Après l’Irlande, le Portugal, la Grèce, l’Espagne ? C’est le scénario qui semble se dessiner. De plus en plus, l’hypothèse d’une nouvelle aide internationale devient crédible même si le gouvernement nie pour le moment. Mais ni les chiffres, ni la conjoncture économique ne parlent pour lui. Ce lundi, les rendements à 10 ans des obligations de dette souveraine espagnole sont passés au-dessus des 6%, en hausse de 17,3 points de base, pour la première fois depuis le début de l’année. Sur l’échéance à 5 ans, les rendements grimpaient jusqu’à 5,08%. Ce n’est pas tout puisque les CDS (pour Credit Default Swaps), ces contrats d’assurance contre un risque de défaut de paiement, étaient eux aussi à un plus haut historique à 520 points de base pour les CDS à 5 ans. Autrement dit, à ce niveau, il faudra débourser 520 000 euros chaque année pour garantir 10 millions d’euros de dette espagnole à 5 ans, montrant ainsi une défiance de la part des investisseurs vis à vis de la situation de l’Espagne, en proie à des difficultés pour résorber son déficit public. Il faut dire que le pays n’a, en plus, pas respecté ses engagements pour 2011, s’attirant la colère de la Commission Européenne.
La conjoncture est désastreuse. Le ministre de l’économie, Luis de Guindos, prévoit une contraction du PIB au premier trimestre 2012 équivalente à celle que le pays avait connu lors du dernier trimestre de l’année précédente, confirmant ainsi que l’économie est en récession. Le PIB avait diminué de 0,3% lors du quatrième trimestre de 2011, mais la chute des taux Euribor, qui sont utilisés pour calculer les taux de l’immobilier, avait laissé un petit répit.
Le pays a annoncé la semaine dernière vouloir réaliser 27 milliards euros d’économies, auxquelles s’ajouteront des économies réalisées dans les domaines de l’éducation et de la santé. Mais selon beaucoup de spécialistes, le problème de l’Espagne serait avant tout institutionnel. Selon eux, les régions espagnoles sont trop autonomes et leur gestion est calamiteuse, plombant ainsi l’économie du pays entier. La Catalogne, c’est par exemple 20% du PIB. Les communautés autonomes représentent la moitié de la dépense publique espagnole. De plus, la plupart des régions, contrairement à la France, présente des déficits lourds à combler. Selon le ministre de l’économie, les deux tiers du déficit public de l’Espagne incombe aux régions. Par conséquent, plusieurs voix s’élèvent dans le pays, à commencer par les conservateurs au pouvoir et par les socialistes, pour discuter d’une recentralisation. Les budgets de l’éducation et de la santé doivent, selon eux, constituer une priorité et doivent être rattachés à l’Etat fédéral.
Mais ça ne sera pas simple à mettre en oeuvre, les Espagnols étant très attachés à ce modèle des identités locales, né avec la démocratisation de l’ère post Franquiste. Mais la crise pourrait tout remettre en cause …
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VERS UN SYSTEME D’AUTOSUFFISANCE…
FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…
Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
service de la société dans son ensemble…
Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…
http://bigbrowser.blog.lemonde…ion-6-000-
milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/
Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…
Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
globale et active de la population sur un marché boursier encore
trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…
A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..