Dans le contexte actuel de la réforme des retraites, on entend tout et son contraire et de nombreuses solutions sont évoquées : départ à la retraite après 60 ans, augmentation des cotisations sociales, diminution des pensions de retraites, alignement en matière de retraite entre le secteur public et le secteur privé et bien d’autres choses encore…
Il paraît évident qu’il est nécessaire de réformer dans ce domaine, si l’on veut donner la possibilité aux personnes qui arrivent en fin d’activité professionnelle d’avoir des moyens financiers décents qui leur permettent de vivre confortablement leur retraite. Mais cette réforme doit se faire de façon concertée, cohérente et équitable. Il est toujours très facile de comparer le public et le privé dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, mais il paraît souhaitable de mettre les choses à plat et de décider de façon la plus équitable possible des pensions de retraite. Le constat.
Il est sûr que si nous mettons en parallèle le secteur public et privé en matière de retraite, des divergences existent :Le montant moyen des pensions dans le secteur public est de 1 689 € brut par mois alors qu’il n’est que de 1 065 € brut par mois dans le privé.
L’âge moyen au départ à la retraite est environ de 59 ans dans le public et de 61 ans et six mois dans le privé.
La durée des cotisations est identique pour les deux secteurs depuis la réforme de 2003, à savoir pour 2009 de 162 trimestres ; elle passera à 164 trimestres pour ceux qui auront 60 ans en 2012.
Le mode de calcul des pensions est cependant très différent dans la mesure où dans le secteur privé il est basé sur la moyenne des salaires perçus pendant les 25 meilleures années, alors que dans le public il se calcule sur la moyenne des traitements perçus au cours des six derniers mois d’activité. Jouer la carte de l’équité. Il paraît logique de réformer dans un contexte de consensus et de mettre en place un système équitable pour tous. Les députés, les sénateurs doivent aussi faire des efforts dans ce domaine et ne pas donner l’impression que certains statuts sont protégés. L’avantage des parlementaires c’est celui de la double cotisation ; pendant les quinze premières années de leurs mandats, ils cotisent double. Ce qui veut dire que dès le premier mandat de cinq ans, ils totalisent dix annuités de cotisations, ce qui permet à un député d’avoir 1 557 € de retraite mensuelle nette pour un seul mandat électoral. Ce système constitue un privilège exorbitant auquel il convient peut être de remédier. Car même si certains invoquent la précarité de leur fonction, ils ne sont pas les seuls dans ce cas. D’autres éléments de comparaison pourraient pris en compte qui mettraient encore davantage en évidence les divergences de régimes en matière de retraite. Mais il paraît important aussi de voir les conditions d’accès à certains emplois, de prendre en compte la pénibilité de certaines activités et les conditions de précarité en matière d’activité professionnelle. Chacun dans ce domaine veut défendre ses acquis sociaux, mais la situation actuelle démontre que si l’on veut conserver le système de répartition en matière de retraite, il faut obligatoirement que chacun fasse un effort pour que tous puissent profiter de la retraite dans les meilleures conditions.
Et oui, vous avez évoqué un point très important et qui est tout à fait révoltant, et qui cela concerne?
Nos dirigeants, et oui un seul mandat: 10 annuités, et ce n’est pas une retraite de 800€ bien évidemment, n’oublions pas qu’ils cumulent parfois (pour pas dire souvent) une retraite d’un mandat d’élu municipal, ou d’un autre mandat passé, ou encore d’une fonction bien rémunérée comme secrétaire d’Etat, porte parole, ou tout simplement de leur profession d’avant…
Comptez s’ils font 2 mandats, consécutifs ou non, sénateur ou ceux qui de député passent à ministre et inversement de ceux député passent à sénateur etc…
Simple exemple médiatisé ces derniers jours : Charles Pasqua.
Remarquez également qu’ils ne sont pas tenus d’être présents non plus à chaque séance de rassemblement de l’assemblée ! Regardez à la télé, combien de places sont libres à chaque fois et combien de personnes s’en vont avant la fin ?!
