Plus que présente, toujours plus enivrante et révolutionnaire, la publicité sodomise littéralement notre carte bancaire, et cela tout en nous proposant mondes et merveilles. Le 21 ème siècle est celui de l’avancement technologique, de la désespérée quête du bien être et des anti dépresseurs.
L’époque où les tâches ménagères seraient réglées par des robots est aussi loin que le monde sans stress. Hé oui, que croyiez vous? La plupart des ataraxiques citoyens se shootent au Valium ou au Viagra, roulent en C3 ou en Mégane et mangent au Mc Donald ou au Point Chaud.

 

La publicité, donc, nous prévient bien gentiment de tous les services possibles et imaginables à côté desquels il ne faut surtout surtout pas passer pour ne pas gâcher le peu de vie accordé. Je sais ce que vous vous dites: quel malheur si je venais à rater cette information cruciale à ma condition de vie. Paaaaas de panique, il y en a partout et pour tous:


Vous vous ennuyez dans le métro? Prenez le journal, vous aurez quelques publicités à vous mettre sous la dent. Vous ne savez pas lire peut-être? No stress, vous pourrez assouvir votre soif de publicités grâce à la radio sur un de ces GSM dernier cri que vous possédez déjà probablement. Quoi, le MP3 incorporé dans votre nouveau GSM vous a rendu sourd?! Quelle malchance! A croire que c’est fait exprès… Mais ce n’est toujours pas une excuse car il y a bien sûr l’indémodable télévision qui vous gavera pour de bon de tous vos spots publicitaires préférés et peut importe l’heure.
 Tout ce blabla assommant  pour annoncer que la publicité vous tourne autour comme les mouches sur … etc etc…
Oui, elle vous tourne autour et même lorsque vous ne vous en rendez pas compte. C’est le cas de ces chers bambins (vous vous en êtes peut être déjà procuré un aussi) qui dès leur plus jeune âge sont capable d’enregistrer et de reconnaître les flash de pub qu’on leur passe entre deux épisodes de Bob l’éponge (Franklin étant dépassé). Jouets précaires, nourriture calorique, vêtements ridicules mais à la mode, il y a l’embarra du choix pour le jeune capricieux qui grattera très vite auprès de ses parents qui, exaspérés, combleront ses désirs ( ou bien d’autres alors qui te collent une bonne trempe dans la gueule pour que tu viennes plus les saouler).
 Autre utilisation que celle d’user le portefeuille  de leurs parent, les jeunes marmots sans aucun recul ni esprit critique (que la société s’emploi à ne pas développer, mais chut) s’instruisent devant la publicité qui est omniprésente. Ceci est un problème conséquent, qui fait un retour en arrière vers les anciennes valeurs traditionnelles contre lesquelles nos parents se sont battus ( je pense par exemple à la place de la femme qui, derrière le petit écran, nettoie avec le nouveau M.Propre, prépare le petit déjeuner avec le Nutella et puis la vaisselle avec les éponges réutilisables).  N’est ce pas ironique d’entendre parler de crise et de pouvoir d’achat en déficit alors qu’on nous propose de plus en plus d’articles à ‘avoir absolument’? Et bien oui, mais non. Ce n’est rien de plus qu’une autre façon pour les publicitaires de faire de belles vente: Créer LE manque." Plus on a, plus on veut avoir", voila tout l’intérêt du manque. Ainsi, la chaussure rouge que je veux à tout prix ne se situera pas à Paris mais bien à Bruxelles. Il y a l’apparition (pour les plus jeunes) de produits à collectionner. Des prix à la hausse de sorte à tout claquer pour l’avoir. Et ces techniques qui ont l’air stupides ou incohérentes font le plus de bénéfices…  

Mais attention, à côté de ça, il faut savoir que c’est la publicité qui sponsorise tout: la télévision, internet, les grands festivals,… ( C4N ne serait pas grand chose sans elle). Alors il peut s’avérer normal qu’elle ait le droit de citer.