La hausse de l’euro commence à poser problème. Alors que le consensus était plutôt à ne rien dire à ce sujet, le gouverneur de la BCE a fait des déclarations concernant les taux de change.
Avec l’indice IFO (indice du sentiment économique en Allemagne) sorti hier plus haut qu’attendu, l’économie allemande, suite à la mise en place d’importantes réformes, semble repartir à la hausse. Le problème proviendrait d’une appréciation trop forte de l’euro qui pourrait casser l’amorce de reprise de croissance pour un pays très exportateur.
C’est pour cela que Mr Trichet, gouverneur de la BCE, a déclaré que "les taux de change trop volatiles ne favorisent pas la croissance" et que la BCE tient compte lors de sa décision de politique monétaire des taux de change et des projections dans l’eurosystème.
La faiblesse chronique du dollar provoque la méfiance. En effet, plusieurs pays ont annoncé revoir et diversifier leurs réserves de change au détriment du dollar et au profit de l’euro. C’est pourquoi Mr Trichet déclarait : « nous ne faisons pas campagne en faveur d’une utilisation internationale de l’euro ».
L’endettement important des USA, accompagné d’un taux d’épargne négatif des ménages, ne fait que renforcer le phénomène de dépréciation du dollar dans une économie amenée à ralentir au regard du vieillissement démographique et de la concurrence mondiale.
Si l’euro semble être sur la voie pour tester ses plus hauts à 1.3680, les marchés actions pourraient bien finir par en souffrir, d’autant plus si le pétrole était amené à remonter, ce qui imposerait alors à la BCE un savant dosage : choisir entre risque inflationniste et risque d’un fort ralentissement économique.
Etre pay
J
oui le march
il faut lire risque ! d
excellent article
quelle est l’actualité économique en ce moment j’aimerai mieux comprendre les incidences de notre vote sur l’économie en générale.