Et oui cela fait une sacrée somme. N’oublions pas que certains sièges changent de propriétaire, donc calculez cela aussi pour les nouveaux députés/sénateurs.
Sans négliger que les élus non reconduits bénéficient d’une allocation « chômage » de 5 ans sans obligation de pointer à Pôle emploi ni de prouver qu’ils sont bel et bien à la recherche d’un emploi. Pareil, cette allocation n’est pas de 500€ net !
Donc multipliez le aussi pour chaque élu non reconduit.
Oui ca en fait du gâchis !
Et encore, on ne sait pas tout ! Car il y a très probablement des facilités ou des avantages sur des assurances-vie, des complémentaires retraites, de santé ou des facilités en cas d’emprunt bancaire.
Et l’europe ! C’est compréhensible que le Gouvernement nous dise « y’a pas d’argent pour financer », mais la Grèce s’endette et paf la France arrive à débourser plus de 3 milliards d’euros en plus rien que pour l’année 2010 ? ! ? !
Et pourquoi visiblement il n’y a pratiquement que la France et l’Allemagne qui volent au secours des grecs ? Les belges, les anglais, les norvégiens, les autrichiens, les italiens…brefs les autres ils foutent quoi ?
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Encore autre chose : la campagne pour la réforme des retraites.
Combien a coutée la diffusion des spots publicitaires à la télé ainsi que des tracts ?
Pardon d’être vulgaire : ok il faut une réforme on est d’accords, mais qu’est ce qu’on en a à foutre de ces spots ???
Pourquoi dépenser une fortune dans ces pubs alors que nous citoyens lambda on nous demandera pas notre avis alors qu’on devra subir ce que nos dirigeant décident (logiquement) pour le bien du peuple?
Ok il faut faire des sacrifices, je peux arriver à le concevoir ; mais nos élus accepteraient ils d’en faire autant ? Renoncer à tous les avantages et voir leurs indemnités revus à la baisse ? Renoncer aux voitures de fonction, les voyages payés, les cérémonies grandes pompes, d’avoir une pénalité s’ils n’assistent pas à toutes les séances d’assemblée.
Et cela y compris pour le Président de la République. Il s’est vanté d’être le premier à avoir fait voter son salaire par le parlement, mais il n’a pas craché dessus quand il a vu la somme qu’il allait toucher par rapport à son prédécesseur !
Autre anecdote, ma nièce aussi aurait bien aimé aller aux Etats Unis comme le fils de Nicolas Sarkozy quand il est allé voir O’bama, sauf que elle, elle doit payer son billet d’avion !
Que nos politiques montrent d’abord l’exemple en réduisant leurs propres dépenses avant de faire la morale aux autres !
[i] »il est basé sur la moyenne des salaires perçus pendant les 25 meilleures années, alors que dans le public il se calcule sur la moyenne des traitements perçus au cours des six derniers mois d’activité »[/i]
Bonjour, moi je m’arrête bêtement (je veux bien l’admettre) à cette phrase que je remets ci-dessus. J’ai même entendu dire que certains secteurs du public avaient en fin de carrière une bonne augmentation, ce qui du coup augmente encore le montant de la retraite! alors forcément, ce ne peut être tolérable une telle inégalité de traitement!
Et puis, je pense qu’il devrait y avoir un plafond maximum beaucoup plus bas!
(ouille… là, ça va coincer, mais bon…)
Est-ce normal que la moyenne des retraites soit aussi supériéure à la moyenne des salaires ?
[i] »Le montant moyen des pensions dans le secteur public est de 1 689 € brut par mois « [/i]
Un problème dont on n’a pas fini d’entendre parler…
bien cordialement
Cette manie de vouloir niveler par le bas m’énerve énormément: c’est bien sûr le public qui doit s’aligner sur le privé…et non l’inverse. Si les français cessaient de baver sur les avantages du voisin et se battaient pour améliorer leur situation…NON ?
Et puis je ne vois pas trop l’intérêt de reproduire ICI l’intox des déclarations gouvernementales.
Les français sont des veaux.