L’heure de la rentrée sonnera à compter du 4 septembre et, avec elle, le retour des poux (pour ceux qui ont eu la chance de les éviter à la plage ou au camping).
De son vrai nom Pediculus Humanus, le pou ne saute pas de tête en tête, comme le pensent si bien les gens, mais se transmet néanmoins. Pour le bien de tous, apprenez à votre enfant à ne pas prêter son bonnet, son écharpe, et, plus largement, ses vêtements à l’école.
Ce parasite très répandu, loin d’être charmant, a refait son apparition il y a de cela une vingtaine d’années.
Contrairement aux idées reçus, le pou n’est pas le résultat d’une mauvaise hygiène. Au contraire, il préfère les endroits propres. Tout le monde peut en attraper, enfants comme adultes (les animaux aussi, mais ce n’est pas le sujet de l’article). Il vit environ un mois et meurt rapidement après avoir quitté les cheveux, son habitat naturel, chaud et humide. La femme pond une centaine d’oeufs au cours de vie, appelés lentes, qui éclosent au bout de sept à dix jours.
Pour espérer les repérer, mieux vaut se mouiller les cheveux. Ils sont de couleur brunâtre ou grisâtre. Appliquez un démêlant et utilisez un peigne à dents très serrées.
Concernant les lentes, l’éradication est quasiment impossible. Il faut attendre que les oeufs éclosent afin d’appliquer aussitôt un second traitement.
Le pou n’est pas dangereux pour la santé, mais les démangeaisons, dues à ses piqûres pour pomper le sang, dérangent beaucoup. Sans parler de la colonisation rapide et de la ténacité de ces insectes.
Si vous souhaitez vous en débarrasser en douceur (insecticides exclus !), plusieurs solutions écolos existent, telles que l’écorce de saule, l’huile essentielle de lavande ou de citron (à titre préventif), et l’huile d’olive, l’huile de coco, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude (efficace surtout contre les lentes). Malheureusement, l’efficacité d’aucune de ces techniques n’a, à ce jour, été démontrée.