La sécurité de Sarkozy,

aura été son échec le plus marquant des autres.

 

La politique forme un tout. Chaque décision a un effet sur les autres, elles ne sont pas indépendantes, mais dépendantes les unes des autres. Combattre l’insécurité est une nécessité majeure pour notre pays. Mais en faire un motif électoraliste n’est pas concevable si l’on ne conduit pas une politique cohérente en termes d’équité sociale et de répartition équitable de la richesse nationale. Tout le monde sait, même le plus ignare que la pauvreté engendre la délinquance. Il y a plus de délinquants chez les pauvres que chez les riches, il faut bien manger et vivre. Sans argent les familles pauvres voir très pauvres qui ont des enfants qu’ils ne peuvent éduquer étant au chômage sans espoir d’en sortir quel horizon ont leurs enfants ? La rue, les entrées d’immeubles, les couloirs d’escaliers, et puis désœuvrés, sans avenir, ayant quitté l’école à quoi servent les diplômes, préfèrent voler, attaquer des personnes pour les voler, constituer des bandes de racket, faire le commerce de la drogue qui de plus en plus ruine la santé de nos enfants, enfin tout ce qui permet un peu d’argent pour la famille qui l’accepte, il faut bien vivre !

Sarkozy ne veut rien comprendre ou, il n’a pas évolué, ou il ne se rend pas compte que sa politique est génératrice de délinquance. Tout le monde le sait et personne ne le lui fait admettre. Il mène une politique binaire, «droite et coups et bâtons» favoriser les classes aisées et la police pour les autres, s’ils sont délinquants, n’ayant rien fait ou si peu pour empêcher qu’ils ne le deviennent. Raisonnement également binaire mais c’est pour marquer la caractéristique d’une politique de droite, celle des seigneurs, ayant tout, et celle des pauvres n’ayant rien, que le bâton s’ils ne l’acceptent pas.

Mais, ce n’est pas si simple, et il n’est pas le seul responsable tous les gouvernements de droite comme de gauche qui l’ont précédé ne sont pas arrivés à changer la donne. Mais c’est avec lui que la délinquance est devenue majeure par ses méthodes de provocation et d’actions policières médiatisées, les différents reportages à la télévision le montrent bien. C’est donc un problème de société, ce sont les Français qui détiennent le pouvoir de donner du travail qui préfèrent embaucher, lorsque c’est possible, un jeune qui soit éduqué, diplômé, habitant en centre ville dans des communes sans problème, plutôt qu’un autre d’une commune de banlieue reconnue au triste nom d’émeute. Normal non !

Alors, ces jeunes comment peuvent-ils s’en sortir ? Leurs parents en charge de la famille n’y arrivent pas, et voila que l’on va supprimer leurs allocations familiales après avoir supprimés des forces de police. Sarkozy veut reconquérir les halls d’immeubles sans restriction. En exigeant cela, il veut effacer l’échec pattant de sa politique actuelle, mais ce discours se heurte à la réalité du terrain, pronostique Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance Police Nationale. Avec la baisse des effectifs, nos collègues sont en effet débordés de missions dans ce département difficile. ­Déplorant qu’environ 11 000 hommes soient mobilisés sur des «missions indues», telles que les escortes de détenus hospitalisés ou les gardes statiques devant les palais officiels, la base réclame un «grand débat» afin de recentrer le policier sur son cœur de métier, ­notamment la répression des trafiquants, pour tordre le cou à l’économie souterraine.

Voila ce qui se passe dans une politique sans objectif réfléchit marchant au coup par coup. La délinquance doit être attaquée à sa source, c’est à dire à la misère. Quand on voit que beaucoup de Français diplômés bac +5 et plus, voire ingénieurs de grandes écoles n’ont que la seule ressource le travail à l’étranger par ce qu’ils ont un nom bizarre, on comprend vite que les autres qui n’ont rien ne peuvent devenir que délinquants. On se demande même s’il croit à ses propos, il ne peut ignorer que c’est par le travail que la délinquance baissera, la répression ne faisant qu’augmenter les effectifs en prison, et encore tous les condamnés n’y vont pas par manque de place. Alors ces beaux discours c’est du pipeau en termes d’efficacité, mais électoralement ce peut être positif, n’est-ce pas ce qu’il souhaite. Bien sur rendre les couloirs d’immeubles à leur fonction est primordial, obliger leurs habitants de demander l’autorisation de passer à ces voyous est intolérable. Mais comment croire qu’ils n’iront pas ailleurs ou qu’ils ne reviendront pas une fois les forces de police parties ?

