Quelle restauration ?         Le 2 Mai déjà, j’avais déjà commis un article « qui va bouffer la TVA » Voilà ce jour sa mise en application.       

Rien de changé pour la facture. Ce sera un manque à gagner de 2,35 milliards d’euros chaque année que le contribuable devra compenser, même sans aller au restaurant.        

A moins que par l’emprunt vous cotisiez à cette innovation ? Qui est supposé faire croître l’emploi de 20 000 employés par an, sachant que dans le même temps on cherche à en recruter 40 000.       

Encore une mesure généraliste qui, bien sûr, ne tient pas compte de la diversité de la profession. Ici, on rénovera, là on embauchera, et ailleurs rien ne changera.        

Pendant quelques jours, le client nourrir les brèves de comptoir et puis tout cela va s’éteindre doucement malgré les associations de consom-mateurs qui feront le point en 2010.        

Quelle va être la prochaine profession à réclamer la baisse des taux ? La liste ne manque pas de candidats.       

Il est bon de savoir aussi la raison de la réticence allemande pendant longtemps provient de ce que notre quote-part au budget européen est basée sur les recettes de TVA. De sorte que notre contribution diminue.                

Cerise sur le baba (c’est bien la moindre des choses) L’UMP qui ne manque pas d’estomac vient d’envoyer un communiqué ventant ses mérites avec, jointe, un bulletin d’adhésion. Reconnaissance du ventre oblige nos chefs cuisiniers. Mais M Daguin longtemps chantre de cette mesure n’a jamais été un gauchiste.        Quelle restauration ? Celles de privilèges clientélistes !