L’Administration Américaine a proposé de nouvelles mesures de relances de l’économie Américaine et non pas un nouveau plan de relance ! Il faut dire que la  marge de manœuvre des Etats Unis est limitée ! L’idée même d’un plan de relance  est voué à l’échec tant que les Républicains au Congrès et une partie des démocrates sont opposés à tout dérapage de la dette. Un nouveau plan de relance après celui de février 2009 d’un montant de 800 milliards de dollars, est très mal perçu par l’opposition.

L’administration Obama est complètement bloquée et la situation risque de s’aggraver en novembre 2010 s’il y a une déroute des démocrates aux élections au Congrès.

En fait, la marge de manœuvre est nulle pour plusieurs raisons :

_ Les politiques d’austérités sont impossibles à faire accepter tant que l’emploi et l’immobilier ne s’arrangent pas.

_ Une politique de relance est rejetée par avance par le Congrès !

Ainsi l’Administration Obama n’a que le choix de proposer des mesures de relances avec des crédits d’impôts pour les PME et des baisses d’impôts pour les classes moyennes.

C’est un moyen pour le Président Obama de répondre aux critiques d’immobilismes qui pèsent sur son Administration car le gouvernement est totalement muet sur l’économie et les finances de l’Etat. Seule le Président de la Banque Centrale Américaine apparait comme la seule personne apte car l’économie et l’emploi sont les premières  préoccupations des Américains. Les ménages Américains sont au proie au doute car personne n’apparait comme un leadership dans l’Administration Américaine.

Après les élections de novembre, si les sondages Américains sont avérés : c’est-à-dire la pire défaite des démocrates depuis  70 ans : Cela veut dire qu’il y aura pendant 2 ans un simple blocage de toutes les décisions y compris le simple vote du budget et des extensions du plafond de la dette qui permet de payer les fonctionnaires.

Les Etats Unis entrent dans une phase de paralysie politique et l’économie va devoir se redresser toute seule sans l’aide du gouvernement et du Congrès.