Alors il a souhaité doter ce département de plus de 800 caméras de vidéosurveillance au lieu de 220 et s’est dit prêt à y doubler le nombre d’inspecteurs des services fiscaux qui luttent contre l’économie parallèle dans les cités, mais rien pour donner du travail.

Il ne sait vraiment pas faire autre chose.

Quelle différence entre la déclaration d’hier et celle, par exemple, du 28 mai 2009 sur les efforts en faveur de la sécurité des Français ? Sans oublier les nombreuses faites avant son élection à la présidence de la République et qui ont tant marqué, en bien ou en mal, les esprits, «le kärcher», les «racailles», etc… Or s’il est une politique où les citoyens ont leur mot à dire, où «ils sont les meilleurs experts de ce qu’ils vivent», c’est bien la sécurité. Les citoyens de Seine-Saint-Denis savent bien ce que c’est d’appeler à l’aide le commissariat pour se voir répondre qu’aucune voiture n’est disponible. Ils voient ce fossé qui se creuse toujours plus profond entre la police et la jeunesse, etc… La suppression de la police de proximité tant décriée par Sarkozy montre son absurdité. Voila pourquoi, il importe de recréer une confiance entre police et citoyens ce serait quand même mieux que le bâton dont on voit qu’il n’est pas la solution. Sarkozy nous mène tout droit dans une explosion dont on ne sait les conséquences humaines pour les habitants de ces banlieues.

BOBIGNY, Seine-Saint-Denis, Nicolas Sarkozy a assuré mardi que l’État ferait preuve de «fermeté absolue» dans la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue dans les banlieues Françaises difficiles.

   

Les Français estiment à 66% que les «trois années de présidence Sarkozy ont été un échec» et font davantage confiance à Dominique de Villepin, 24%, qu’au chef de l’Etat, 20%, pour les années qui viennent, selon un sondage Viavoice publié dans Libération ce 23 avril. Depuis son élection, les résultats de Nicolas Sarkozy «n’avaient jamais été aussi désastreux», note l’institut. 62%, +2 points, ont une opinion négative du chef de l’Etat et seulement 35%, -2, une opinion positive. Les Français lui reprochent «prioritairement et massivement son manque de résultats», 70%. Sa «présence dans les médias» est ensuite mise en cause, 61%, puis ses «orientations politiques, 60%, et son style personnel, 57%».

15 réflexions sur « La sécurité de Sarkozy, »

  1. [b]Bien sur que Nicolas Sarkozy n’a rien compris… [i][i]Son prédécesseur, Jacques Chirac, non plus ! Mais, n’oublions pas que Nicolas Sarkozy a été le Ministre de l’Intérieur de ce dernier…[/i][/i]

    Puis, comment demander à quelqu’un de respecter nos Lois, si, en retour, il reste confronté à la précarité de son emploi, [i][i]si il fait partie des « heureux » élus[/i][/i], à la stagnation de son salaire, au chômage, avec, [i]la rentrée dans la spirale du RSA, avec un CMU à la clef, si ses recherches d’emploi restent vaines[/i], à la très grande misère, à la très grande pauvreté… ?
    C’est bien de nous parler de la sécurité… [i]Encore faudrait-il que notre Président de la République cherche parallèlement à améliorer la vie de nos compatriotes ![/i]

    Bref, nous sommes toujours en plein divorce sans consentement mutuel entre le peuple français et sa classe politique, puisque le Chef de l’État ne fait strictement rien… [i][i]Alors, nous allons très certainement assister à sa défaite en 2012 ![/i][/i][/b]

  2. [b]Dominique[/b] bonjour,

    Sarkozy est limité dans sa réflexion, on a le sentiment qu’il n’a pas une formation de l’esprit bien faite, il lui manque quelque chose, il se comporte parfois comme persécuté par ce qu’il n’est pas calme dans son comportement, c’est un agité, il ne tient pas en place.

    Ce n’est pas en bousculant les Français qu’il résoudra nos problèmes, mais en prenant son temps et en réfléchissant par un retour sur lui-même.

