La révolution Syrienne,

qui montre notre impuissance.

Combien faudra-t-il de morts et d’exilés pour que cesse ce carnage. Chaque jour, les informations nous montrent des Syriens massacrés fuyant leur pays pour la Turquie voisine. Des chars, des hélicoptères tirent sur ces révoltés de ce nouveau monde arabe qui en a assez de ce parti Baas issu d’un mouvement arabe socialiste fondé sur la dynastie Alaouite représentée par le président Bachar el-Assad depuis février 2000 successeur de son père Hafez el-Assad au pouvoir depuis trop longtemps. La majorité des Syriens sont sunnites, mais pour gouverner les Alaouites s’appuient sur les minorités chrétiennes et druzes. Nous n’avons jamais vu une telle horreur écrivait récemment l’OMG Human Rights Watch. «Des tueries systématiques et des actes de torture par les forces de sécurité syriennes à Deraa depuis que les manifestations y ont commencé le 18 mars, indiquent fortement que ceux-ci peuvent être qualifiés de crimes contre l’Humanité».

Mais rien n’empêche les Syriens de descendre dans la rue. Finalement la répression nourrit leur révolte, les stimules

Les charniers Syriens

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Les charniers découverts dans la ville de Daraa.

{youtube}OVvqRPxYHw8{/youtube}

Les déserteurs de l’armée Syrienne.

L’armée Syrienne aurait prit le contrôle de la ville de Jisr al-Choughour où elle a menée une vaste opération qui a entraîné la fuite en Turquie de milliers d’habitants. De violents heurts dans cette ville de 50.000 habitants au Nord-Ouest du pays dans laquelle les troupes de Bachar el-Assad sont entrées dimanche 12 juin et auraient pris son contrôle. Les soldats pourchasseraient les révoltés armés dans les fûtaient et dans les montagnes environnantes. Depuis plus d’une semaine le mouvement de contestation se focalise dans cette région du gouvernera d’Idleb à 330 kms au Nord de Damas.

Document l’Internaute.

«Ils ont brûlé les récoltes avec des munitions incendiaires, ils ont tué les chèvres, les vaches. Dans la ville, les épiceries, les supermarchés ont été pillés, il ne reste plus rien. Les portes sont défoncées», raconte un habitant de Jisr al-Choughour réfugié en Turquie. C’était une vraie opération de guerre comme on en a vu lors des deux guerres mondiales. Dès le 10 juin, les chars sont aux portes de la ville et la pilonne de l’extérieur en l’arrosant à la mitrailleuse lourde. Selon les habitants, les forces sont commandées par Maher el-Assad, frère du président qui dirige notamment la quatrième division mécanisée. «Ils utilisent jusqu’à 150 chars et véhicules blindés. Jisr al-Choughour est petite et il n’y a pas assez de place pour garer tous ces blindés. Le bombardement est désormais continu».

Cette répression provoque au sein de l’armée des défections allant jusqu’à ce que des soldats se retournent contre leur armée. Quatre chars ont commencé à se tirer les uns sur les autres explique Abdullah un Syrien qui se trouvait présent et qui est entré clandestinement en Turquie. «Quand ils ont commencé à se tirer les uns sur les autres, je me suis enfui. Je ne sais pas s’ils ont détruit des ponts ou pas. Avant ça, personne n’avait tiré sur les ponts, c’est par là que les chars sont passés». La ville serait enfermée par des postes sur les routes de contrôle de Lattaquié et d’Alep. Les entrées et sorties sont interdites.

Cette situation provoque l’exode massif de Syriens vers la Turquie ou plus de 9.000 s’y sont réfugiés de la région de Jisr Al-Choghour. Mais de l’autre côté de la frontière, environ 15 000 autres campent dans les oliveraies, en attendant la fin des violences ou un éventuel passage. «Cela fait environ une semaine que nous avons fui notre village, après l’arrivée de l’armée. Avec ma famille et mes deux enfants, nous manquons de tout. Je suis venu chercher des médicaments pour mes enfants qui sont tombés malades à cause des fortes pluies», raconte Ahmed Azar, un Syrien d’une trentaine d’années qui est parvenu à franchir la frontière illégalement pour aller au ravitaillement.

