Ce mardi, la famille de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt et le président Hugo Chavez étaient reçus à l’Elysée par le président fançais. A peine 2 jours après cette rencontre, le président Chavez se voit dans l'impossibilité de tenir ses promesses de médiation avec les FARC. Mardi 20 novembre, la famille d’Ingrid Betancourt, l’otage franco-colombienne retenue depuis le 23février 2002, a été reçue à l’Elysée par le président Nicolas Sarkozy et son homologue vénézuélien, le président Hugo Chavez. 

Le président Chavez a affirmé qu’Ingrid Betancourt était bel et bien vivante, qu’il en était certain, et qu’il recevrait sous peu une preuve de ce qu’il avançait. Pleine d’un nouvel espoir, c’est admirative du président Chavez et de son implication dans l’affaire Ingrid Betancourt, que la famille de cette dernière a quitté l’Elysée. 

Jeudi 22 novembre, coût de théâtre, le président Chavez se voit dans l’incapacité d’entamer une médiation avec la FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), les détenteurs d’Ingrid Betancourt. En cause, le président colombien Alvaro Uribe qui a décidé de suspendre la médiation qu’avait entamée le président Chavez.

La famille Betancourt est consternée et ne comprend pas une telle réaction. Samedi 24 novembre, la famille Betancourt demande à nouveau au président Uribe de laisser le président Chavez continuer la médiation.

Sans cette médiation il sera alors impossible de pouvoir dialoguer avec les FARC et ainsi permettre la libération les otages. Nous n’en savons pas plus sur les intentions du président colombien à l’heure actuelle. Affaire à suivre.