    Une psychanalyse lui serait utile pour qu’il voit un peu plus clair dans sa politique.

    « [b]comment demander à quelqu’un de respecter nos Lois, si, en retour, il reste confronté à la précarité de son emploi, si il fait partie des « heureux » élus, à la stagnation de son salaire, au chômage, avec, la rentrée dans la spirale du RSA, avec un CMU à la clef, si ses recherches d’emploi restent vaines, à la très grande misère, à la très grande pauvreté… ? »[/b]

    C’est tout a fait exact, mais ce n’est pas une raison, on ne peut soutenir cette délinquance mais on peut la comprendre sur bien des points, pas sur tout.

    2012 est encore bien loin, et bien des choses peuvent se passer, notre président n’est pas fini bien au contraire il saura rallier les voix du FN le moment voulu d’autant que les socialistes, comme je l’ai écrit dans mon précédent article sont en train de jouer pour lui.

    Bien à toi,

    Anido

  3. Bonjour,
    si la « politique-spectacle » de notre président en matière de sécurité ne m’enchante guère, le discours du « Tout-préventif » que l’on entend trop souvent chez une partie de la gauche m’énerve encore plus.
    Pour moi, la culture de l’excuse pour les délinquants et criminels banlieusards qui pourrissent la vie des honnêtes citoyens ne vaut pas un clou. Ces gens-là constituent,d’un point de vue moral, le degré zéro de la société française, et comment parler de pauvreté quand on sait qu’ils vivent de ce qu’ils appellent leur « business », de l’économie dite parallèle ?
    Voici ce que déclarait récemment le criminologue Xavier Raufer sur le plateau de C DANS L’AIR :
    « L’escroquerie selon laquelle c’est la misère qui génère le crime est balayée par une étude sur la pauvreté publiée en 2009. Qui sont les vrais pauvres, où est la vraie misère dans ce pays ? Est-ce en Seine-Saint-Denis ? Non, elle est dans le Cantal et dans la Creuse. Les formes de pauvreté les plus graves, la pauvreté monétaire, se trouvent dans le Cantal et dans la Creuse. Maintenant on en a la preuve. Des voitures brûlent-elles dans la Creuse où dans le Cantal ? Y a-t-il des gens lynchés ? Cette histoire comme quoi c’est la misère qui génère le crime, elle est fausse depuis Victor Hugo, maintenant on le sait. »

    Bon week-end !
    Frédéric.

  4. [b]Frédéric Valandré[/b] bonjour,

    La question que je me pose en lisant votre commentaire est :

    [u][b]qu’est-ce qui vaut un clou pour vous ?
    [/b][/u]
    Pour moi aussi la culture de l’excuse pour les délinquants et criminels banlieusards qui pourrissent la vie des honnêtes citoyens ne vaut pas un clou.

    Mais cela ne n’empêche pas de réfléchir et essayer de comprendre, c’est le but de cet article que vous avez peut être lu un peu vite.

    Le degré zéro de la société Française vraisemblablement pour vous mais pourquoi ?

    Ce sont des Français, pas des cochons, ils sont nés humains alors pourquoi ?

    [b]L’escroquerie selon laquelle c’est la misère qui génère le crime est balayée par une étude sur la pauvreté publiée en 2009. Qui sont les vrais pauvres, où est la vraie misère dans ce pays ? Est-ce en Seine-Saint-Denis ? Non, elle est dans le Cantal et dans la Creuse. [/b]

    Je crois qu’il faut que vous veniez avec moi faire une petite balade en Seine Saint-Denis, si vous en avez envie répondez-moi.

    En outre, ce n’est pas par ce qu’un monsieur écrit un livre qu’il a raison, il y a plusieurs sortes de misère.

    Les voitures brulent en Seine Saint-Denis c’est vrai, mais aussi ailleurs.

    Le pire est que ce sont les habitants de ces banlieues qui en souffrent et il faut se poser la question pourquoi on brule ces voitures ?

    Si vous le souhaitez on peut demander une entrevue au maire de Clichy sous-Bois, il connait bien le problème.

    Mon prochain article sera justement [b]Clichy sous-Bois encore[/b].

    Vous y verrez que les marchands de sommeil sont des Français qui profitant de la misère des autres.

    Alors cher Monsieur venez-vous avec moi ?

    Maintenant, la politique menée est des plus incohérente, en cela j’ai expliqué.