L’armée Syrienne a pris Jirs Al- Choughour

{dailymotion}xj9sxi{/dailymotion}

Le premier ministre Turc Recep Tayyip Erdogan a promis que les frontières resteraient ouvertes aux réfugiés Syriens qui ont été plus de 400 à arriver dans la seule nuit de samedi à dimanche. Mais c’est avec parcimonie que les Turcs laissent passer les Syriens, ils redoutent un problème Humanitaire qu’ils ne pourraient maîtriser.

Du vendredi 03 juin des dizaines de milliers de manifestants à Hama à 200 kms de Damas ou 34 civils ont été tués lors de cette plus grande manifestation depuis le début de l’insurrection, selon l’Observatoire des droits de l’homme. Les forces de sécurité ont ouvert le feu directement sur les manifestants près du siège du parti Baas. Cette ville fut le théâtre de violents affrontements lors de la révolte de 1952 entre les Frères musulmans et l’armée Syrienne. Entre 10.000 et 25.000 civils avaient été tués pendant les 27 jours de siège.

D’Amman, le principal groupe d’opposition Syriens a annoncé que depuis la mi mars la répression a entrainé plus de 1.300 morts civils et 10.000 arrestations.

Pendant ce temps la communauté internationale reste inactive bien que condamnant la répression. Les États-Unis ont pris des sanctions ainsi que l’Union Européenne. Mais il n’y a pas unanimité au Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner la répression puisqu’il se heurte au veto de la Russie et de la Chine. Les déclarations de la Maison Blanche accusant Damas d’avoir provoqué une crise humanitaire grave, et celle de Paris sur une menace concernant la stabilité régionale, avec l’arrêt de cette brutale répression, n’y font rien. Ce qui était prévisible, ces régimes autoritaires ne connaissent que la force puisque c’est à partir d’elle qu’ils se maintiennent au pouvoir.

La chute du parti Baas mènerait au pouvoir les sunnites ce qui changerait la géopolitique au Moyen-Orient. La Syrie est le seul pays arabe a avoir conclu une alliance avec l’Iran, Damas est de ce fait l’ouverture de l’influence de l’Iran dans le monde arabe. Il est donc important que Bachar el-Assad reste au pouvoir pour l’Iran qui est soutenue par la Russie et la Chine, cela peut expliquer les vétos Russe et Chinois au Conseil de sécurité. En outre, c’est la porte ouverte à une guerre civile qui pourrait être entre les diverses factions qui composent cette région, sunnite, druze chiite, et les Frères musulmans. Il ne faut pas oublier le Liban sous tutelle de la Syrie, le Hezbollah chiite soutenu par l’Iran, ce serait donc une vraie aventure si le parti Baas venait à perdre le pouvoir. Cela peut expliquer les interventions verbales des États-Unis et de l’Union Européenne qui n’engagent à rien de concret.

 

 

18 réflexions sur « La révolution Syrienne, »

  1. Bonjour,

    L’évêque en Syrie Antoine Audo ne pense pas du tout comme vous, et il habite sur le terrain..quoi penser ??
    [url]http://www.alyaexpress.info/categorie-11969020.html[/url]
    Bien à vous
    AE

