La Société Protectrice des Animaux est une association qui recueille des animaux de toutes races : chien, chat, cheval, oiseaux, etc.  Elle leur procure un abri, des soins, de la nourriture, entre autre chose, et les garde jusqu’à ce qu’une famille les adopte.

 Vous devez certainement sentir le coup de gueule arrivé, eh bien non ! Du moins pas celui auquel on pourrait s’attendre. Je ne blâmerais pas ici les maîtres qui abandonnent leurs animaux, cela a été fait mainte et mainte fois. J’ai plutôt choisis de m’intéresser aux refuges qui accueillent ces orphelins.

 Voici donc un petit état des lieux pas toujours glorieux.

 

 J’ai rendu visite à plusieurs abris de la SPA basés en Ile-de-France à savoir : le refuge de Vaux-le-Pénil (77), celui de Gennevilliers (92), puis celui de Plaisir (78) et enfin Hermeray (78).

Conclusion : ils ont beaux être tous signés SPA, ils ne sont clairement pas tous de la même qualité.

L’association fonctionne principalement sur un système de don auquel s’ajoutent quelques subventions. De ce fait, elle dispose quand même de moyens financiers qui, on le suppose sont partagés entre les différents refuges d’une même région. Eh bien, apparemment, ce n’est pas le cas.

 

   Alors intéressons-nous à ces lieux plus en profondeur et passons la porte de la SPA.

Première élément à retenir : les bénévoles sont aimables, accueillants et à notre service. Normal, me direz-vous. Pas tant que ça car tout le monde ne respecte pas les mêmes normes sociales. M’enfin, passons.

Dans l’ensemble, les visiteurs sont libres de circuler comme bon leur semble à la rencontre des chiens et chats. C’est à cet instant que tout peut chavirer : soit les lieux sont en bonne état ou du moins propres et le futur adoptant est bien disposé soit c’est un champ de bataille marécageux.

 

 

 

 

 

 

Commençons par le plus louable qui n’est autre que le chenil de Plaisir dans les Yvelines. J’ai été surprise non seulement par la propreté impeccable et par là j’entends : pas d’excréments dans les cages, pas d’odeurs nauséabondes mais aussi par l’organisation des lieux. Les murs des box sont nets, peints à neuf et cela est très appréciable. Outre les cages, les chiens disposent de parcs clôturés dans lesquels les bénévoles les libèrent. Ils peuvent alors se défouler et jouer ensemble comme bon leur semble. Les bénévoles sont disponibles, à l’écoute et prêts à vous conseiller. La fiche de chaque chien est à jour et clairement affichée devant les box auxquelles elles correspondent.

Donc si je devais vous recommander un refuge, ce serait sans aucun doute celui-ci.

 

            Sinon, le refuge de Vaux-le-Pénil vaut également le détour. Tout aussi propre, les chiens ne font pas leurs besoins dans leur cage mais à l’extérieur où ils disposent d’un espace un peu plus grand mais clôturé
aussi. Ils attendent donc que les bénévole leur ouvrent pour faire leurs besoins et au passage faire les fous ! Seul bémol : les fiches présentant les animaux ne sont pas complètes.

 

            Poursuivons avec Gennevilliers, seul refuge à se trouver au cœur de la ville ce qui ne l’avantage pas vraiment car les chiens n’ont pas d’espace vert pour être sortis en toute liberté et font donc leurs besoins dans leur cage. Bonjour les mauvaises odeurs ! Fort heureusement, les visiteurs ont la possibilité de découvrir les animaux depuis le couloir extérieur, les odeurs sont donc atténuées et diluées par le grand air. Cependant, les fiches informatives sont dans le couloir intérieur alors mieux vaut avoir son
pince-nez avec soi. Les chiens aboient aussi beaucoup plus du fait qu’ils ne peuvent pas se défouler à leur guise. Ils sont quand même régulièrement promenés dans le parc juste en face du refuge mais tenus en laisse.

Mention spécial pour les bénévoles, très amicaux.

 

            Enfin et pas des moindres, le refuge de Hermeray. Et là, patatra ! J’avoue qu’il m’a laissé une mauvaise impression.

Premièrement, le site est déplorable : peinture écaillée, fenêtres à moitié cassées, et même toiles d’araignée dans le couloir où passent les visiteurs ! Placé dans une ancienne ferme, le refuge pourrait être charmant et très accueillant s’il était correctement entretenu. Mais le pire n’est pas là.

En effet, malgré que le chenil soit situé à des kilomètres de la ville et perdu en pleine campagne, les chiens ne disposent pas d’espace à l’extérieur de leur cage pour y faire leurs besoins. D’ailleurs, aucuns côtés des cages n’ouvrent sur l’extérieur. Les chiens sont donc enfermés et n’ont de contact avec l’extérieur qu’à travers une vitre ! Ils sont quand même promenés chaque jour mais tenus en laisse. Et ne parlons pas de l’état des cages ! Elles sont inondés d’eau, le carrelage du sol et des murs est craquelé, aucun confort n’est accordé aux chiens qui vivent les pattes dans l’eau, sans compter les odeurs nauséabondes enfermés à l’intérieur du bâtiment où résident les animaux. C’est tout simplement malheureux.

On peut surement accuser le manque de moyen mais, de mon avis personnel, aussi une lacune d’huile de coude.

Et l’aventure ne s’arrête pas là, l’expérience va être assez amère.

 

            Dans le but d’adopter un chien, je me suis rendue audit refuge de Hermeray. Je fais le tour des toutous et reviens à l’accueil pour obtenir plus amples informations.

Une bénévole se met alors à ma disposition. Elle me fait un pitch qu’elle doit certainement sortir à tous les futurs adoptants. Elle me demande des informations sur mon mode de vie, mon âge, mes ressources… Je la trouve sympathique et pleine de bonnes intentions jusqu’au moment où elle me fait comprendre qu’elle me refuse le droit d’adopter un chien. Cette personne m’a clairement jugé sur mon jeune âge malgré que je sois majeure et vaccinée.

Non seulement elle ne me laissait pas m’exprimer mais de surcroît elle se permettait de supposer des choses qui ne la regardaient absolument pas n’ayant aucun rapport avec l’adoption d’un animal.

Elle agissait comme une commerçante essayant de me faire adopter un chat alors que je venais pour un chien. Moi qui avais déjà bien réfléchis à ce qu’impliquait l’adoption d’un chien, et non d’un chat, je me suis vue mise à la porte.

Faire deux heures de route depuis Paris pour uniquement se faire juger sur je ne sais quel motif et au final être jeter dehors comme un chat mouillé, je ne le souhaite à personne.

Je suis sure que cette bénévole était très gentille et croyait certainement bien faire mais comme on le dit si bien : il ne faut pas pousser le bouchon !

Au final, j’en suis ressortie agacée, vexée  et déçue contrairement à tous les autres refuges que j’avais visités.

 

            La question essentielle que l’on se pose à présent, c’est comment sont répartis les fonds accordés à l’association ? Pas correctement, cela est certains.

 

              Cependant, même si l’association n’est pas parfaite en tout point, elle défend une grande et bonne cause et permet aux animaux comme aux humains de se trouver et de prendre soin les uns des autres

 

Alors, si vous voulez adopter un animal, vous savez maintenant où aller pour être satisfait et repartir avec le compagnon idéal !