    Bien à vous,

    Anido

  5. [b]Anido,

    bonjour…

    [u]Je n’excuse pas du tout les délinquants, [i]qu’ils soient « petits » ou « grands[/i] », je n’excuse pas ces revendeurs de drogues, qui, étant bénéficiaires de prestations sociales, se font de l’argent, beaucoup d’argent[/u] : [i]comme le précise Frédéric Valandré,[/i] et je suis totalement en accord avec lui[i], il faut réprimer sans mollesse, mais, dans un esprit destiné à restaurer l’autorité républicaine et démocratique…[/i]

    Cependant, s’il faut réprimer, il faut également rechercher le « pourquoi » de cette montée de la délinquance ; il faut rechercher le « pourquoi » d’un manque de rigueur politique visant à combattre les effets pervers du chômage, de la très grande précarité, de la très grande misère…
    [u]De plus, le Gouvernement devrait reconquérir « pacifiquement » toutes ces banlieues, devenues, à cause de très mauvaises politiques d’intégration, des zones de « non droit »… J’irai beaucoup plus loin en la matière[/u] : [i]si rien n’est fait, ce, de toute urgence, nous risquons bel et bien de nous retrouver, dans ces zones de « non droit », face à une libanisation d’une partie de notre Pays ![/i]

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  6. Bonjour Anido,

    Je n’ai nulle envie de vous accompagner en Seine-Saint-Denis, j’ai déjà été amené à m’y rendre, ainsi que dans d’autres banlieues dite sensibles : les batiments en piteux état défigurés par des tags et autres graffitis (contre la police ou à la gloire de Ben Laden par exemple), des « jeunes » pour reprendre le jargon habituel, qui montent dans les bus sans payer leurs billets (mais bon, ça ce n’est pas que dans les cités)car ils savent qu’on ne leur dira rien, etc. Tout cela j’ai eu l’occasion de le voir. De même, j’ai vu les deux véhicules de mes parents brûler sous mes yeux il y a douze ans. Pourquoi ces petits voyous (je reste poli, mais ce sont des termes bien plus forts qui me viennent à l’esprit) ont-il fait cela ? Pour exprimer leur mal-être ? Que nenni : la veille, la police a commis la faute d’arrêter un de leurs camarades surpris en train d’allumer un incendie. Ses chers amis ont déclaré qu’ils mettraient la ville « à feu et à sang ».

    Pourquoi brûle-t-on des voitures ?
    Pour exprimer un sentiment de révolte ? Non, je n’y crois pas. Ce sont avant tout des mesures de représailles pour bien montrer aux autorités qu’on souhaite imposer un ordre mafieux, une contre-société fondée sur la délinquance et le crime. Et ces voyous savent sans doute que sur le plan médiatique, ils seront toujours défendus ou excusés par des professionnels de l’antiracisme qui leur colleront l’étiquette « victimes de l’exclusion ».

    Bien sûr, si ce sont eux les coupables, les responsabilités sont plus diverses. Politique d’urbanisation, gestion du dossier de l’immigration guère brillante aussi bien à gauche qu’à droite. On a favorisé une immigration de peuplement avec le regroupement familial, mais le fait est qu’on n’a pas appris à ces nouveaux immigrés à aimer la France! Sans parler de la démission d’un certain nombre de parents, complètement dépassés par leur progéniture. Les voyous de banlieue ne se reconnaissent ni dans la France (qu’ils disent vouloir « cramer ») ni dans leur pays d’origine (ou alors de manière superficielle via les drapeaux et les T-Shirts), mais dans une identité construite de bric et de broc fondée sur la loi du plus fort directement puisée dans les séries et films de gangsters (américains, notamment), ou celui qui apparaît comme un rebelle (Tony Montana, Jacques Mesrine) est mis sur un piédestal.

    Bon dimanche,
    Frédéric.

  7. [b]Dominique [/b]bonsoir,

    Je crois qu’il faut se garder de jugements à l’emporte pièces, si vu d’une façon superficielle ces délinquants apparaissent bénéficier de prestations sociales comme tu l’écrit, ne crois tu pas qu’il faudrait approfondir un peu plus. C’est pour cela que j’avais proposé à Frédéric Valandré que nous allions voir le maire de cette ville de Clichy sous-Bois, nous aurions pu faire un reportage vidéo.