  2. Contrairement à ce qu’il s’est passé en Égypte, en Tunisie, au Bahrein, la révolte n’a pas été déclenchée par la population mais par les milices secrètes nées des alliances usa/israel/Arabie saoudite. Certes le régime Assad n’est pas un exemple de démocratie mais l’assassinat et les tortures sur la population sont orchestrées de l’extérieur comme ce fut le cas en Iran, et aujourd’hui en lybie, sans parler des différents groupes al kaida qui sévissent en Irak, au Maghreb, en Egypte, au Pakistan, le but étant de mettre un pouvoir les salafistes, d’étendre encore la dynastie criminelle des Saoud, c’est à dire une dictature pire encore. Comment ignorer que ce sont eux qui ont crée le Koweit (avant une partie de l’irak) et qui sont aussi à la tête du qatar, pour gagner encore du terrain et du pouvoir?
    L’onu et l’otan sont de véritables hypocrites, et ils représentent aujourd’hui le plus grand danger pour l’humanité. Ils n’ont aucun rôle de protecteur, au contraire ils terrorisent assassinent et asphyxient les peuples. Accusant de tous les maux les « communistes » puis aujourd’hui les « islamistes », ils organisent des attentats sous faux pavillon et n’ont qu’un but, une hégémonie mondiale aux ordres du crime et de la finance. C’est consternant de voir nos journalistes et politiques fermer les yeux, ils méritent tous la prison et ne sont pas digne de représenter notre pays avec ses droits de l’homme.

  3. « Depuis plusieurs semaines, les médias occidentaux décrivent une situation catastrophique en Syrie. L’arrivée de ces informations s’accélèrent même depuis plusieurs jours. La moindre rumeur en défaveur du régime de Bachar al-Assad est prise comme vérité. »
    [url]http://www.michelcollon.info/Syrie-une-couverture-mediatique.html[/url]

  4. Bravo pour cet article sur un sujet étrangement peu traité qui manifestement intéresse peu?????, alors que la répression en Syrie est pourtant terrible….

  5. « La tentative de renversement du gouvernement syrien ressemble par bien des points à ce qui a été entrepris en Libye »
    « Comme en Libye, le plan de départ visait à susciter un coup d’État militaire, mais il s’est vite avéré impossible faute de trouver les officiers nécessaires. »
    « L’action militaire
    L’idée principale était alors de provoquer des troubles dans une zone très délimitée et d’y proclamer un émirat islamique qui puisse servir de base au démantèlement du pays. Le choix du district de Daraa s’explique parce qu’il est frontalier de la Jordanie et du Golan occupé par Israël. Il aurait été ainsi possible d’approvisionner les sécessionnistes »
    « Les combats ont été menés par des unités de petite taille, composés souvent d’une quarantaine d’hommes, mêlant des individus recrutés sur place et un encadrement de mercenaires étrangers issus des réseaux du prince saoudien Bandar bin Sultan. Bandar lui-même est venu en Jordanie, où il a supervisé le début des opérations en relation avec des officiers de la CIA et du Mossad »
    [url]http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25289[/url]

  6. « Lancé en février 2011 par la courageuse Amina Abdallah Arraf, le blog « Gay Girl in Damascus » s’est efforcé de décrire la situation des lesbiennes en Syrie et la répression politique du régime dictatorial des Al-Assad.
    Le 7 juin 2011, une personne se présentant comme son cousin, annonçait à la une du blog que la jeune femme avait été arrêtée par trois hommes armés qui l’avaient emmenée dans une voiture banalisée arborant un écusson officiel sur le pare-brise.
    Immédiatement, une vague de solidarité se levait sur la Toile, de multiples comptes Facebook appelaient à sa libération, et des manifestations étauient organisées devant plusieurs ambassades syriennes.
    Las ! Démasqué par des militants pro-Syriens qui avaient identifié son IP, l’activiste anti-Assad Tom MacMaster a dû reconnaître qu’Amina Abdallah Arraf n’existait pas et que son blog était un leurre.
    « Gay Girl in Damascus » a largement été cité durant les derniers mois dans la presse anglo-saxonne comme un témoignage direct de la « répression » en Syrie.
    La Syrie laïque ne réprime pas l’homosexualité qui ressort de la vie privée. Par contre, les takfiristes qui tentent depuis deux mois de renverser le régime souhaitent instaurer un État islamique qui punirait de mort l’homosexualité »
    [url]http://www.voltairenet.org/Propagande-de-guerre-la-bloggeuse[/url]

  7. «  »Contrairement à ce qu’il s’est passé en Égypte, en Tunisie, au Bahrein, la révolte n’a pas été déclenchée par la population mais par les milices secrètes nées des alliances usa/israel/Arabie saoudite » »

    C’est Israel, un état démocrate qui respecte les chrétiens et les minorités comme les homosexuelles par exemple contrairement a la Syrie qui serait respeonsable de cet révolution arabe ?

