l’imprimante 3 D va endommager le monde industriel.
3 D pour trois dimensions, l’imprimante que nous utilisons pour imprimer nos documents est en 2 dimensions, elle imprime un dépôt d’encre dans un plan suivant deux coordonnées X et Y, l’imprimante 3 D qui comprend la composante verticale Z, imprime, c’est une définition qui trouble, en fait elle construit, par dépôt de matière. Pour être rigoureux, elle est à quatre dimensions, le temps étant la quatrième. On a l’habitude de parler en science de trois dimensions sans invoquer la quatrième qui est le temps, et pourtant l’évolution du système est une fonction du temps. Pour l’imprimante 2 D aussi, mais le temps d’impression est négligeable. Construire des objets en 3 D de cette façon est une révolution qui, par rapport à ce que nous connaissons, s’apparente à de la science fiction, si tant est que l’on n’imaginait pas que l’on puisse, un jour, par dépôt de matière, construire si aisément des objets. Mais, si l’on y réfléchit bien tout ce qui est construit est fait par agglomération de matières, façonnée par usinage, ou par fusion. Le problème, qui fait la portée de cette révolution technologique, est d’avoir conçut «le système» et de pouvoir l’utiliser aussi aisément, même chez soi. Toutes les techniques étaient en fait disponibles ordinateurs, logiciels, scanners, et systèmes de guidages asservis, lasers. En fait l’imprimante trois D n’est qu’un mécano qui va révolutionner le monde industriel.
L’impression 3 D fait déjà l’objet de nombreuses applications, comme le montre la vidéo ci-dessus.
On parle même de la création de tissus humain jusqu’à des maisons, l’imagination n’a pas de limite. Terminé les usines d’antan ou l’on façonnait des moules pour matières plastiques, ces imprimantes permettent de réaliser «presque» les mêmes pièces, c’est tout un pan de l’industrie classique de la mise en œuvre du plastique qui est remise en cause. Bien sûr, lorsqu’il s’agit de réaliser des pièces avec des propriétés mécaniques de résistance, par la fonderie, le procédé de cire perdue, le forgeage, moulages, l’usinage, l’industrie mécanique a encore sa place. Mais, l’impression 3 D peut aussi exécuter des pièces métalliques avec des caractéristiques mécaniques intéressantes. Dans ce cas, elle procède par dépôt de poudre métallique mise en fusion sous faisceau laser, ce qui revient à faire du micro soudage, on n’arrête pas le progrès. Ces principales applications sont actuellement le façonnage de pièces en plastiques.
La révolution industrielle est en marche ce qui ne peut réjouir le monde du travail. Ses applications seront destructrices de mains d’œuvre au même titre que l’internet qui bouleverse le commerce mondial.
Elle est le fruit de chercheurs. Son histoire remonte en 1960 par l’imagination d’Arthur C. Clarke qui fut un écrivain de science fiction et inventeur britannique. Il évoqua dans les années 1960 une machine a répliquer les objets comme on imprimait des livres. Elle aurait, selon lui, un impact sur la société, mais elle s’adaptera ! Mais, avait-il imaginé que l’impression 3 D permettrait en 2025 la réalisation d’organes humains pour la transplantation ? Voici quelques applications actuelles de l’impression 3 D.
Est-ce à dire qu’elle réalise des objets ? Oui, mais comment ? Ce n’est pas évident à démontrer d’autant plus que différents procédés sont utilisés. Le but est de former une épaisseur spatiale, de la contrôler, et de la répartir au moyen d’une commande automatique asservie agissant sur les trois axes de la machine, tout en régulant la tête d’impression.
Le procédé le plus ancien et le plus utilisé est la stéréolithographie. Il consiste à partir d’une résine artificielle coulée dans un moule à la déposer strate par strate ne dépassant pas la fraction d’un millimètre d’épaisseur pour former petit à petit l’objet. Un faisceau laser suit en continu pour chauffer le dépôt afin de le durcir. Lorsque qu’une strate est terminée une autre est appliquée, ainsi de suite jusqu’à l’obtention de l’objet.
