Voici une tendance qui va surement faire fureur d’ici quelque temps: la "slow life" attitude, un mélange de zen et de bio.
Après le bio, le zen, voici la "slow life", ce qui veut dire en bon français, la vie tranquille. La "slow life" arrive à temps pour ceux qui en ont marre d’être stressés, bousculés, de vivre à 100 à l’heure sans prendre le temps de souffler. Certaines villes ont même signé un contrat "slow life", pour le bonheur de ces habitants. Cette initiative est née en Italie, ou ce concept s’appelle "Cittàslow".
La "slow life" prône le développement durable: il faut recycler, ne pas gaspiller dans tous les domaines: mode, nourriture, transport. Dans ce thème des stylistes ont créé par exemple des vêtements modulables, transformables afin que ces dames les gardent le plus longtemps possible sans se lasser. Consommer bio est évident, mais dans le sens le plus strict du terme, c’est à dire acheter les produits chez des producteurs locaux, fabriquer ses cosmétiques soi-même et trier ses déchets. La consommation doit être liée au rythme des saisons, surtout en ce qui concerne des fruits et légumes, ce qui en plus est économique. Le "fait-maison" est roi, une autre façon de profiter de produits de qualité.
Avoir une "slow life" c’est éviter de prendre la voiture, vivre à la campagne et vivre en fonction de la nature, en profitant de cet environnement au maximum et rester connecter à la nature. Et pour ceux qui vivent en ville, il est préférable de se déplacer en vélo, à pied ou en roller. Le but est de vivre en harmonie avec son environnement, qu’il soit urbain ou non. En symbiose avec ce type de vie, certaines pratiques sont idéales pour une slow life: le yoga, le tai-chi, des pratiques qui permettent de prendre conscience de son corps en douceur. À la maison les pièces de vie sont aménagées suivant le feng-shui pour un maximum d’apaisement, et les plantes dépolluantes assainissent l’atmosphère. Vous êtes prêts pour la "slow life"?
On a pas besoin de roller, feng-shui…On peut vivre très simplement sans pour cela vivre comme un Diogène…Puis il y a [u]les écovillages[/u]
Un écovillage (ou éco-village, éco-lieu, éco-hameau), est une agglomération, généralement rurale, ayant une perspective d’autosuffisance variable d’un projet à l’autre et reposant sur un modèle économique alternatif. L’écologie y a également une place prépondérante. La priorité est en effet de redonner une place plus équilibrée à l’homme en harmonie avec son environnement, dans un respect des écosystèmes présents.
Le principe de base est de ne pas prendre à la terre plus que ce qu’on peut lui retourner. Les modes de culture alternative, comme la permaculture y sont mis en pratique.
Vivre dans le cadre le moins naturel au monde, c’est-à-dire en ville, pourrait bien être la meilleure façon de sauver la nature, selon un économiste de Harvard.
Pourquoi? C’est simple! Les citadins conduisent moins et ont des maisons plus petites, qu’il faut également moins chauffer que les maisons de campagne, écrit Edward Glaeser. Selon ses calculs, un ménage vivant en banlieue émet six tonnes de dioxyde de carbone en plus par an qu’un ménage vivant en ville.
« Nous sommes une espèce destructrice et si vous aimez la nature, restez loin d’elle pour son propre bien » conseille-t-il. « Le meilleur moyen de protéger l’environnement est de vivre au coeur d’une ville ». (ca)
11/02/11 15h32
En Belgique , le tiers du pays est urbanisé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!