l’imprimante 3 D va endommager le monde industriel.

 

 

Support Wikipedia 3 D pour trois dimensions, l’imprimante que nous utilisons pour imprimer nos documents est en 2 dimensions, elle imprime un dépôt d’encre dans un plan suivant deux coordonnées X et Y, l’imprimante 3 D qui comprend la composante verticale Z, imprime, c’est une définition qui trouble, en fait elle construit, par dépôt de matière. Pour être rigoureux, elle est à quatre dimensions, le temps étant la quatrième. On a l’habitude de parler en science de trois dimensions sans invoquer la quatrième qui est le temps, et pourtant l’évolution du système est une fonction du temps. Pour l’imprimante 2 D aussi, mais le temps d’impression est négligeable. Construire des objets en 3 D de cette façon est une révolution qui, par rapport à ce que nous connaissons, s’apparente à de la science fiction, si tant est que l’on n’imaginait pas que l’on puisse, un jour, par dépôt de matière, construire si aisément des objets. Mais, si l’on y réfléchit bien tout ce qui est construit est fait par agglomération de matières, façonnée par usinage, ou par fusion. Le problème, qui fait la portée de cette révolution technologique, est d’avoir conçut «le système» et de pouvoir l’utiliser aussi aisément, même chez soi. Toutes les techniques étaient en fait disponibles ordinateurs, logiciels, scanners, et systèmes de guidages asservis, lasers. En fait l’imprimante trois D n’est qu’un mécano qui va révolutionner le monde industriel.

L’impression 3 D fait déjà l’objet de nombreuses applications, comme le montre la vidéo ci-dessus.

On parle même de la création de tissus humain jusqu’à des maisons, l’imagination n’a pas de limite. Terminé les usines d’antan ou l’on façonnait des moules pour matières plastiques, ces imprimantes permettent de réaliser «presque» les mêmes pièces, c’est tout un pan de l’industrie classique de la mise en œuvre du plastique qui est remise en cause. Bien sûr, lorsqu’il s’agit de réaliser des pièces avec des propriétés mécaniques de résistance, par la fonderie, le procédé de cire perdue, le forgeage, moulages, l’usinage, l’industrie mécanique a encore sa place. Mais, l’impression 3 D peut aussi exécuter des pièces métalliques avec des caractéristiques mécaniques intéressantes. Dans ce cas, elle procède par dépôt de poudre métallique mise en fusion sous faisceau laser, ce qui revient à faire du micro soudage, on n’arrête pas le progrès. Ces principales applications sont actuellement le façonnage de pièces en plastiques.

La révolution industrielle est en marche ce qui ne peut réjouir le monde du travail. Ses applications seront destructrices de mains d’œuvre au même titre que l’internet qui bouleverse le commerce mondial.

Elle est le fruit de chercheurs. Son histoire remonte en 1960 par l’imagination d’Arthur C. Clarke qui fut un écrivain de science fiction et inventeur britannique. Il évoqua dans les années 1960 une machine a répliquer les objets comme on imprimait des livres. Elle aurait, selon lui, un impact sur la société, mais elle s’adaptera ! Mais, avait-il imaginé que l’impression 3 D permettrait en 2025 la réalisation d’organes humains pour la transplantation ? Voici quelques applications actuelles de l’impression 3 D.

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Source art Futur

Est-ce à dire qu’elle réalise des objets ? Oui, mais comment ? Ce n’est pas évident à démontrer d’autant plus que différents procédés sont utilisés. Le but est de former une épaisseur spatiale, de la contrôler, et de la répartir au moyen d’une commande automatique asservie agissant sur les trois axes de la machine, tout en régulant la tête d’impression.

Le procédé le plus ancien et le plus utilisé est la stéréolithographie. Il consiste à partir d’une résine artificielle coulée dans un moule à la déposer strate par strate ne dépassant pas la fraction d’un millimètre d’épaisseur pour former petit à petit l’objet. Un faisceau laser suit en continu pour chauffer le dépôt afin de le durcir. Lorsque qu’une strate est terminée une autre est appliquée, ainsi de suite jusqu’à l’obtention de l’objet.

Le frittage par laser, consiste au dépôt d’une poudre synthétique ou métallique qui de la même façon est chauffée par laser, ce qui fait fondre le dépôt pour le souder à la strate précédente.

Le dépôt d’un fil plastique, le plus utilisé, est fondu, puis déposé par couches successives d’un quart de millimètre d’épaisseur, le dépôt est refroidit en continu pour le rendre stable. La pièce obtenue est ensuite durcie à l’air. C’est le procédé Fuse Deposition Modeling, FDM, ou modelage par dépôt de matière en fusion.

Cette impression 3 D qui au départ concernait le dépôt de matière en fusion s’est étendue à d’autres technologies d’élaboration sous forme d’un fil que l’on chauffe pour l’amollir au moyen du laser et que l’on colle, mais aussi celle de la poudre que l’on fait fondre et que l’on refroidit, mais toujours par petites couches de manière à constituer la forme désirée copie conforme de celle qui fut scannée et programmée au moyen d’un logiciel de Conception assistée par ordinateur.

L’imprimante 3 D dans les maisons, source François Charron. com.

Il est bien évident que cette technique séduit les amateurs avides d’innovations, ne serait-ce que par jouet se mettent à imprimer chez-eux des objets pour se lancer ensuite dans leur commercialisation. On peut voir ainsi apparaître sur la toile l’achat de jouets et autres objets, voir même commander des réalisations spécifiques pour son besoin personnel. Les applications commerciales sont immenses puisque ouvertes à tous. Ceci est d’autant plus envisageable que les prix sont devenus abordables, pour des machines d’entrée de gamme, on obtient des prix entre 400 et 1.000 euros, auxquels il faut bien sûr ajouter le reste, et la formation.

Les matériaux utilisés sont les suivants,

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L’imprimante 3 D pour applications médicales.

À l’institut national des sciences appliquées de Strasbourg, les chercheurs développent de systèmes robotiques grâce à cette nouvelle technologie. En effet, les imprimantes 3D peuvent créer de toute pièce des dispositifs articulés qui aideraient les chirurgiens ou les radiologues.

L’évolution technologique n’a pas fini de nous étonner, moi qui était heureux d’avoir assisté à tout ce qui depuis la seconde guerre mondiale fut fait, je crois que dans les années futures d’autres découvertes plus surprenantes verront le jour, au point que l’on se demandera s’il ne faut pas arrêter de détruire l’emploi. Le problème humain deviendra majeur.

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