Le frittage par laser, consiste au dépôt d’une poudre synthétique ou métallique qui de la même façon est chauffée par laser, ce qui fait fondre le dépôt pour le souder à la strate précédente.
Le dépôt d’un fil plastique, le plus utilisé, est fondu, puis déposé par couches successives d’un quart de millimètre d’épaisseur, le dépôt est refroidit en continu pour le rendre stable. La pièce obtenue est ensuite durcie à l’air. C’est le procédé Fuse Deposition Modeling, FDM, ou modelage par dépôt de matière en fusion.
Cette impression 3 D qui au départ concernait le dépôt de matière en fusion s’est étendue à d’autres technologies d’élaboration sous forme d’un fil que l’on chauffe pour l’amollir au moyen du laser et que l’on colle, mais aussi celle de la poudre que l’on fait fondre et que l’on refroidit, mais toujours par petites couches de manière à constituer la forme désirée copie conforme de celle qui fut scannée et programmée au moyen d’un logiciel de Conception assistée par ordinateur.
L’imprimante 3 D dans les maisons, source François Charron. com.
Il est bien évident que cette technique séduit les amateurs avides d’innovations, ne serait-ce que par jouet se mettent à imprimer chez-eux des objets pour se lancer ensuite dans leur commercialisation. On peut voir ainsi apparaître sur la toile l’achat de jouets et autres objets, voir même commander des réalisations spécifiques pour son besoin personnel. Les applications commerciales sont immenses puisque ouvertes à tous. Ceci est d’autant plus envisageable que les prix sont devenus abordables, pour des machines d’entrée de gamme, on obtient des prix entre 400 et 1.000 euros, auxquels il faut bien sûr ajouter le reste, et la formation.
Les matériaux utilisés sont les suivants,
L’imprimante 3 D pour applications médicales.
À l’institut national des sciences appliquées de Strasbourg, les chercheurs développent de systèmes robotiques grâce à cette nouvelle technologie. En effet, les imprimantes 3D peuvent créer de toute pièce des dispositifs articulés qui aideraient les chirurgiens ou les radiologues.
L’évolution technologique n’a pas fini de nous étonner, moi qui était heureux d’avoir assisté à tout ce qui depuis la seconde guerre mondiale fut fait, je crois que dans les années futures d’autres découvertes plus surprenantes verront le jour, au point que l’on se demandera s’il ne faut pas arrêter de détruire l’emploi. Le problème humain deviendra majeur.
Enfin un sujet où nous parlons d’avenir! Je suis perplexe quant à conclusion de cet article très documenté,. Détruisons-nous systématiquement l’emploi à chaque découverte technologique? Pourquoi cette peur à chaque découverte? Peut-être est-ce justifié.
Je voudrais essayer d’aller un peu plus loin et vous livrer mon sentiment.
Le contexte d’après guerre était favorable aux évolutions industrielles et économiques, nous n’avions pas peur parce que nous sortions d’un climat de peur et l’avenir nous appartenait. Nous étions libres.
Nous avons pendant longtemps garder cet esprit d’après-guerre et nous nous sommes installés confortablement dans une société de paix et de consommation où nous ne manquions de rien. Le présent était tellement bien que l’avenir ne pouvait qu’être mieux. Je pense -et cela ne tient qu’à moi-, que nous n’avons regardé que ce que l’on nous donnait à voir. Il y avait la France et les autres. Le monde à continuer à avancer sans que nous le regardions vraiment. Non, la bataille n était pas terminée, la guerre économique était là.
Il est triste de constater que des gens perdent leur emploi dans nos industries d’aujourd’hui et c’est une catastrophe humaine au quotidien. Seulement nous sommes obsolètes, nos industries ne répondent plus aux besoins d’aujourd’hui. Il y a eu des erreurs stratégiques d’investissement à cause des pressions sociales toujours plus fortes, ce besoins de rassurer les foules.
