Les déformations crâniennes intentionnelles ont une très grande distribution géographique et une grande ancienneté puisqu’elles sont présentes en Australie entre 13000 et 9590 BP.
En Amérique, leur présence a été signalée par les chroniqueurs du XVIIème siècle. Les coiffes céphaliques ainsi que les vêtements ont constitué des éléments permettant d’identifier l’origine géographique ou ethnique des individus.
Il est alors significatif de trouver de nombreux types de déformations et de coiffes
Les conditions exceptionnelles de conservation archéologique des régions désertiques du nord du Chili, du Pérou ou en Argentine permettent de connaître une diversité d’appareillage et de moyens utilisés pour modeler la tête.
Des cordons en fibres végétales, en laine, des bandeaux tissés ou des coiffes, ont été utilisés pour obtenir une pression autour de la tête.
Des éléments rigides, des coussinets en fibres végétales, en coton, des tablettes en bois, des berceaux ou des portes bébés, ont été utilisés pour modifier la morphologie normale du crâne de divers peuples.
De telles pratiques culturelles produisent des effets divers sur la boîte crânienne, sur la base du crâne ou de la face.
La déformation crânienne intentionnelle est pratiquée sur la tête du nouveau-né pendant au moins la première année de la vie, voir pendant cinq ans.
La pression exercée sur les os agit donc pendant la principale période de croissance de la tête du jeune enfant.
Dans le cas de la déformation crânienne intentionnelle, la pression externe de l’appareil déformateur et la force interne exercée par la croissance de l’encéphale, s’associent pour développer la voûte dans le sens souhaité.
En plus des documents historiques et ethnographiques, l’archéologie et les momies dans certaines régions du monde, en particulier dans les zones désertiques d’Amériques permettent de connaître les divers types d’appareils déformateurs.
Différents types de déformations : Annulaire ou circulaire qui peut être droite ou oblique, tabulaire erecta ou droite, tabulaire oblique.
– Type circulaire : produites par un bandeau qui exerce une pression autour du crâne.
– Déformation tabulaires : dues à l’aplatissement frontal et occipital.
Des crânes d’Aonikenk de Patagonie montrent une déformation tabulaire droite et oblique.
Ces déformations ont des conséquences sur les os voisins qui semblent avoir des difficultés à entrer en coalescence, ce qui pourrait être dû au retard initial et à la durée de croissance de l’encéphale sous-jacent.
De nombreux os suturaux et os wormiens apparaissent.
Un épaississement de l’os dans les zones de plus forte compression.
Ces déformations peuvent peut-être altéré l’intelligence.
Dans la province de Chucuito au Pérou au XIVème siècle les femmes avaient pour coutume de presser les têtes des nouveau-nés pour allonger et rétrécir la tête.
La tête était alors enserrée pendant plus d’un an avec des lattes de laine : au cour de la croissance, elle devait ainsi s’allonger pour permettre chez l’homme adulte le port de bonnet long et étroit appelés chucos.
La déformation crânienne intentionnelle était un symbole permanant sur le corps, qui montrer une identité sociale, l’appartenance à un groupe.
Oulah ! Vous m’avez fait peur ! Je me suis demandée un instant si je ne me déformais pas la tête à toujours mettre mon bandeau dans les cheveux !
Bonne documentation !
Nathalie, sur les photos, vous semblez « normale » 😉 ;D, rein à voir avec ça:
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Ah ! Ah ! Ah ! Siempre vous êtes marrante, c’est agréable !
je pense que tous les hommes ont une « déformation crânienne » à leur naissance,c’est pourquoi ils sont si « suffisant » et si » obsessionnel »C’est bon à savoir comme cela [i]nous,les femmes[/i] ont leur pardonnent!
Ah ! Ah ! Ah ! Mozarine, tu es rigolote aussi ! ;D