La politique est une question importante. De grandes responsabilités pour des hommes importants, garants de la bonne santé de nos états. Ces hommes (et ces femmes) sont chargés, par le vote d’électeurs, de gérer, pour une période donnée, les intérêts de tout un peuple avant de rendre leur place lors du vote suivant.

Parfois, il arrive que certains bons hommes, n’ayant rien à voir avec ce monde « bon chic bon genre », se déclarent potentiellement capable de détenir le pouvoir national, provoquant l’étonnement de la grande famille politique de la nation en question.  

Pour autant, peut-on élire n’importe qui au pouvoir suprême? L’histoire nous l’a prouvé, la politique n’est pas l’exclusivité voir « la chasse gardée » d’une certaine élite. Prenez par exemple, Ronald Reagan qui, un temps acteur de série B, fût élu président des États-Unis d’Amérique, excusez du peu !

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Voyez aussi l’acteur Autrichien, naturalisé Américain, Arnold Schwarzenegger qui fut élu gouverneur de l’Etat de Californie (l’un des plus importants des USA), à la surprise générale…

Je sais ce que vous allez me dire : cela n’arrive qu’aux États-Unis. Et bien vous auriez tort. En effet, souvenez vous, le comique préféré des Français : Coluche, qui, à son époque et avant sa tragique disparition, avait fait campagne pour les élections présidentielles en France, pour finalement se rétracter.

Plus les années passent, et plus nous nous apercevons que la « classe politique » s’ouvre, parfois bien malgré elle, à de nouveaux horizons. Douillet (Judo), Montagné (Musique) en France, ou encore Wycleff Jean, Clint Eastwood, Nana Mouskoury, Georges Weah pour l’international. Un revirement de situation ou le détrônement d’une classe politique qui n’a que trop montré ses limites?

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Quelle ne fut pas ma surprise aujourd’hui de voir que, lors de l’élection brésilienne, les électeurs voter notamment pour un footballeur célèbre (Romario), une actrice porno (Cameron Brasil) ou un clown populaire (Tiririca) en guise de parlementaire…

Sans parler du slogan ô combien humoristique du clown Brésilien : «Tiririca, avec lui, ça ne peut pas être pire», ou encore «Savez-vous à quoi sert un député fédéral? Moi non, mais votez pour moi, je vous raconterai !» . Un homme hors norme qui fait parler de lui dans l’état où il se présente (Sao Paulo) et à qui l’on promettrait des intentions de voix gargantuesques !

Je rappelle que le Brésil est un pays dans lequel le taux de chômage crève le plafond, une nation dans laquelle, la misère, la violence, la drogue et la délinquance sont à chaque coin de rue des favélas. Les Paulistes doivent-ils mettre tout leurs espoirs entre les mains d’un clown pour redorer leur blason?

politique1.jpgRemarquez, il est vrai que dans bien des journaux internationaux, les hommes politiques « classiques » sont raillés, tournés en dérision, ou encore moqués. Au moins, cette fois, si Tiririca est élu, ces moqueries seront légitimes car le clown Brésilien se verra offrir la plus belle des scènes pour s’exprimer.

 

La politique une histoire clownesque? Cela faisait en tous cas des années qu’on le pensait. Là, au moins nous sommes fixés… Sourires…