Depuis son élection aux présidentielles de 2007, M. Nicolas Sarkozy a décidé d’entreprendre, avec son gouvernement, une Révision Génerale des Pouvoirs Publics, qui consiste notamment à diminuer le nombre de services publics afin de réduire le déficit financier de l’Etat et mieux cibler la demande des citoyens français. Comment doit on considérer, nous citoyen français, cette réforme de l’Etat ?

Il y a maintenant quelques années de cela, le nombre de services publics au sein du territoire français excellait.

Or, du fait du déficit financier de la France au cour de ces dernière années, l’Etat a décidé de mettre en œuvre une politique : La Révision Général des Politiques Publiques, qui a pour objectif premier de « révolutionner » et moderniser le système des administrations françaises afin de mieux répondre aux besoins des usagers.

Ceci permettra ainsi à l’Etat de réaliser des économies du fait de la suppression d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite qui ne sera pas remplacé.

De ce fait, peut on dire que la RGPP conduit à un retrait de la puissance publique ?Dans un premier temps, on peut remarquer que cette révision ne conduit pas forcément à un retrait de la puissance des services publics. En effet, la RGPP ne laisse en aucun cas entendre parler d’une quelconque retraite de la part de l’Etat au niveau des services publics puisque la sécurité du territoire est toujours assurée par l’Etat au moyen des forces de l’ordre au même titre que la santé.

 Ainsi, le but premier de l’Etat, sa vocation consiste en une réorganisation des services de proximité afin de mieux répondre aux besoins des Administrés.

On ne peut donc pas parler d’un retrait de la puissance publics puisque l’Etat a pour but de la renforcer.

Cependant, cette réorganisation suscite de nombreuses plaintes de la part des Administrés situés dans les régions les plus touchées par ces réformes puisqu’ils ne bénéficient plus de services complets à proximité de chez eux. Cette révision qui tend à supprimer des postes de fonctionnaires ainsi que de nombreuses institutions rend plus difficile l’accès aux services de proximité dans les zones rurales, la vie est ainsi complexe et difficile pour les habitants de ces zones là (principalement les zones rurales).

Certes, les services publics sont toujours omniprésents, bien qu’ils soient uniquement amassés dans certaines zones stratégiques.

En conclusion, on pourrait s’interroger sur un éventuelle désengagement de l’Etat dans les zones les plus reculées de la France, sur l’avenir de ces zones, et sur les directions vers lesquelles s’oriente cette réforme, nous dirigeons nous vers un Etat centralisé ? la question se pose réellement ! En attendant,  la RGPP inquiète les élus qu’ils soient de gauche ou de droite.