Les nouveaux géants économiques baptisés les BRICS, qui se profilent dans l’horizon économique de la mondialisation risquent aussi de devenir très bientôt des géants politiques avec lesquels il faudra négocier pour le devenir de la planète.
Pourquoi les appelle t-on les BRICS ces nouveaux dragons économiques du 21e siècle ?
Cela correspond aux initiales des cinq pays qui composent ce groupe économique : Brésil (8e puissance économique mondiale), Russie (12e), Inde(11e), Chine (2e) et Afrique du Sud (26e).
Ce sont ces pays qui sont susceptibles d’avoir le plus fort potentiel de croissance dans les années à venir, compte tenu de leurs ressources de base au niveau énergétique, de la main d’œuvre et de la demande intérieure de plus en plus importante.
Face à ces nouveaux dragons économiques, l’Europe, le Japon et les Etats-Unis doivent rester très vigilants s’ils veulent conserver leur position économique actuelle.
Ils ont intérêt à intégrer ces nouvelles puissances dans leurs réunions internationales et à mettre en place des politiques de développement commun entre les pays développés et les pays émergents.
Car tous les nouveaux talents qui émergent de ces pays risquent de concurrencer très fortement dans les années à venir, les produits à haute valeur ajoutée des économies dites développées.
C’est le cas de
Mais si ces pays restent des menaces économiques potentielles, ils connaissent aussi certaines faiblesses institutionnelles, structurelles, financières, techniques et sociales qui risquent de freiner quelque peu leur ascension.
De gros efforts devront être faits dans ces différents domaines pour pouvoir jouer dans la cour des « grands ».