    Il est des personnes qui sont fort respectables et qui fraudent autant qu’elles le peuvent la sécurité sociale, alors accuser des pauvres types qui n’ont rien de le faire sans preuves, ce n’est pas mon truc.

    Je suis aussi sensibilisé que toi et Frédéric Valandré sur ce problème des banlieues pour lequel j’ai déjà écrit de nombreux articles et le prochain sera le cri du cœur du maire de Clichy sous-Bois.

    Il faut réprimer bien entendu, mais surtout ces marchands de sommeil Français qui profitent de la misère des autres pour ce faire du fric, et là, les autorités ne font rien Dominique, elles laissent faire. Pourquoi ?

    Dans ces banlieues on ne voit que le superficiel mais pas le font du problème. Incendier des voitures c’est interdit, mettre le feu à des bus c’est interdit, incendier des immeubles c’est interdit, jeter des pierres sur la police c’est interdit et je ne parle pas de coups de feu, mais pourquoi font-ils cela ces voyous ?

    Pour moi, c’est un rejet de la société dans laquelle ils vivent, alors, ils cassent par dépit. Pourquoi qu’un abri bus tout neuf est descendu, pourquoi une gare comme celle de Vaumoise n’a plus de vitres depuis longtemps, pourquoi qu’un container à verres est vandalisé, pourquoi que des bancs n’ont plus de planches, pourquoi que des téléphones publics sont endommagés, et la liste est longue

    Autant de questions sans réponse.

    Bien à toi

    Anido

  8. [quote][i][i][b]« … Je crois qu’il faut se garder de jugements à l’emporte pièces, si vu d’une façon superficielle ces délinquants apparaissent bénéficier de prestations sociales comme tu l’écrit, ne crois tu pas qu’il faudrait approfondir un peu plus. C’est pour cela que j’avais proposé à Frédéric Valandré que nous allions voir le maire de cette ville de Clichy sous-Bois, nous aurions pu faire un reportage vidéo… »[/b][/i][/i][/quote]
    [b]Anido[/b], je pense qu’il faut approfondir un peu plus le sujet ! Tu as parfaitement raison… Et, j’espère que [b]Frédéric Valandré[/b] acceptera ta proposition…
    [quote][i][i][b]« … Il est des personnes qui sont fort respectables et qui fraudent autant qu’elles le peuvent la sécurité sociale, alors accuser des pauvres types qui n’ont rien de le faire sans preuves, ce n’est pas mon truc. Je suis aussi sensibilisé que toi et Frédéric Valandré sur ce problème des banlieues pour lequel j’ai déjà écrit de nombreux articles et le prochain sera le cri du cœur du maire de Clichy sous-Bois. Il faut réprimer bien entendu, mais surtout ces marchands de sommeil Français qui profitent de la misère des autres pour ce faire du fric, et là, les autorités ne font rien Dominique, elles laissent faire. Pourquoi ?… »[/b][/i][/i] [/quote]
    [b][b]Anido[/b][/b], loin de moi l’idée de vouloir accuser sans preuves… Cependant, il faut bien reconnaître que beaucoup perçoivent ces prestations, alors qu’elle se font de l’argent indûment… Je sais aussi qu’il y en a, qui, étant respectables, fraudent également…
    Le problème des banlieues, il faut le traiter à la base… Et ton idée d’article, c’est bien, car cela permettra de remettre les pendules à l’heure… Aussi, j’espère que [b]Frédéric Valandré[/b] acceptera ta proposition…
    Pourquoi les autorités ne font rien pour réprimer ces marchands de sommeil français, qui profitent de la misère des autres pour se faire du fric ? [i]Je te répondrai, que ces autorités, qui n’ont aucune volonté politique pour faire évoluer les choses, ne font strictement rien du tout, puisqu’elles profitent très certainement de certaines largesses offertes par certains marchands de sommeil…[/i]

    [b]/… 1[/b]