    Et bien c’est un scoop !

    Alyaexpress.info

  8. [b]Nettoyage ethnique au Soudan [/b]

    De Peter MARTELL (AFP) –

    JUBA — Des cadavres gisant dans les rues, des hommes armés pourchassant les membres de l’ethnie Nuba: un témoin raconte l’horreur des violences dans l’Etat soudanais du Kordofan-Sud.

    « On rentrait de l’église quand plusieurs soldats ont commencé à crier ‘dégagez, dégagez' », rapporte Yusuf, un habitant de Kadougli, la capitale de l’Etat nordiste du Kordofan-Sud. « Au début ils tiraient en l’air mais ensuite il y a eu des tirs avec de l’artillerie. C’est après que la tuerie a commencé ».

    Yusuf, 40 ans, est un nom d’emprunt. Il a demandé à ne pas être identifié car il craint des représailles contre sa famille ou ses collègues.

    De violents combats entre l’armée régulière nordiste et les anciens rebelles sudistes de l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) font rage depuis le 5 juin dans le Kordofan-Sud, à la frontière entre le Nord et le Sud du Soudan, à quelques semaines de l’indépendance du Sud-Soudan le 9 juillet.

    Des leaders religieux et des militants des droits de l’Homme affirment qu’il s’agit d’une politique gouvernementale de nettoyage ethnique, visant l’ethnie Nuba qui a combattu aux côtés des rebelles sudistes pendant la guerre civile entre le nord arabo-musulman et le sud africano-chrétien (1983-2005).

    Le pouvoir central à Khartoum dément, affirmant vouloir désarmer des miliciens du nord alliés à la SPLA. Mais Yusuf –qui s’est réfugié à Juba, la capitale sudiste, avec sa famille– raconte tout autre chose.

    « Si vous étiez à Kadougli, vous auriez pu voir que c’était planifié », affirme-t-il. « Dès que ça a commencé, les forces armées soudanaises disaient: ‘allez là-bas, commencez par là, et attaquez’. C’était bien organisé à l’avance ».

    Pour ceux qui font partie de l’ethnie Nuba comme Yusuf, l’explosion de violence rappelle les tueries et les déplacements forcés de la guerre civile.

    La population du Kordofan-Sud vit en général dans la bonne entente et Yusuf a de bonnes relations avec son voisin, issu de l’ethnie arabe Baggara.

    Mais ce dernier est aussi membre de la Force de défense populaire, une milice redoutée qui fait aujourd’hui partie de l’armée régulière.

    « Il m’a dit que la Force avait de nouvelles armes et avait reçu beaucoup de munitions. Il m’a dit que leurs instructions étaient claires: [u]’éliminer les déchets. Si vous voyez un Nuba, il faut s’en débarrasser' », dit Yusuf.[/u]

  9. [b]Bonsoir à tous[/b],

    Et bien si je m’attendais à ce flot de commentaires j’aurais ouvert ce site avant. N’ayant reçu aucune information je ne l’est pas fait.

    [b]Alyaexpress[/b],

    J’ai regardé votre référence, elle ne peut être que partisane émise sur un site Israélien.
    Ce que dit l’évêque est exactement ce que j’ai écrit :
    [b]si le président Assad est renversé, le pays pourrait devenir un nouvel Irak comme après la chute de Saddam Hussein, et le chaos va régner[/b]

    Je ne suis jamais allé en Syrie, et je ne peux que déplorer ce qui s’y passe, il y a des morts et l’on tire au canon avec des chars et des mitrailleuses lourdes, c’est une réalité.

