La « règle d’or » à inscrire dans la Constitution française pose problème.

 

C’est la lette adressée dernièrement par Nicolas Sarkozy  à tous les parlementaires français, qui fait polémique et agite actuellement le monde politique. Le Président de la République appelle les parlementaires à l’union sacrée, en leur demandant de voter en Congrès le principe de la « règle d’or » et de l’inscrire dans  Constitution française, de façon à permettre de revenir progressivement à un équilibre budgétaire.

Le problème des déficits publics en France comme dans de nombreux pays n’est pas quelque chose de nouveau, on en parle depuis plus de 25 ans et leurs montants ne font qu’augmenter d’année en année malgré les volontés politiques plus ou moins marquées des uns et des autres de vouloir à tout prix les réduire pour respecter les critères de convergences européens mis en place par le Traité de Maastricht

La France devait dans ce contexte européen contenir son déficit public au dessous des 3 % du PIB . à l’heure actuelle, il est chiffré pour l’année 2010 à plus de 7 %  et la dette publique quant à elle représente plus de 84 % de la production nationale. Comment est-il possible d’enrayer une telle fuite en avant des déficits publics dans un contexte européen et international peu propice à cela ?

Si officiellement cette lettre a pour but de présenter aux parlementaires le plan de sauvetage de la Grèce, l’objectif premier est surtout de les convaincre d’adopter cette fameuse règle d’or et de la transcrire dans la Constitution française.

Cette règle d’or, imposerait dans l’avenir aux gouvernements successifs de respecter certaines règles sous peine de voir leur budget censuré par le Conseil constitutionnel. Pour l’instant, il paraît nécessaire avant tout  de rassurer les marchés sur la capacité de la France à maîtriser sa dette publique. Manœuvre politique ou non de la part de Nicolas Sarkozy, la question de la maitrise de la dette publique reste un problème incontournable depuis de nombreuses années, pour lequel les différentes  solutions envisagées n’ont pas vraiment fait preuve d’efficacité. Plutôt que de discuter sur l’utilité de ce vote par le Congrès de cette règle d’or, et d’essayer d’obtenir un consensus difficile dans les rangs de l’opposition, il serait peut-être souhaitable de mettre en place une gestion draconienne des dépenses de l’Etat, car un jour il faudra bien rendre des comptes auprès des générations futures.

9 réflexions sur « La « règle d’or » à inscrire dans la Constitution française pose problème. »

  1. Bonsoir Yolaine.

    Les dépenses draconiennes soi disant public dues en majeure partie viennent de tous les coups bas et,les trafics que les notables de cette nation de bourgeois a la manque font dans le dos et au gré du peuple.Conseillers généraux,départementales (sinistres) pardon ministres et ministères des conneries divers,assemblée nationale,justice,hauts fonctionnaires,ambassadeurs ,aux smics tous ces hypocrites !!!

    Les mouvement d’extrêmes ,les gens de droite,les gens de gauche,tous ceux qui brillent au grand jour ,le peuple n’a qu’a reprendre ce qu’il lui appartient.

    Bye et bonne soirée,m’énerve cette nation de tocards !!!!

  2. [b]la regle d’or , c’est un nouveau baton merdeux… de qui vous savez !!!!!!!!!!
    il va peut-être en avoir des traces sur son beau costume ![/b]

  3. [b]Top budget[/b]

    Apaiser les actionnaires, les rassurer, les dorloter, c’est la règle d’or des gouvernements qui défendent les intérêts des classes capitalistes d’abord! Et cela, quelles que soient leurs feuilles de route, démocratiques ou socialistes. Rappelons pour mémoire que le gouvernement républicain, à la tête de la Commune, acheminait l’argent de la Banque de France, à Versailles! Le prolétariat n’oublie rien. Comme chacun sait, sauf imbécillité ou mauvaise foi, toutes les constitutions, quand il le faut, le bourgeois s’en torche, en vantant sa manière énergique d’éclairer le monde. Qui vivra, verra, ah! Ah! Ah! En attendant, comme un paysage monotone, mêlant roses et bruns, son inconsistance crée un homme à son image, un Adolphe qui promettra de l’ordre pour un siècle, et s’il est allemand, pour mille ans!

    (lire la suite sur 1847.overblog.com)

  4. A moins d’un révolver braqué sur la tempe aucun élu d’aucune obédience ne va jamais respecter quoique ce soit et surtout pas une règle d’or ou autre (ce n’est pas dans la tradition Bourbo-Luxembourgiene). De 2 choses l’une ou bien Sarko donne un coup d’épée dans l’eau et donc nous fait perdre notre temps (plus précieux que le sien) ou bien il y croit et là c’est grave d’être naïf que dis-je niais à ce point, auquel cas il faut voter l’impeachment (Destitution)

  5. zelectron, ZORRO veut occuper la scène,
    un point c’est tout !
    tout à l’esbrouff …c’est la fuite en avant !

  6. Il ne faut pas vouloir mettre cette règle d’or dans la constitution à quelques mois d’une élection. Il fallait déjà pour être crédible l’avoir fait depuis 2007 et ne plus le dire mais [u][b]le faire[/b][/u]. Avec les politicards, on se noie dans les blablas.

  7. @veritas
    Hélas d’accord, Sarkzorro à force de se mettre en avant va s’en prendre une, il aura été prévenu, mais la facture c’est nous qui la payerons* !

  8. Bonsoir

    Le pire dans toute cette mascarade c’est que de vouloir inscrire une telle loi dans la Constitution, c’est se tirer au minimum deux balles dans le pied.

    Une : c’est admettre que OUI, depuis toujours l’argent a été dilapidé sans réflexion peut importe ce qui entre et ce qui sort! et là je ne vise pas uniquement Sarko mais aussi ses prédécesseurs, les députés et sénateurs en tout genre!

    Deux : c’est inscrire une loi « dans le marbre » comme ils disent qui sera officiellement JAMAIS RESPECTEE, preuve en est de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (elle n’a jamais été respectée). Donc que finalement l’argent sera tout autant voire encore plus dilapidé sans raison!

    Julien.

  9. La question la plus sérieuse : qui a signé un chèque en blanc pour quelqu’élu que ce soit, de quelque parti qu’il soit, pour engager quelque dépense que ce soit ou puiser dans la caisse à tout bout de champ ?
    Tant qu’un élu pourra agir sans contrôle continu jusqu’à la fin de son mandat et ce quelque soit le pays, nous resterons dans la pseudo-démocratie que nous méritons.

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