  9. [b]suite de ma réponse à Anidom Nidolga[/b]
    [quote][i][b]« … Dans ces banlieues on ne voit que le superficiel mais pas le font du problème. Incendier des voitures c’est interdit, mettre le feu à des bus c’est interdit, incendier des immeubles c’est interdit, jeter des pierres sur la police c’est interdit et je ne parle pas de coups de feu, mais pourquoi font-ils cela ces voyous ? Pour moi, c’est un rejet de la société dans laquelle ils vivent, alors, ils cassent par dépit. Pourquoi qu’un abri bus tout neuf est descendu, pourquoi une gare comme celle de Vaumoise n’a plus de vitres depuis longtemps, pourquoi qu’un container à verres est vandalisé, pourquoi que des bancs n’ont plus de planches, pourquoi que des téléphones publics sont endommagés, et la liste est longue. Autant de questions sans réponse… »[/b][/i][/quote]
    Anido[b][b][/b][/b], effectivement, il s’agit, pour ces personnes qui commettent tous ces délits dont tu me parles, d’un rejet de la Société dans laquelle ils vivent… [i]Mais, ce rejet-là, n’est-il pas dû à des erreurs d’urbanisme commises, il y a bien des années, en l’occurrence : pendant la période des [b]Trente Glorieuses[/b] ? C’est possible… Cependant, doit-on excuser toutes ces incivilités, tous ces délits ? Non… certainement pas… Les autorités françaises doivent réinvestir, reconquérir les banlieues, aider tous ces maires, qui se retrouvent dans des difficultés complexes… [/i]
    Mais, il faudrait aussi réconcilier les policiers, les gendarmes, les autorités administratives… avec la population en lui donnant des réponses aux questions qu’elle se pose, quant à leur devenir, quant à leurs attentes…

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique [/b]

  10. Bravo pour l’article, Anido, qui ne se contente pas de stigmatiser ! En effet, je partage entièrement l’analyse que vous faites de la politique sécuritaire de Sarkozy: de l’esbroufe, de la provocation , une volonté de rameuter, une fois de plus l’électorat frontiste !
    Mais contrairement à vous, je ne vois là aucune maladresse mais une volonté délibérée.
    Avoir démantelé la Police de proximité, tenter de nous faire croire que l’intégrisme met en danger notre société, alors que le capitalisme effréné est beaucoup plus dangereux pour notre avenir, prétendre règler l’absentéisme scolaire en privant les familles (souvent monoparentales)des allocations familiales quand elles sont trop souvent obligées de cumuler plusieurs boulots pour pouvoir survivre (et par là il leur est difficile d’élever correctement leurs enfants), traiter tous les habitants des quartiers difficiles de trafiquants, de fraudeurs (que l’on s’occupe d’avantage des GROS FRAUDEURS, les financiers et les banquiers qui se font des milliards sur notre dos!)[b] c’est criminel !!![/b]
    Les couches populaires et ouvrières survivent difficilement, les classes moyennes se paupérisent à vitesse grand V, se loger devient impossible, se soigner de plus en plus difficile, le chômage est dramatique, les jeunes ne peuvent plus avoir de projets d’avenir…
    [b]Solution sarkoziste: virer les étrangers, parler d’insécurité: on se croirait en pleine montée du nazisme dans les années 30 ![/b]
    J’attends avec impatience votre article prochain consacré à Clichy sous bois…

  11. [b]Frédéric Valandré[/b] bonsoir,

    Merci de m’avoir répondu, vous n’avez pas envie de voir cette banlieue je vous comprends d’autant que vous avez subit les méfaits de ces voyous, et je comprends votre répulsion à leur égard.

    C’est ce que je voudrais éviter, par ce que cela ne mène nulle part, qu’on ne peut rejeter de cette façon ces voyous et les mettre en prison ne sert à rien sinon à en faire de plus grands délinquants.

    Ce qu’ils ont fait à vos parents, ils l’ont fait aussi à d’autres et c’est ce qu’il faudrait éviter, or les choses en sont restées en l’état, c’est à dire aussi déplorables qu’avant.

    Il y a dans ces manifestations certainement plusieurs facteurs et celui que vous évoquez imposer un ordre mafieux, une contre-société fondée sur la délinquance et le crime, est tout à fait possible mais n’est ce pas l’aboutissement d’un état qui ne leur apporte rien ou plus exactement d’un état qui ne permet rien, c’est çà dire de sortir de cette spirale de délinquance.

    Il faut quand même que vous considériez que c’est une défaillance de l’Etat d’avoir ghettorisé ces personnes dans des banlieues hors de centres ville. Il faut quand même que vous reconnaissiez que des communes font tout pour ne pas que ces familles logent chez elles, il faut quand même que vous considériez que ce sont des Français de couleur que l’on ne veut pas mais que l’on exploite.