    Maintenant dans le monde toutes les opinions sont émises cela ne veut dire qu’elles sont toutes vraies.

    Quelles sont celles qu’il faut prendre en compte ?

    Je reçois des infos du Proche-Orient sur les sites Al-Oufock, The Jérusalem Post, L’Orient le jour, assavra liste du mouvement démocratique arabe, Le Monde international, Les Échos et bien d’autres sites.

    Toutes les infos présentent les mêmes informations qui croire ?

    Bien à vous,

    Anido

  10. interview complète de Maitre Verges, l’avocat français qui dénonce un nouvel ordre mondial au service du mensonge et du crime.
    « En Syrie, il faut défendre l’Etat actuel ! »
    [url]http://www.infosyrie.fr/2011/0…at-actuel/[/url]

  11. [url]http://www.infosyrie.fr/actualite/jacques-verges-en-syrie-il-faut-defendre-letat-actuel/[/url]

  12. [b]Najia Plumett[/b] bonsoir,

    Pourquoi Michel Colon aurait plus raison que les autres ?

    Les sites que je viens ce citer à Alyaexpress seraient des manipulateurs ?

    Michel Colon est un journaliste de gauche anti impérialiste déclarant qu’Isaël est l’État le plus raciste au monde.

    Si sur ce point je suis de son avis sur le reste que vous écrivez je ne peux rien répondre que sur :

    l’assassinat et les tortures sur la population [b]sont orchestrées de l’extérieur[/b] comme ce fut le cas en Iran, et aujourd’hui en Lybie, sans parler des différents groupes al kaida qui sévissent en Irak, au Maghreb, en Égypte, au Pakistan, le but étant de mettre un pouvoir les salafistes, d’étendre encore la dynastie criminelle des Saoud, c’est à dire une dictature pire encore.

    Pour le moment les tortures et assassinats ne sont-ils pas provoqués par les troupes loyalistes à Bachar el-Assad ?

    Vous avez peut être raison, mais cela ne change rien au fait que ce régime de dictature est anti démocratique et successoral, ce qu’il faut combattre .

    Bien à vous,

    Anido

  13. Bonjour Anido,

    « Pour le moment les tortures et assassinats ne sont-ils pas provoqués par les troupes loyalistes à Bachar el-Assad ? » Les forces loyalistes s’en prennent aux terroristes et aux mercenaires. (voir cette vidéo)

    {youtube}50S6N-P-g8E{/youtube}

    « Vous avez peut être raison, mais cela ne change rien au fait que ce régime de dictature est anti démocratique et successoral, ce qu’il faut combattre .  »
    Oui c’est vrai mais c’est aux syriens de faire leur révolution et pas aux étranger venus pour assassiner un pouvoir qui ne sert pas leurs intérêts.

  14. Ici un autre témoignage qui va dans ce sens… Pourquoi est-il ignoré par nos médias qui se font l’écho d’une seule version? N’est-ce pas une preuve de plus qu’il y a une vérité à cacher?
    {dailymotion}xifmae{/dailymotion}

