conclure, cette partie du sujet est longue, il y a tellement à dire sur l’emprise des sociétés de consommation comme par exemple la dénaturalisation des valeurs féminines, l’amalgame entre féminité et vulgarité et j’en passe. Tout cela constitue la Société Moderne d’aujourd’hui, l’évolution de la civilisation ne dépend plus des conflits globales, des valeurs religieuses ou encore des catastrophes naturelles, mais bien par l’illusion orchestré par l’intégralité du système.