Tranquillement avec le petit café du matin, je feuillette le magazine que je viens d’acheter pour le week-end. Après 2 ou 3 pages de pub à boire et à voiture, je tombe sur une pleine page de l’ADEME, soutenue par le Ministère de l’environnement….et de la mer (j’ai écourté) avec le sigle de Grenelle Environnement qui nous demande d’entrer dans le monde d’après…

        Ma vision un tantinet distraite finit par distinguer le monstre qui m’en veut. Un Shrek fait de déchets césarisés qui m’accuse. Je vous donne tout de suite la recommandation… qu’il exige. «en limitant ses impressions papier on peut réduire ses déchets de 6 kg/personne et par an. ». Cette annonce est précédée d’une information. « 390 kg de déchets…per capita, c’est beaucoup, et si on agissait autrement ? »

        D’abord 400 000 feuilles pour dire ça, ça fait du déchet, non ? Passons !

        Mais, pour peu que vous ayez des souvenirs, ou un certain âge… mon cas, observez le bonhomme ! Les yeux, 2 culs de bouteilles, j’ai ramené chez Dutruc, mon épicier du coin, pendant longtemps des bouteilles de vin, bière ou limonade, parce qu’elles étaient consignées. En ce temps-là, on était tellement rétro (con, en français tendance)qu’on ne payait que le contenu !

        La même chose pour les pots de yaourts et autres objets. Vous l’avez vu à la Télé, le tas de ferraille qui vous suit au supermarché ? Tout ça pour me faire croire que je produis du déchet. Ceux qui ont le culot de le produire veulent en plus que je sois le coupable des décharges qui salopent nos terres ! En douce, et en même temps, ils me font payer une taxe éco !

        Après une mûre absence de réflexion, de tout ça, je commence à m’en foutre au plus haut point. Ni responsable, ni coupable.