  15. d’autres témoignages ici, des témoignages sur place et tus par la grande presse, pourquoi?
    « Alix Van Burren, reporter vétéran de la Repubblica, le journal italien bien connu est à Damas et il a envoyé un rapport sur le rôle possible d’agitateurs à la solde de Khaddam à Banyas. Le dimanche deux personnes de l’entourage de l’ex-vice président ont été arrêtées. Des activistes des droits de l’homme ont confirmé qu’ils étaient en train de semer le trouble en distribuant de l’argent et des armes.  »
    « La semaine passée nous avons lu dans Wikileaks que Saad Hariri avait demandé aux USA de mettre fin au régime de Assad stipulant que Khaddam et les Frères Musulmans, aidés de Hikmat Al Shebahi pourraient remplir le vide occasionné. »
    Témoignage d’une institutrice:
    « Les manifestants que nous avons vu déferler le jour des Rameaux ne sont pas de Homs. Ils nous demandaient comment se diriger dans les rues. Beaucoup sont des gamins qui portent des sortes de pantoufles qu’ils égarent dans la rue. Ces adolescents se sont targués devant nous de « gagner de l’argent ». Ils ont fait état de sommes d’argent qui leur ont été distribuées pour participer à la manifestation. Pour quelques-uns c’était 500 livres syriennes la journée, pour d’autres c’était 1000 livres syriennes. Les gens de Homs avaient peur et se barricadaient chez eux. Les manifestants étaient mal élevés, des Hardabasht. A 18h30 ils se sont arrêtés à l’église Saint Antoine des grecs-orthodoxes à Bab El Sbah et ont parlé insolemment avec les Pères Wahib Bitar et Tohmeh Tohmeh qui faisaient les prières des Rameaux. Ils les ont interrompu et leur ont intimé l’ordre de se dépêcher pour terminer. Du jamais vu en Syrie où la coexistence islamo-chrétienne est idéale  »
    « Témoignage de M.S. étudiant de Qâra, résidant à Homs
    « Le mercredi 19 avril j’étais à Homs. J’habite près de l’université Baath, à côté du rond-point du président. En marge des manifestants j’ai vu des voitures 4×4 équipées avec de grosses mitraillettes bien fixées sur l’arrière. Un milicien se tenait derrière la mitraillette et tenait la gâchette appuyée pour cribler de balle tous les magasins de la rue commerçante qui va du rond-point au centre-ville. Les gens qui circulaient s’aplatirent sur le sol, il y eu quelques blessés. Les jeunes du comité populaire avec les forces de l’ordre finirent par tirer sur le véhicule qui dérapa. »

  16. [b]Najia Plumett[/b],

    Je viens de consulter la presse Italienne.
    Voici ce qu’écrit « il Corriere della sera.it »

    En date du 19 avril 2011.

    Per il ministero dell’Interno siriano le proteste in corso in Siria corrispondono a una «insurrezione armata» e si è appellato ai cittadini affiché denuncino i «terroristi». Nel comunicato – emesso dal dicastero diffuso dopo che migliaia di manifestanti hanno sfilato nella città di Homs chiedendo la destituzione del presidente siriano Bashar Al Assad – si sostiene anche che l’«insurrezione» è fomentata da gruppi islamici radicali salafiti, che operano «particolarmente», come si legge nella nota, «nelle città di Homs e Banias».

    Pour le ministre de l’intérieur les protestations actuelles correspondent à une [b]insurrection armée[/b], et il a appelé les citoyens à dénoncer les terroristes. Dans le communiqué émis du ministère diffusé après que des milliers de manifestants ont défilés dans la ville de Homs demandant la destitution du président Syrien, on soutien que l’insurrection est fomentée par des [b]groupes islamistes radicaux salfati[/b] qui opèrent particulièrement …..

    On voit que ce n’est que de la propagande Syrienne qui veut faire diversion à cette révolte.

    Cette information n’est reprise nulle part par des sites sérieux, il faut donc faire attention.

    Bien à vous,

    Anido

  17. Anidom,

    [b]Ce site est le mien,[/b] est je ne suis partisane que de vérités que les médias ont tendance à cacher mais je suis tout à fait d’accord avec vous sur le principe que le gouvernement syrien est entrain de démolir son peuple comme le fait la lybie et les autres pays arabes……
    Mais ce qui est sur c’est que les mouvements terroristes sont entrain de prendre le pouvoir, ce qui est assez contradictoire avec le but des manifestants, pourquoi les frères musulmans qui ont de nombreux actes terroristes derrières eux sont dominants en Egype après le chute de Moubarak ?
    Moi je me pose des questions sur le réel objectif de ces révoltes arabes, mais bon comme vous le disait si bien, chacun est partisan de ces idées, surtout quand on est sur le terrain…

    Bien à vous
    Alyaexpress.info

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