    Un noir de la Martinique département d’Outre mer, les Français de peau blanche n’en veulent pas, il faudrait quand même le comprendre, et il n’y a pas que des noirs, mais aussi des couleurs blanches.

    Alors, tout jeter en disant ce sont tous des voyous ce n’est pas ce que je crois être la meilleure solution, mais par contre c’est celle, à coup sûr, qui permet de ne plus en entendre parler jusqu’au jour ou l’on est interpellé dans sa vie.

    C’est un sujet lourd à porter, et qui n’a pas de solution sans une prise de conscience nationale autre que celle de dire ce sont tous des voyous, ce qui est vrai, mais pourquoi ?

    Bien à vous,

    Anido

  12. [b]Dominique[/b],

    On doit rien excuser on doit même punir, mais on doit aussi résoudre, seul le bâton n’apporte rien. Il faut montrer sa détermination d’un coté comme de l’autre, ce n’est pas ce que fait le gouvernement actuel ne pratiquant que le bâton.

    Il y a quelques années lorsque j’ai commencé a écrire sur l’Express en commentaires qu’il fallait raser tous ces immeubles et disperser leurs habitants ailleurs, dans d’autres régions afin de casser ces ghettos. c’était à coup sûr une opération couteuse casser et construire mais je crois que c’était le prix qu’il fallait payer pour comme tu le dis réparer ces erreurs d’urbanisme à faibles coûts.

    C’était leur offrir une autre vie mais comme d’habitude ce n’est pas un type comme moi qui peut changer les choses ou tant de personnalités politiques ont dépensés de l’argent sans résultat.

    Bien à toi,

    Anido

  13. [b]siempre[/b] bonsoir,

    Je n’ai rien à dire à ce que vous avez écrit, le capitalisme est pire car il joue à pas feutrés en faisant participer ceux qui ont un pouvoir de sorte qu’ils se préservent, en d’autres termes c’est une mafia internationale.

    J’ai vécu l’occupation j’avais 12 ans et je me souviens bien des peurs véhiculées un peu partout, et je dois reconnaître que ce que nous vivons actuellement avec le voile, l’identité nationale et tout le reste ainsi que cette affaire du niqab verbalisé ou d’une simple contravention on n’en fait une affaire politique, j’ai écrit sur ce sujet qui ne fait honte.

    Bien à vous,

    Anido

  14. [b]Anido[/b],
    bonjour…
    [u]Je pense qu’il faudrait que le Gouvernement mène quatre politiques distinctes[/u] :
    [i]- une politique de répression destinée à punir sévèrement, en les frappant au portefeuille, tous ces voyous qui brûlent des voitures, des bus, des immeubles, des biens…, qui attaquent des personnes, qui s’adonnent à divers trafics de drogue, qui volent…,
    – une politique de prévention destinée à remettre à l’ordre du jour une police de proximité, à réinvestir les banlieues, à revenir en force avec dialogue pour réinstaurer l’autorité démocratique et républicaine, à réinventer le dialogue entre les habitants et leur police,
    – une politique musclée destinée à rénover ces banlieues, à les humaniser…,
    – une politique musclée destinée à combattre le chômage, l’extrême pauvreté, le mal et non logement[/i]…
    Mais, le Gouvernement, aura-t-il le courage nécessaire à agir comme il le faudrait ?
    En tous les cas, il ne faut, en aucun cas, excuser les méfaits, les crimes et délits commis, qu’il convient de punir avec la plus grande fermeté… Mais, en amont, il faut chercher les réelles causes, [i]et elles sont connues[/i], de ces graves incivilités, ce, afin de les réparer !

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  15. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    [u][b]Je pense aussi qu’il faut une politique qui donne de l’espoir[/b][/u], c’est à dire l’amélioration de l’habitat par la destruction des immeubles pourris et aussi une action répressive forte contre cette délinquance, [u][b]les deux sont indissociables.
    [/b][/u]
    S’il n’y a pas d’espoir la répression ne sert à rien sinon qu’à répondre par la révolte.

    La première condition est le logement, permettre à ces populations de vivre décemment est un devoir, puis ensuite leur donner du travail qui est la base de tout.

    Bien à toi,

    Anido.

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