Quelle restauration ? Le 2 Mai déjà, j’avais déjà commis un article « qui va bouffer la TVA » Voilà ce jour sa mise en application.
Rien de changé pour la facture. Ce sera un manque à gagner de 2,35 milliards d’euros chaque année que le contribuable devra compenser, même sans aller au restaurant.
A moins que par l’emprunt vous cotisiez à cette innovation ? Qui est supposé faire croître l’emploi de 20 000 employés par an, sachant que dans le même temps on cherche à en recruter 40 000.
Encore une mesure généraliste qui, bien sûr, ne tient pas compte de la diversité de la profession. Ici, on rénovera, là on embauchera, et ailleurs rien ne changera.
Pendant quelques jours, le client nourrir les brèves de comptoir et puis tout cela va s’éteindre doucement malgré les associations de consom-mateurs qui feront le point en 2010.
Quelle va être la prochaine profession à réclamer la baisse des taux ? La liste ne manque pas de candidats.
Il est bon de savoir aussi la raison de la réticence allemande pendant longtemps provient de ce que notre quote-part au budget européen est basée sur les recettes de TVA. De sorte que notre contribution diminue.
Cerise sur le baba (c’est bien la moindre des choses) L’UMP qui ne manque pas d’estomac vient d’envoyer un communiqué ventant ses mérites avec, jointe, un bulletin d’adhésion. Reconnaissance du ventre oblige nos chefs cuisiniers. Mais M Daguin longtemps chantre de cette mesure n’a jamais été un gauchiste. Quelle restauration ? Celles de privilèges clientélistes !
Bonsoir Nicanor,
Est-ce que la baisse de notre quote-part au budget européen compenserait le manque à gagner dû à la baisse de la TVA pour les restaurateurs?
Par ailleurs je vous rejoins sur cette mesure qui verra celles et ceux qui n’ont pas les moyens de fréquenter ces établissements mettre tout de même la main à la poche.
Pour un SMICARD, un repas 17 euros au lieu de 20, cela représente pour lui de 2 à 4 jours de nourriture.
Puis je suis bien d’accord que les prix reviendront à leur niveau. Les raisons d’augmenter sont tellement nombreuses!
Mais bon! si cette profession a décidé de se saborder, c’est son affaire! les taxes et les charges n’expliquent pas tout.
Cordialement
Ludo
[b][u]Personnellement, je suis favorable à cette baisse de la TVA dans la restauration. En effet[/u] :[/b]
[i]- les restaurateurs traditionnels, qui achetaient leurs produits, payaient une [b]TVA à 5,5 %[/b], sauf pour les boissons alcoolisées taxées à [b]19,6 %[/b]), mais étaient obligés d’appliquer une [b]TVA de 19,6 %[/b] à leurs clients !
– Les restaurateurs de restauration rapide « à la française », de fast-food, style [b] »Mac Do »[/b]…, et autres sandwicheries, qui achetaient leurs produits, payaient une [b]TVA à 5,5 %[/b] pour appliquer cette même TVA à leur clientèle ! [/i]
D’où une concurrence « artificielle » et « déloyale » entre les deux types de restaurants !
Aujourd’hui, tout le monde a le même taux de TVA. Cela supposera qu’il y aura une concurrence loyale entre ces deux types de restauration ; cela suppose aussi que tous les restaurateurs traditionnels, s’ils veulent conserver leur clientèle, devront absolument revoir leurs prix, la qualité de leurs plats…
[b][u]Juste un détail, qui a toute son importance[/u] :[/b] [i]toutes les boissons alcoolisées servies en restaurant, le taux de [b]TVA[/b] reste inchangé, puisqu’il est, comme auparavant, à [b]19,6 %[/b] ! Mais, là, il n’y a guère de concurrence déloyale, puisque la restauration rapide n’avait pas le droit d’en vendre ![/i]
Dominique
peut etre fallait i taxer la retauration rapide à 19,6%. cette façon dont l’Etat jette l’argent par les fenetres et devient le mauvais eleve de l’urope est effrayant.
surtout parce que les generations futures devront payer ce petit coup de poice à Daguin, qui fut un excellent restaurateur il y a 30 ans mais a serieusement baissé en qualité (avec des prix pls prohibitifs depuis qu’il fait de la politique). Pas un gersois qui ne soit de mon avis.