Quand l'homme persuadé d'être "Juste" et "Fort", c'est là qu'il a encore plus "Tord".

 

C'était en Egypte, sous la tutelle de son président Hosni Moubarak et en présence de 75 délégations du monde entier, dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, que les donateurs devraient promettre au moins 2,8 milliards de dollars pour financer un plan de reconstruction et de soutien économique préparé par l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

(Comment un dictateur peut-il prétendre pouvoir aider?) 

Ladite conférence portera, selon les explications des participants et organisateurs, sur l’éventuelle reconstruction de la bande de Gaza, ou du moins ce qui en reste des offensives israélienne.

D’après l’AFP, le plan prévoit 1,3 milliard de dollars en 2009-2010 pour la reconstruction et le redémarrage de l'économie et 1,5 milliard pour combler le déficit prévu dans l'exercice en cours du budget de l'Autorité palestinienne, dont la moitié est consacrée à Gaza, bien que M. Abbas n'exerce aucun contrôle sur ce territoire tombé mi-2007 aux mains des islamistes du Hamas.

Qu’en dira-t-on dans 20, voire 50 ans ? Ce sera donc en Egypte que le sort d’un peuple démuni de tous ses droits de vie, les plus minimes, encerclé de tout part,

La question dont la réponse demeure muette.

Que dira-t-on à ce bébé dont les parents sont morts lors de la dernière offensive du Tsahal, lorsque dans quelques années, une fois devenu conscient, cherchera à comprendre ce qui est réellement arrivé à ses parents ? Pourquoi suis-je orphelin ? se demandera-t-il. Ce jour là, qui aura le courage de lui dire la vérité, et de pointer du doigt, le coupable de ces milliers de meurtres, semblable à un génocide, sans doute ?

Les pourparlers n’ont jamais, du moins, à maintenant, élucider un quelconque conflit chez les Arabes, vu que le mot « Concession » ne subsiste point dans leurs dictionnaires.

Encore une fois, laissons le temps en décider du sort d’un peuple coupable d’avoir voulu être libre.

Massinissa BENLAKEHAL