Il y a une véritable mutation qui s’annonce , les applications de cette technologie n’en sont qu’un exemple. Il va falloir prêt et saisir notre chance.
Il y aura toujours des hommes derrière tout çà et il faut que nous trouvions notre place.
Anido,
Ah! si vous vous écoutait il eut fallu éliminer:
Gutemberg qui a ôté le travail de nombreux moines copistes
les métiers Jacquart à Lyon, les trains qui ont condamnés les diligences, les ordinateurs qui ont tellement simplifié les tâches administratives qu’aujourd’hui nous avons doublé le nombre de fonctionnaires, les tracteurs? à la poubelle, les robots? à détruire, la plupart des brevets et tant et tant d’outils, de savants et autres que la liste est trop longue, ne soyez pas malthusien, c’est passé de mode, surtout vous qui avez tant fait et avec passion dans les domaines technologiques de pointe !
[b]Bonsoir à vous deux,[/b]
Je ne suis pas pessimiste, mais réaliste,je vais vous conter une histoire que j’aie vécue.
Lorsque j’étais au CNAM, au cours de machines, j’étudiais les asservissements, l’un des cours portait sur celui de la machine à vapeur, dont la locomotive, c’est vieux mais j’ai commencé par cela et c’est très formateur. Ce n’est d’ailleurs plus enseigné, dommage.
Notre professeur était un ingénieur du génie maritime au grade d’amiral, et, dans ce cours, il nous dit vous voyez vous allez faire des machines, mais vous allez faire des chômeurs. Surtout faites attention de préserver les hommes, il faut des machines mais aussi de l’humanité.
Vous devez toujours penser que ce que vous allez faire ne doit pas conduire à déshumaniser.
Le problème pour moi n’est pas de condamner le progrès scientifique, technologique, je n’ai fait que cela, inventer, construire des machines spéciales, des automatismes, des robots, des études de toutes sortes plus pointues les une que les autres, mais j’ai toujours essayé que ce soit pour soulager le travail et non pour le supprimer.
Malheureusement ces technologies nouvelles détruiront des emplois, et se posera la question de donner de quoi vivre à ceux qui n’en n’ont plus.
Nous ne seront pas les seuls, c’est l’humanité qui sera touchée. Je n’ai pas la solution.
Ce qui subsistera seront les métiers de haute valeur technologique accessibles pour ceux qui auront la compétence par leurs études, mais les autres resteront des assistés.
Le monde prendra conscience et fera en sorte qu’il se stabilisera de lui même, pour le moment c’est trop tôt, c’est comme pour la pollution, lorsque les catastrophes climatiques toucheront tous les pays, alors on fera en sorte de réduire l’effet de serre, mais il sera peut-être trop tard ,
Les chinois commencent à planter des arbres.
Bien à vous,
Anido
– une partie de la solution consisterait à taxer progressivement dans une décennie(le emps d’équiper notre pays et ce, très modérément au début) la plus-value engendrée par ces robots, ceci oh! combien curieux de ma part reprenant une idée du parti communiste français qui voulait taxer les machines automatiques (début années 80), sauf qu’il s’agissait d’une taxation aveugle et dont la répartition n’aurait bénéficié qu’aux syndicalistes de la CGT, alors très puissante. Aujourd’hui l’organisme chargé de cette répartition pourrait être les allocations familiales étendues (expurgées cependant de leurs éléments nuisibles et sous contrôle paritaire des prud’hommes)
Je profite de ce billet pour vous souhaiter Anido une vraie bonne année qui vient et une santé à la hauteur de votre humanisme.
Même si nous ne sommes pas toujours d’accord, vos arguments je les sais loyaux à votre point de vue et sachez que les miens le sont tout autant avec la même honnêteté intellectuelle.
[b]le temps d’équiper …[/b]
« Ce qui subsistera seront les métiers de
haute valeur technologique accessibles
pour ceux qui auront la compétence par
leurs études, mais les autres resteront
des assistés….mais il sera peut-être
trop tard « ….
