La prostitution.. l’abolir ou la reconnaître comme un métier ?

Le gouvernement Ayrault est fermement décidé à faire abolir la prostitution en France. Saviez-vous que près de 20 000 prostituées travaillent légalement en France ? En effet la loi passée en 2003 interdisait le proxénétisme et le racolage passif, ainsi, les prostituées et leurs clients ne sont pas punis.

 

Najat Vallaud-Belckacem, Ministre des Droits de la femme et porte-parole du gouvernement a clairement affirmé sa position dans le "journal du dimanche" ce 24 juin : "Mon objectif, comme celui du PS, c’est de voir la prostitution disparaitre."

 

Tous les partis politiques sont favorables à cette abolition. A leurs yeux, la prostitution est une violence faite aux femmes. Pour eux, la solution serait peut-être de punir les clients. D’ailleurs en décembre 2011 un projet de loi a été proposé à l’assemblé, à ce sujet. 

 

Mais le syndicat du travail sexuel ne voit pas les choses sous le même angle. Il représente les prostituées indépendantes qui travaillent de leur propre volonté.  A leurs yeux, toutes les prostituées ne sont pas des victimes. Pour eux la solution serait de déclarer la prostitution comme un métier à part entière, un métier comme un autre quoi… Avec fiches de paie, droits d’assurée sociale etc…

D’un côté une femme qui se prostitue de son plein gré pour gagner sa vie, elle revendique ses droits pour cette activité, d’un autre côté, une autre femme qui, elle, n’a pas choisi de se prostituer mais y est contrainte ! Il faut savoir que même si beaucoup de femmes se prostituent par leur propre volonté, un grand nombre est exploité par des réseaux "mafieux". Il me paraît évident que l’on se soucie avant tout de sauver ces femmes exploitées, avant de penser à sauvegarder l’activité rémunératrice des prostituées indépendantes.

Je pense qu’une fois de plus, nous voilà devant un sujet qui va créer une grande polémique. Nous risquons d’en entendre parler durant un petit moment, du moins jusqu’à ce que ce projet de loi d’abolition obtienne un verdict, quel qu’il soit.

 

A mes yeux la solution est pas très compliquée à trouver ! Abolition de la prostitution en France, cela va de soi, mais pas seulement ! On sauve les femmes exploitées par les réseaux de proxénétismes ok, mais il faut tout de même penser à aider les prostituées indépendantes qui se verront interdites de leurs pratiques habituelles. Je pense qu’un programme de réinsertion professionnelle devrait être mis en place pour elles, ainsi que des aides financières éventuelles en fonction de leurs situations.

 

Mais le plus choquant, en ce qui me concerne, reste les revendications du syndicat du travail sexuel, réclamant que l’on reconnaisse la prostitution comme un métier en tant que tel ! Je vois là une aberration totale ! Non mais franchement, quel exemple pour nos enfants ! "prostituée, un métier comme un autre avec fiches de paye et droits d’assurée sociale.."De qui se moque-t-on sérieusement ? J’imagine bien la scène à l’école lors de discussion sur l’orientation professionnelle des élèves:

_" et toi, quel métier aimerai tu faire plus tard ?"

et une jeune fille répondrait 

" moi quand je serai grande, je serai prostituée", ou "je tapinerai, ça rapporte bien"

Franchement, vous imaginez un truc pareil ? C’est de la folie ! Vendre son corps n’a jamais été et ne sera jamais un métier ! Où allons-nous avec de tels propos ? Je vous le demande !

 

Et vous, quel est votre opinion sur la prostitution ? Pensez-vous que cette abolition aura lieu ?

 

 

5 réflexions sur « La prostitution.. l’abolir ou la reconnaître comme un métier ? »

  1. Et elles risqueraient quoi à continuer ? (vu les peines appliquées en France…)
    le fisc aura une bonne raison pour les plumer c’est tout…la morale n’est qu’un prétexte !
    Quand aux femmes du Gouvernement Ayrault, je les trouve beaucoup plus belles que les premières de la classe quand j’étais à l’ école.
    Coîncidence ou avancement réel des femmes en france (sous le bureau) ?

  2. Ce n’est pas la première fois qu’on « s’attaque » à la prostitution. ça ne va jamais bien loin, ça rapporte gros, à l’Etat notamment, donc on ne fait et on ne fera rien.
    Bien sûr que vendre don corps n’est et ne devrait pas être un métier et j’ai du mal à croire que des femmes aient vraiment volontairement fait ce choix de vie. Mais il faut bien gagner sa vie.
    Aucune mesure « contre » ne jamais appliquée car on n’a rien à proposer aux prostituées , tout comme on ne lutte pas vraiment contre la délinquance dans les cités parce qu’on n’a pas d’autre moyens de gagner leur vie à proposer aux jeunes qui nourrissent leur famille grâce à des trafics en tous genres ( dont la prostitution d’ailleurs).

  3. Quand ces politiques auront compris que l’on ne peut pas « abolir la prostitution », déjà, il y aura un pas de fait. Enfin, plutôt quand on élira des gens qui le comprennent, parce que je crois que c’est peine perdue.
    On ne peut pas se contenter d’une loi, à l’image de l’abolition de l’esclavage, qui dira « demain, la prostitution n’existe plus en France.

    Pénaliser les clients : L’expérience a montré que les lois répressives ne faisaient pas reculer le phénomène. Après la loi sur le racolage, les filles se sont retrouvées à travailler cachées, dans des conditions pires qu’avant.
    En pénalisant les clients, le phénomène sera le même.

    Enrayer le phénomène ?
    Déjà, on ne peut pas. On peut essayer de désorganiser les trafics, faire en sorte de leur compliquer la vie…
    Mais la racine du mal, c’est la pauvreté.

  4. La réalité c’est qu’elle n’est pas fait de bonne foi mais de l’installation de la charia dans tous les pays. D’ailleurs il faudrait aller voir les vrais intentions de Najat Vallaud-Belckacem de religion musulmane pour s’en rendre compte, mais quoi qu’il arrive
    la prostitution sera aboli par le désir de l’islam, ce donc nous avons annoncé depuis 2009…

    Le plus vieux du monde est l’agriculture après [b]le péché[/b].

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