La 26 janvier 2011, le président de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a effectué une visite en France afin de rencontrer le président Nicolas Sarkozy. Au cours de cette rencontre, un évènement majeur a eu lieu .
Je crois pour ma part, que cet acte a donné le ton à cette visite d’Etat.
Il s’agit de la signature du nouvel Accord de défense entre la Côte d’Ivoire et la France. Cet accord vient remplacer celui, qui depuis plus de cinquante années, régissait la coopération militaire entre la Côte d’Ivoire et la France. L’on ignore réellement la teneur du nouvel accord, mais Nicolas Sarkozy a affirmé au cours du point de presse que ce nouvel accord est basé sur le respect réciproque et qu’il n’était pas question d’ingérence dans les affaires internes des différents pays.
Les deux présidents ont confirmé que l’axe majeur du nouvel accord est la réduction des effectifs militaires français basés en Côte d’Ivoire. L’effectif militaire français devrait passer de 700 à 250 éléments. Cet effectif sera en place dans le cadre de la sécurisation des ressortissants français.La France fera aussi profiter la Côte d’Ivoire de son expérience militaire. Elle aidera à la formation des militaires ivoiriens et apportera son expertise dans la lutte ivoirienne contre le terrorisme et la sécurisation de la façade maritime. Au cours du point de presse, les deux présidents n’ont pas manqué de se complimenter mutuellement.
Le mot de Nicolas Sarkozy à la Côte d’Ivoire
Nicolas Sarkozy n’a pas manqué d’exprimer sa joie de retrouver, avec le nouveau président de la république de Côte d’Ivoire, des relations saines perdues depuis près de dix ans. Il n’a pas manqué de souligner que les liens entre la Côte d’Ivoire et la France étaient historiques, culturels et économiques. Il a aussi ajouté que la France sous mandat de l’ONU a aidé la Côte d’Ivoire à ne pas sombrer dans une guerre civile qui aurait fait beaucoup de victimes.
Le président Alassane Ouattara n’a pas manqué de remercier la France et son président Sarkozy pour les efforts entrepris afin que la Côte d’Ivoire retrouve la stabilité. Il n’a pas manqué de souligner que la France a aussi beaucoup aidé la Cote d’Ivoire dès la fin de la crise. Et c’est bien grâce à la France que les fonctionnaires ivoiriens ont pu être payés dès la fin de la crise.