Dans notre grand pays la France, j’ ai le sentiment que certains d’ entre nous, avons tendance à croire que la peur du gendarme contribue à améliorer les comportements sur la route. Pour ma part, je n’ en suis pas du tout convaincu !

En effet, j’ ai remarqué qu’ à l’ intérieur des agglomérations,  les automobilistes qui ont tendance à respecter le code de la route (les limitations de vitesse et le respect de la priorité aux passages-piétons), sont une minorité; ils subissent d’ ailleurs souvent des pressions ou des insultes de la part de conducteurs peu scrupuleux.

Je suis régulièrement victime et témoin de tels agissements, je trouve que la courtoisie laisse à désirer sur nos routes, et que certains parmi nous, générent des comportements très dangereux. Nul n’ est parfait, mais nos magistrats ne peuvent pas placer un gendarme derrière chaque automobiliste ?

Dès lors qu’ il n’ y a plus de gendarme, tout serait-il permis ? Il faudrait que chaque citoyen prenne conscience des responsabilités importantes qui lui incombent à chaque instant ! 

A chaque fois que je m’ arrête à un passage réservé aux piétons, la plupart des "passagers prioritaires" me remercient, à la fois étonnés et respectueux. Mais je trouve que mon attitude est normale et naturelle, ces braves personnes n’ ont pas à me remercier parce que je respecte le pacte social ? Ce qui me choque globalement, c’ est qu’ une attitude positive "normale" soit perçue comme étant un acte "exceptionnel" !

Conduire un véhicule représente une compétence, qui nous intime l’ obligation de respecter la vie de nos concitoyens, c’ est une énorme responsabilité, que nous devons assumer jusqu’ au bout, de façon personnelle et  consciente.

Le code de la route constitue un code de bonne conduite, où chaque conducteur s’ engage à être bienveillant vis à vis des autres. Malheureusement, le comportement des citoyens sur la route est le prolongement de leur vie privée, avec son cortège de violences et de contradictions.

Quand je vois une institutrice qui n’ arrête pas son véhicule pour laisser passer ses élèves sur les bandes blanches prioritaires prévues à cet effet, je trouve cela inadmissible et contraire à toutes les belles paroles de morale et d’ instruction civique, qu’ elle pourra tenir dans sa classe.