Ce sera maîtres et esclaves,
CE SERA METROPOLIS …L’ENFER SUR TERRE.
BRAVE NEW WORLD !!!!!!!!!!
[img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/6/62/BraveNewWorld_FirstEdition.jpg/220px-BraveNewWorld_FirstEdition.jpg[/img]
Il y aura encore des morts, mais on s’en fout. 7 milliards sur la planète, c’est déjà trop. Bouleverser le fonctionnement du monde à grande échelle cautionne et encourage la course aux intérêts particuliers et au prestige individuel, sous couvert de progrès. L’argumentaire de la nécessité économique guerrière est prêt !
[b]zelectron et vous autres,[/b]
Je profite de cette discussion pour vous renouveler mes meilleurs vœux pour 2014.
Vera-t-elle notre économie reprendre une pente assurée vers la croissance, ce sera encore long, le CICE viendra en application, la bpi sera dans un rythme de croisière et les emplois aidé seront plus prometteurs.
J’ai bon espoir que le chômage régresse malgré les plans sociaux qui se préparent, la France n’a pas encore expurgé tous les canards boiteux, malgré les grands profits des entreprises du CAC 40.
Le gouvernement veut des résultats, il va donc avec ce pacte de responsabilité donner encore plus aux grandes entreprises, malgré qu’elle reçurent plus de 100 milliards pendant les dix années précédentes, et nous avons constaté qu’elles ne se sont pas modernisées, elles ont perdu des parts de marché, et que le chômage s’est accru.
Souhaitons qu’elles comprennent que leur existence dépend aussi de leur dynamisme à faire face à la mondialisation en fabriquant des produits qui se vendent, notre existence en dépend.
Bien à vous,
Anido
De profundis, Clarke a écrit 2001 après la parution du film de Kubrik et s’en est non seulement inspiré (il lui en a demandé l’autorisation) mais a profité sans vergogne de la célébrité du réalisateur génial (et controversé) c’était à l’époque un scribouilleur de second plan et c’est son insistance auprès du maître qui lui a par la suite permis d’avoir cette célébrité que pour ma part sans préjuger de ses propres qualités humaines je trouve « légèrement » usurpée. Encore une réécriture de l’histoire! facile celle-là puisque Stanley Kubrick est décédé depuis 1999 et lui en 2008.
Les machines tuent l’emploi ?
Au plus les méchantes machines travaillent, au moins les gentils humains doivent travailler ?
M’oui, peut-être…
Mais si l’on nous a doté d’un cerveau, c’est surtout pour nous en servir pour essayer de moins faire travailler nos mains, non ?
Personnellement, je suis heureux de pouvoir déposer instantanément un petit mot, ici, sans devoir l’écrire à la plume (une plume que j’aurais dû arracher moi-même à l’oie que j’aurais dû élever dans la cour de la maison que j’aurais dû construire moi-même) sur un parchemin (fabriqué par mes soins en tannant la peau d’un animal que j’aurais élevé et tué moi-même), en plusieurs exemplaires, et sans devoir ensuite parcourir des milliers de kilomètres pour aller déposer, à pied, les copies de mon texte chez chacun d’entre vous…
Bonne année, Anido (et les autres) !
Avec ou sans technologie, ça, c’est à vous tous de voir…
En restant dans les limites du raisonnable, j’essaie de faire bon accueil à ces méchantes technologies qui suppriment le travail (mais aussi la fatigue) de l’homme…
L’exemple de ce jour, à point nommé !
[url]http://www.lesechos.fr/economie-politique/regions/centre/0203191676727-adrien-grelet-l-ingenieux-bricoleur-d-imprimantes-3d-641204.php[/url]
[url]http://www.tobeca.fr/boutique/index.php[/url]
À partir de 400€ ? C’est le prix de ma laser, ça !
Bon, maintenant, faut voir le prix des « consos » : s’il faut mille euros « d’encres » pour « imprimer » un machin de dix centimètres cubes, ça revient cher…
du fil à pèche en nylon suffit